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environnement - Page 19

  • 3 jours de résistance à Notre-Dame-des-Landes, les 8, 9 et 10 juillet 2011

    Une action du la coordination des associations et mouvements politiques opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

    notre dame des landesA l’invitation de la coordination des associations et mouvements politiques opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Près de Nantes, à Notre Dame des Landes, un projet d’aéroport gigantesque menace 2000 ha de terres agricoles bocagères d’une biodiversité exceptionnelle.

    Le projet date des années 60, pour le Concorde, et les raisons affichées pour sa construction ont beaucoup changé au fil des années et des contre-arguments des opposants.

    Aujourd’hui, alors qu’il n’y a aucun problème de saturation ni de sécurité à l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique et que le contexte ne favorise pas la croissance du secteur aérien, l’Etat (UMP) et les collectivités territoriales (PS) ont désigné ensemble le géant du BTP Vinci pour contruire une plateforme aéroportuaire soit disant HQE sur ce site.

    Paradoxalement, le besoin de cette nouvelle construction n’est en rien avéré et aucune optimisation de la plateforme existante n’a été étudiée...

    De plus en plus de voix s’élèvent contre ce scandale écologique et économique.

    Plus de cent personnalités, une coordination forte de plus de 40 associations, collectifs et mouvements politiques, représentant plusieurs dizaines de milliers de personnes, appelent à 3 jours de rassemblement sur le site menacé, les 8, 9 et 10 juillet 2011, autour des thèmes Climat/Energies, Terres agricoles/Souveraineté alimentaire et Justice sociale.

    - blog consacré au rassemblement des 8, 9 et 10 juillet 2011

  • Université d’été 2011 des Alternatifs

    Au cœur du projet alternatif : l’écologie

    Nantes et Notre Dame des Landes

    04b3a2819dbc2cf68b52d0364b154073.pngL’université d’été alternative 2011 aura lieu en Loire-Atlantique du jeudi 7 au dimanche 10 juillet. Le thème retenu est l’ECOLOGIE au coeur du projet alternatif. L’hébergement sera assuré à Nantes, les travaux se dérouleront pour l’essentiel également à Nantes, sauf le samedi 9 juillet après midi et soirée où l’Université des Alternatifs se déplacera sur le site du rassemblement de Notre-Dame des Landes. Un transport collectif par car (aller et retour) sera organisé le samedi 9 juillet du site de l’Université d’été à Notre Dame des Landes.

     Parmi les intervenants :
    Sylvain Angerand (les Amis de la Terre), Maxime Combes (UCJS), Ben Cramer (« Le débat stratégique »), Chantal Cuisnier (Sortir du Nucléaire Cornouaille), Stéphanie Treillet (Fondation Copernic), Thierry Folliard (Consom’solidaire), Stéphane Lavignotte (ECOREV, auteur de « La décroissance est-elle souhaitable »), Frederic Lebaron (sociologue, Université de Picardie), Alain Le Sann (association Pêche et Développement), Gustave Massiah (Crid), Baptiste Mylondo (économiste, Utopia et objecteur de croissance) et Olivier Sigaud (chercheur à l’ISIR)

    Ainsi que : J J Boislaroussie, Benoit Borrits, Michel Buisson, Marie-Odile Crabbe, Marie-Christine Gamberini, Maurice Liscouët, Richard Neuville, Pierre Noël et Elodie Vieille Blanchard.
    Et des représentants d’associations de Bouguenais, du Centre d’histoire.

    NDDL :
    3 jours de résistance… Pour un autre choix de société ! Energie/Climat - Souveraineté alimentaire - Justice sociale

    A l’invitation de la coordination des associations et mouvements politiques opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, une réunion nationale avec :

    • des débats : services publics de l’énergie et des transports - Climat/Énergies et Transition - Terres agricoles et Souveraineté alimentaire - Meeting politique national avec des personnalités politiques et un grand meeting national politique et associatif
    • des concerts : HK et les Saltimbanks - IMG - la Choral’ternative
    • Christophe et Jacques - Hungry Freaks Daddy - un Fest Noz
    • un pique-nique des opposants
      Et des stands des associations et partis politiques, des ateliers sur le nucléaire, le gaz de schistes,…

    Les 8, 9 et 10 juillet 2011.

  • Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs

     Appel du collectif d'éleveurs "Ne pas pucer" :

    puce-electronique-mouton.jpgCes jours-ci, plusieurs éleveurs du Sud-Ouest de l’État français déclarent publiquement leur refus d’installer les nouvelles boucles d’identification électronique à l’oreille de leurs chèvres et de leurs brebis. Le groupe Faut pas pucer se déclare totalement solidaire de leur démarche et appelle les autres éleveurs à se soustraire aussi à l’obligation légale de « pucer » les animaux.

    Ceux qui manifesteront ainsi leur désaccord avec la loi doivent s’attendre à des représailles financières – baisse des primes qui constituent une part importante de leurs revenus – et peut-être judiciaires – procès, s’ils persistent. Ils auront donc besoin de soutien, matériel, moral et politique. Le plus grand service à leur rendre est d’ores-et-déjà de susciter, partout où cela semble possible, des débats sur les ravages de l’informatique dans la société, le travail, la vie personnelle. Par débats, nous entendons aussi bien la mise en discussion publique que le refus ferme des multiples contraintes bureaucratiques qui s’incarnent dans des dispositifs de « haute technologie » (ici des puces RFID, là des logiciels, ailleurs des bornes biométriques...).

    Dans notre bulletin de l’hiver 2011, « Les robots rêvent-ils de moutons électriques ? », nous disions : « Un troupeau équipé de puces électroniques, c’est un troupeau qui sera géré par ordinateur. Or on ne devient pas berger ou éleveur pour travailler derrière un écran, ni pour suivre les procédures standard concoctées par de prétendus experts. Du moins, si l’on pense qu’un élevage, ce n’est pas une usine à viande destinée à produire toujours plus et plus vite.

     Ce problème ne concerne pas uniquement les éleveurs : un peu partout – sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux – on automatise pour gérer la masse au détriment du soin et de l’attention. Dans des maternités, on équipe les nouveaux-nés de bracelets électroniques dotés de ces mêmes puces ; dans certains établissements scolaires, les élèves munis de leur carte sans contact sont bipés à l’entrée et à la sortie – le logiciel de « vie scolaire » envoyant automatiquement des alertes aux parents par sms.

    De ces innovations, qui visent à « faire moderne » et à réaliser des gains de productivité, les activités sortent appauvries, dénaturées. Et ceux qui les exercent sont plus étroitement contrôlés, leurs compétences dénigrées.

    Jusqu’au jour où l’on se retrouve à dire au client / à l’élève / à l’administré / au patient / à la brebis (rayez la mention inutile) : je suis désolé mais l’ordinateur ne veut pas. À cela nous répondons : je suis désolé, mais je ne veux pas l’ordinateur. »

    À cela nous ajoutons aujourd’hui : désolés, mais nous ne voulons pas de la traçabilité de tout et de tous comme remède aux pathologies d’une organisation sociale démesurée. Nous rejetons la production de masse, qu’il s’agisse de nourriture ou des multiples faux besoins que le capitalisme industriel a créés. S’il est impossible de garantir que la nourriture produite sur le marché mondial ne soit pas du poison, c’est le marché mondial qu’il faut remettre en cause et non les quelques pratiques agricoles qui restent jusqu’ici étrangères à la logique industrielle.

    S’il paraît impossible d’avoir confiance dans ce que produisent quelque 900 000 agriculteurs (un peu plus de 3% de la population active en France), nous ne pensons pas qu’il faille contrôler plus étroitement ces 3%, mais plutôt qu’une société où si peu de gens s’occupent de produire la nourriture – à commencer par la leur – ne tient pas debout. Et qu’elle appelle une remise en question radicale.

     Bien sûr, il est délicat de transgresser les règlementations édictées par des bureaucraties dont nous sommes profondément dépendants, d’un point de vue matériel. Mais c’est également cette question de la dépendance qui nous intéresse, dans l’affaire du « puçage » : en Occident de nos jours, nous sommes tous des assistés, du patron de PME au bénéficiaire du RSA, de l’agriculteur au cadre dynamique, du fonctionnaire à l’artiste subventionné. Que l’on soit drogué au travail ou pas, notre mode de vie, basé sur la monétarisation de tout, les télécommunications à haut débit, l’énergie illimitée et l’État omniprésent, est en lui-même une forme d’assistanat généralisé.

