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roybon

  • Non à la répression politique, non à la criminalisation des mouvements sociaux

    Appel à soutien de la CNT Interpro Brest


    Un camarade brestois comparaîtra le 9 décembre au tribunal de Nantes sans même avoir participé à la manif contre la répression policière du 22 novembre à Nantes.

    politique,brest,nantes,tribunal,répression,criminilisation,mouvements sociaux,syndicat,cnt,zad,nddl,sivens,roybon,1000 vaches« Partis de Rennes en stop avec des gens se rendant également à la manifestation, nous sommes arrêtés un peu avant Nantes. La police nous fait dévier sur l’aire de Treillères, nous demande notre direction, très certainement dans le but d’interpeller ou d’empêcher les manifestants d’accéder au départ de la manifestation.

    Arrivés sur Nantes nous nous garons en périphérie pour rejoindre le centre en tramway. A peine sortis de celui-ci nous apercevons un camarade contrôlé avec fermeté par les forces de l’ordre. En effet celui-ci a une pancarte dont il refuse de se débarrasser (avec le slogan « Semons des graines pas des lacrymos »). Nous restons en observation ; la scène nous paraissant démesurée.
    Ils finissent par l’embarquer dans une fourgonnette. Sans le savoir je n’allais pas tarder à le rejoindre…Nous avons voulu retrouver le point de rendez-vous mais je me fais contrôler à mon tour. Les CRS procèdent alors à une fouille de mon sac et en ressortent mon couteau à sandwich (héritage de mon grand-père qu’ils confondront plus tard avec un « cran d’arrêt » !!!) et mon jus de citron.Ces deux derniers étant confisqués, je me retrouve à mon tour, dans la fourgonnette qui nous emmène au commissariat où je passerai 7 heures de garde à vue (de 14h15 à 21h15), avec comme chef d’inculpation : port d’arme de catégorie D.Après une attente en cellule les forces de l’ordre procèdent à mon interrogatoire, me posent quelques questions sur mon identité, confirment l’accusation de port d’arme puis me demandent si j’ai quelque chose à déclarer. Mis à part mon sentiment d’incompréhension, je réponds que non. Le policier n’ayant rien d’autre à ajouter, je retourne en cellule.
    Vers 19h on me propose un repas, je précise que je suis végétarien (comme la quasi-totalité des autres interpellés). Ils ont la gentillesse de nous servir des lasagnes au bœuf en précisant que nous n’aurons qu’à trier. Une preuve supplémentaire du respect porté aux détenus.
    Je finis par sortir aux alentours de 21h15 avec une convocation pour le tribunal correctionnel de Nantes le 9 décembre à 8h30. La peine maximale requise pour les armes, munitions ou leurs éléments de la catégorie D (à l'exception de ceux qui présentent une faible dangerosité) est d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende ».

    Nous n’acceptons pas ce procès politique, car c’est bien de la criminalisation d’un mouvement social dont il s’agit. C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement de solidarité à notre camarade mardi 9 décembre à 8h devant le tribunal de Nantes quai François Mitterrand ainsi qu’à votre générosité concernant les frais d’avocats et amendes éventuels.