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algues vertes

  • Pour en finir avec les marées vertes, quelle agriculture ?

    marees-vertes-tuent-aussi.jpgSur l'invitation du NPA et des Alternatifs brestois,
     
    André Ollivro animera

    le mercredi 23 novembre à Brest

    un débat public autour de la problématique des algues vertes et de l'avenir de l'agriculture bretonne.
     
    Le débat se tiendra à 20h30 à la Salle des Syndicats (rue de l'Observatoire).
     
    Entrée libre.
     
    André Ollivro, militant associatif costarmoricain investi dans la reconquête de la qualité de l'eau en Bretagne a cosigné avec Yves-Marie Le Lay le livre publié en mai 2011 « Les marées vertes tuent aussi ! Le scandale sanitaire». L'ouvrage dénonce le silence coupable et le déni de la quasi-totalité des élus bretons qui ont renoncé à leur devoir de protection de la population mais aussi l'incurie et la lâcheté de l'État face à la folie des agro-industriels. « Les marées vertes tuent aussi !» est publié aux éditions Le Temps.

  • Quand les sangliers meurent, c'est nous qui sommes menacés !

    Communiqué de presse des Alternatifs Bretagne

    sanglier-mort-algues-vertes.jpgLe feuilleton des sangliers découverts morts dans l'estuaire du Gouessant, dans les Côtes d'Armor, vient nous rappeler brutalement les réalités de l'état de notre environnement littoral. Que cette mortalité soit dûe à l'hydrogène sulfuré,  issu de la putréfaction des algues vertes, ou à la présence de cyanobactéries dans la rivière, ces phénomènes ont une même origine bien connue, un même facteur favorisant: Les excès colossaux de sels nutritifs (nitrates, phosphates) d'origine agricole dans les cours d'eau de la région. Depuis trop longtemps l'agriculture de ce pays est dominée par un productivisme dont on voit aujourd'hui les dégâts économiques, sociaux et environnementaux. La prolifération incontrôlée des algues vertes sur nos côtes en est la manifestation la plus palpable. Concentration des outils de production, liquidation des exploitations petites et moyennes, course aux volumes pour s'en sortir... Il y a urgence à réorienter en profondeur la politique agricole dans le sens d'une rupture avec le modèle productiviste et libéral: Maitrise des productions, partage des droits à produire, prix garantis et rémunérateurs permettant aux agriculteurs de vivre décemment de leur travail, soutien clair aux pratiques agricoles respectueuses de l'environnement; c'est à ce prix seulement qu'on parviendra à faire reculer le phénomène des algues vertes.

    Sur le même sujet :

     - Le cancer des algues vertes" en Bretagne

    - Les affiches de France Nature Environnement posent de vrais débats
    Communiqué de presse des Alternatifs Bretagne - 23 février 2011

  • "Le cancer des algues vertes" en Bretagne

    wwf-logo.pngLes petites phrases autour de la campagne d’affichage de France Nature Environnement à la veille du l’édition 2011 du Salon de l’Agriculture a failli occulter la mise en ligne sur internet par le WWF France d’une série de trois enquêtes intitulée "Agriculture industrielle : le sacrifice de l’eau". L’intention du WWF France est à travers ces trois films "de pointer l’engrenage productiviste dans lequel l’agriculture française s’est enfermée au détriment du développement des territoires, de la qualité de leur environnement mais aussi, mais surtout, des agriculteurs eux-mêmes." Comme l'annonce avec justesse  le WWF France, "ces films sont avant tout des témoignages de terrain montrant que dès à présent des solutions existent, créatrices de mieux-être et d’emploi pour sortir de ce cercle vicieux. En effet, l’agriculture de demain ne pourra se faire qu’en prenant en compte la préservation de l’environnement et le retour aux valeurs paysannes".

    Outre deux sujets réalisés respectivement dans les départements d'Eure et Loire et du Gers, la prolifération des algues vertes en Bretagne est à nouveau pointée du doigt. Aux dernières nouvelles, Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional de Bretagne, n’aurait pas encore porté plainte contre le WWF pour atteinte à l’image ! Etonnant, non ?

  • Pétition contre l'amendement Le Fur

    Le 16 juin, l’Assemblée Nationale a cédé une fois de plus devant l’offensive des organisations professionnelles du cochon. À la demande de députés bretons, emmenés par M. Le Fur ( UMP ), un amendement relève désormais le seuil d’autorisation pour les porcheries, de 450 à 2000 places, et pour les poulaillers, de 30 000 à 40000 places.


    gredins de l'environnementL’État se priverait ainsi d’un moyen de contrôle de la production de lisier, et ouvrirait encore plus le robinet de la pollution. À l’heure où les marées vertes envahissent nos plages, où les algues bleues ( cyanobactéries ) prolifèrent dans nos rivières, cette Loi du Lisier Maximum serait une trahison des engagements pris par le gouvernement pour lutter contre ces pollutions, et une capitulation en rase-campagne devant les pollueurs.

    Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens à rejoindre les associations signataires, à s’opposer à cette décision en signant la pétition demandant son retrait. Plus que jamais nous avons besoin d’elles et d’eux pour s’adresser en leur nom aux parlementaires, pour leur dire que la Bretagne n’est pas une porcherie, que c’est vers la qualité et non la quantité qu’il faut se tourner, qu’il faut diminuer le nombre de cochons ( 600 au km2 en Côtes d’Armor pour une moyenne nationale de 50 ), et non permettre son augmentation clandestine.

    Organisons la résistance pour que l’eau de nos rivières n’ait plus l’odeur de lisier, et nos plages celle des algues vertes en décomposition.
    Si cette mesure n’est pas retirée, nous demanderons à l’Europe de sanctionner la France, devenue alors un véritable État voyou en matière d’environnement.

    >>> Pétition contre l'amendement Le Fur