Le 16 juin, l’Assemblée Nationale a cédé une fois de plus devant l’offensive des organisations professionnelles du cochon. À la demande de députés bretons, emmenés par M. Le Fur ( UMP ), un amendement relève désormais le seuil d’autorisation pour les porcheries, de 450 à 2000 places, et pour les poulaillers, de 30 000 à 40000 places.
L’État se priverait ainsi d’un moyen de contrôle de la production de lisier, et ouvrirait encore plus le robinet de la pollution. À l’heure où les marées vertes envahissent nos plages, où les algues bleues ( cyanobactéries ) prolifèrent dans nos rivières, cette Loi du Lisier Maximum serait une trahison des engagements pris par le gouvernement pour lutter contre ces pollutions, et une capitulation en rase-campagne devant les pollueurs.
Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens à rejoindre les associations signataires, à s’opposer à cette décision en signant la pétition demandant son retrait. Plus que jamais nous avons besoin d’elles et d’eux pour s’adresser en leur nom aux parlementaires, pour leur dire que la Bretagne n’est pas une porcherie, que c’est vers la qualité et non la quantité qu’il faut se tourner, qu’il faut diminuer le nombre de cochons ( 600 au km2 en Côtes d’Armor pour une moyenne nationale de 50 ), et non permettre son augmentation clandestine.
Organisons la résistance pour que l’eau de nos rivières n’ait plus l’odeur de lisier, et nos plages celle des algues vertes en décomposition.
Si cette mesure n’est pas retirée, nous demanderons à l’Europe de sanctionner la France, devenue alors un véritable État voyou en matière d’environnement.
>>> Pétition contre l'amendement Le Fur
L’État se priverait ainsi d’un moyen de contrôle de la production de lisier, et ouvrirait encore plus le robinet de la pollution. À l’heure où les marées vertes envahissent nos plages, où les algues bleues ( cyanobactéries ) prolifèrent dans nos rivières, cette Loi du Lisier Maximum serait une trahison des engagements pris par le gouvernement pour lutter contre ces pollutions, et une capitulation en rase-campagne devant les pollueurs.Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens à rejoindre les associations signataires, à s’opposer à cette décision en signant la pétition demandant son retrait. Plus que jamais nous avons besoin d’elles et d’eux pour s’adresser en leur nom aux parlementaires, pour leur dire que la Bretagne n’est pas une porcherie, que c’est vers la qualité et non la quantité qu’il faut se tourner, qu’il faut diminuer le nombre de cochons ( 600 au km2 en Côtes d’Armor pour une moyenne nationale de 50 ), et non permettre son augmentation clandestine.
Organisons la résistance pour que l’eau de nos rivières n’ait plus l’odeur de lisier, et nos plages celle des algues vertes en décomposition.
Si cette mesure n’est pas retirée, nous demanderons à l’Europe de sanctionner la France, devenue alors un véritable État voyou en matière d’environnement.
>>> Pétition contre l'amendement Le Fur
Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen - niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.