Constitution européenne et vote électronique (jeudi, 03 mars 2005)

Une question, 2 possibilités de réponse. Oui ou non. A première vue, tout parait simple.Tout est dit ou presque. Il suffirait d’attendre le jour du référendum, à moins que le "Non" soit majoritaire dans un pays européen ayant effectué un référendum avant la France. Bref, tout serait au mieux dans un pays qui se définit comme démocratique... Oui, mais voilà, il y a toujours un grain de sable qui rajoute une problèmatique au débat. Face à la question posée tous les français ne seront pas égaux. Ils y aura ceux qui démocratiquement pourront contrôler dans leur ville le bon déroulement du référendum et les autres dont le maire "presse-mulot" aura fait le choix d’imposer des machines à voter électroniques qui ne permet plus cette possibilité élémentaire de contrôle (Brest, Suresnes, Bourg-de-Péage... ). Vous avez dit "démocratie", quand un "non" devient un "oui" par un tour de passe-passe informatique. "La machine est agréée..." qu’ils nous disent pour se justifier. Et alors, moi petit citoyen de la France d’en bas, je reste comme Saint Thomas, je continuerai à croire que mes yeux voient car c’est un droit dans une démocratie que je défends. Quelle soit de gauche ou de droite, une machine reste une machine. Europe démocratique ou Europe des dictatures électroniques, quoi qu’il en soit dans mon Europe les textes en théorie rejettent les discriminations. Si on pouvait épargner aux citoyens un vote contrôlé par des entreprises côtées en bourse, ne serait-ce pas là un bel et beau symbole pour ce référendum ? Europe ultralibérale ou europe sociale ? "Oui" ou "non" ? Que ce choix reste un choix démocratique.

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