    Nous ne voyons pas quelle dignité et quelle liberté sont compatibles avec cela. À l’heure où la catastrophe nucléaire en cours illustre la folie du développement industriel, nous pensons qu’il est important de rejeter avec toute la fermeté possible l’embrigadement électronique et le gouvernement des experts.

    Nous encourageons toutes les personnes qui se sentent concernées par ce rejet à diffuser largement cet appel, ainsi que les déclarations d’éleveurs refusant de pucer leurs bêtes. Les personnes qui s’engagent dans une telle démarche ne doivent pas rester seules face à l’administration et aux risques qu’elles encourent. Le refus de pucer implique l’organisation d’une solidarité, et d’abord d’une solidarité de proximité, entre éleveurs et avec d’autres personnes de leur voisinage.

    Au-delà de ce niveau local, c’est la dynamique nationale de cette campagne qui indiquera l’opportunité, et le moment, pour les refuseurs, de se rencontrer afin d’élaborer des perspectives de lutte plus précises.

     
    Avril 2011,

    Le groupe Faut pas pucer

    Le Batz, 81140 St-Michel-de-Vax
    mail : fautpaspucer(AT)laposte.net

     

    Aller plus loin :

    - " Le puçage électronique des troupeaux"
    France Culture - 14 mai 2011 (durée : 54 mn)
    Reportage avec Gérard Pages, Sébastien Delpeche, Anna Labrousse et Babette Védoit, éleveurs opposés aux puces RFID ; Aurélien Berlan, Michaela di Carlo et Célia Izoard, du groupe « Faut pas pucer ».

    - Prises de position sur le refus de pucer les animaux
    France Culture.com - 2011

    - " Pucez les tous ! "
    Par Yann Fiévet - La-Gauche-Cactus.fr - 17 juillet 2011

  • Au Japon, comme ailleurs, le nucléaire ça suffit !

    Communiqué des Alternatifs du 12 mars 2011

    Première nation martyre de l’atome militaire au XXe siècle, le Japon risque aujourd’hui de payer un tribut encore plus lourd au nucléaire civil pour avoir cru aux mensonges lénifiants de la nucléocratie mondiale.

    arton441-b1f54.jpgL’explosion ce samedi matin d’un des bâtiments de la centrale de Fukushima Daiishi, avec évacuation de dizaines de milliers de personnes, et dégagement de césium et d’iode radioactifs, a hélas confirmé les craintes d’hier. Mais ce drame menace de n’être que l’amorce d’un enchaînement de catastrophes encore plus dramatique, dans un pays déjà très fragilisé par plusieurs séismes et tsunamis, et toujours à la merci de répliques.

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  • "Le cancer des algues vertes" en Bretagne

    wwf-logo.pngLes petites phrases autour de la campagne d’affichage de France Nature Environnement à la veille du l’édition 2011 du Salon de l’Agriculture a failli occulter la mise en ligne sur internet par le WWF France d’une série de trois enquêtes intitulée "Agriculture industrielle : le sacrifice de l’eau". L’intention du WWF France est à travers ces trois films "de pointer l’engrenage productiviste dans lequel l’agriculture française s’est enfermée au détriment du développement des territoires, de la qualité de leur environnement mais aussi, mais surtout, des agriculteurs eux-mêmes." Comme l'annonce avec justesse  le WWF France, "ces films sont avant tout des témoignages de terrain montrant que dès à présent des solutions existent, créatrices de mieux-être et d’emploi pour sortir de ce cercle vicieux. En effet, l’agriculture de demain ne pourra se faire qu’en prenant en compte la préservation de l’environnement et le retour aux valeurs paysannes".

    Outre deux sujets réalisés respectivement dans les départements d'Eure et Loire et du Gers, la prolifération des algues vertes en Bretagne est à nouveau pointée du doigt. Aux dernières nouvelles, Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional de Bretagne, n’aurait pas encore porté plainte contre le WWF pour atteinte à l’image ! Etonnant, non ?