Réaction aux propos de M. Francis Le Bian (U.M.P.) publié dans le Télégramme de Brest (vendredi, 24 décembre 2004)
Dans votre édition du 21 décembre 2004, M. Francis Le Bian, délégué U.M.P de la 3 ème circonscription pointe le doigt sur une réalité, l'inadaptation de la salle du conseil communautaire a pouvoir accueillir le public dans des
conditions dignes d'une telle enceinte (accessibilité, moyens techniques, espace dévolu...), problèmatique qui concerne aussi la salle du conseilmunicipal de la ville de Brest. Quoiqu'il en soit si une réflexion d'aménagement global de ces lieux d'expression démocratique s'avére aujourd'hui nécessaire, ne pourrait t-on pas aussi élargir les murs de façon "virtuelle" ? Quid d'une retransmission en direct des instances des divers conseils brestois par vidéo via internet ou bien encore via le réseau du câble brestois ? Quid d'une retransmission vidéo dans une salle annexe ? On le voit, les pistes de réflexions ne manquent pas. A nos élus d'être à la hauteur des 4 " @ " (arobase) affichés fièrement à l'entrée de l'agglomération.
Bien que la technique des mains levées évoquée par M. Le Bian puisse paraître archaïque, elle a le mérite de permettre aux citoyens présents de voir sur l'instant qui vote quoi, ce qui dans le jeu politique local reste une information non négligeable. Le délégué U.M.P. préconise en outre la mise en place d'un système de votation électronique pour les élus. Ce type d'aménagement ne doit pas se faire à la légère sans garantie démocratique.
De ce point de vue, les machines à voter utilisées à Brest lors des consultations électorales du printemps 2004 en sont un contre-exemple caricatural à ne pas suivre. En effet, les machines qui furent imposées par M. Cuillandre et son premier adjoint sous couvert d'un pseudo-modernisme, ne permirent pas aux électeurs brestois d'avoir la garantie que leur vote ait été crédité au compte du candidat de leur choix. Quant à un éventuel recomptage des voix a posteriori, il aurait été physiquement impossible en raison de l'immatérialité des bulletins de vote. On comprend mieux pourquoi les socialistes ne prirent pas le risque d'utiliser de tels systèmes lors du référendum interne à leur parti relatif au traité constitutionnel qui s'est déroulé le 1er décembre dernier.
Quoiqu'il en soit, la démocratie ne doit pas uniquement se limiter à l'aspect matériel de son expression mais concerne d'abord la légitimité de ceux qui sont censés la représenter. Peut t-on encore accepter aujourd'hui
que les membres des assemblées des communautés urbaines (ou de communes) ne soient encore élus au suffrage universel direct ? A ce propos les parlementaires U.M.P. ont raté le coche de l'innovation politique en n'intégrant pas cette évolution législative lors de l'élaboration de la loi relative aux libertés et responsabilités locales soumise au vote des députés en août dernier. On peut être sûr que cet oubli sera rappelé à la droite locale lors des échéances électorales de 2007.
conditions dignes d'une telle enceinte (accessibilité, moyens techniques, espace dévolu...), problèmatique qui concerne aussi la salle du conseilmunicipal de la ville de Brest. Quoiqu'il en soit si une réflexion d'aménagement global de ces lieux d'expression démocratique s'avére aujourd'hui nécessaire, ne pourrait t-on pas aussi élargir les murs de façon "virtuelle" ? Quid d'une retransmission en direct des instances des divers conseils brestois par vidéo via internet ou bien encore via le réseau du câble brestois ? Quid d'une retransmission vidéo dans une salle annexe ? On le voit, les pistes de réflexions ne manquent pas. A nos élus d'être à la hauteur des 4 " @ " (arobase) affichés fièrement à l'entrée de l'agglomération.
Bien que la technique des mains levées évoquée par M. Le Bian puisse paraître archaïque, elle a le mérite de permettre aux citoyens présents de voir sur l'instant qui vote quoi, ce qui dans le jeu politique local reste une information non négligeable. Le délégué U.M.P. préconise en outre la mise en place d'un système de votation électronique pour les élus. Ce type d'aménagement ne doit pas se faire à la légère sans garantie démocratique.
De ce point de vue, les machines à voter utilisées à Brest lors des consultations électorales du printemps 2004 en sont un contre-exemple caricatural à ne pas suivre. En effet, les machines qui furent imposées par M. Cuillandre et son premier adjoint sous couvert d'un pseudo-modernisme, ne permirent pas aux électeurs brestois d'avoir la garantie que leur vote ait été crédité au compte du candidat de leur choix. Quant à un éventuel recomptage des voix a posteriori, il aurait été physiquement impossible en raison de l'immatérialité des bulletins de vote. On comprend mieux pourquoi les socialistes ne prirent pas le risque d'utiliser de tels systèmes lors du référendum interne à leur parti relatif au traité constitutionnel qui s'est déroulé le 1er décembre dernier.
Quoiqu'il en soit, la démocratie ne doit pas uniquement se limiter à l'aspect matériel de son expression mais concerne d'abord la légitimité de ceux qui sont censés la représenter. Peut t-on encore accepter aujourd'hui
que les membres des assemblées des communautés urbaines (ou de communes) ne soient encore élus au suffrage universel direct ? A ce propos les parlementaires U.M.P. ont raté le coche de l'innovation politique en n'intégrant pas cette évolution législative lors de l'élaboration de la loi relative aux libertés et responsabilités locales soumise au vote des députés en août dernier. On peut être sûr que cet oubli sera rappelé à la droite locale lors des échéances électorales de 2007.
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