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verts

  • KorriGo : mini carte et maxi traçabilité !!

    Première publication : 28 février 2012

    Tract diffusé par le Collectif brestois anti sécuritaire à la gare de Brest.

    Une seule carte pour tous vos titres de transport en Bretagne, à première vue c’est une bonne idée, pourtant….

    carte-korrigo.jpgCe que personne ne dit, c’est que cette carte KorriGo est équipée du système à puce RFID (radio fréquency indentification). Les puces RFID sont des minuscules étiquettes électroniques qui contiennent des informations qui sont lisibles à distance

    Les puces RFID sont des outils dignes d’un état totalitaire. La puce de la carte KorriGo permettra de contrôler et d’enregistrer tous nos déplacements.

    Pour les titulaires d'un abonnement, obligation sera faite de valider son titre de transport à chaque trajet sous peine d’amende. Nous serons tous désormais des présumés fraudeurs et seront contraints de participer à notre propre flicage. Un comble !!

    3923566102.jpgLa puce de votre carte KorriGo contiendra vos données personnelles : nom, prénom, âge, adresse, mail, photo ainsi que des données sur vos déplacements. Quelles garanties auront nous dès lors de l’utilisation qui sera faite de ces données ?

    Reste aussi à évaluer l’impact environnemental et sanitaire des ondes électromagnétiques émises. Il n’existe pas aujourd’hui de recherche spécifique sur les effets biologiques induits par les technologies RFID. Pas de quoi nous rassurer !

    Si on écoute la retape publicitaire enjouée des promoteurs de cette carte à puce lisible à distance, KorriGo sera désormais la carte magique qui facilitera à l'avenir notre vie quotidienne. A un point tel que certains élus à l'esprit retors voudraient déjà en faire une carte universelle. Nous devrions alors nous biper aussi dans les bibliothèques municipales, dans les cantines scolaires, dans les piscines, etc...

    Bienvenue dans le monde de la surveillance généralisée !

    Des transports en communs gratuits comme barrage à cette dérive sécuritaire ? Oui, en considérant que la gratuité rend inutile l'usage de quelque carte que ce soit. C'est loin d'être une utopie !! Une vingtaine de villes en France la pratique déjà !

    À voir sur internet, le film "RFID, la police totale"

    Collectif brestois anti sécuritaire

    Contact : antisecuritaire.brest [AT] gmail.com

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Europe Ecologie Les Verts et le puçage RFID dans les transports : du lard ou du cochon ?
    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - octobre 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • “L’Enfer Vert – Un projet pavé de bonnes intentions”

    logo EELVTomjo, rédacteur au journal lillois La Brique vien de publié “L’Enfer Vert – Un projet pavé de bonnes intentions”. Cet ouvrage est une étude claire, concise, précise, de la société que nous préparent les écolo-technocrates à partir du cas de Lille Métropole.

    - Description détaillée du livre sur le site internet de Pièces et Main d'Oeuvre

    - Ouvrage téléchargeable sur le site de Pièces et Main d'Oeuvre (583 ko)

    - Pour commander le livre (5 €), écrire à badaboum_editions[AT]yahoo.fr

  • Lettre ouverte au réseau « Sortir du Nucléaire »

    Cher-e-s ami-e-s et camarades,

    Nous nous inquiétons de voir quelles sont les priorités d’actions anti-nucléaires menées par le réseau Sortir du Nucléaire depuis plusieurs semaines.

    En effet, les seules mobilisations d’ampleur depuis Fukushima, à savoir les manifestations du 15 octobre, n’ont pas été initiées par le réseau mais par des coordinations régionales auxquelles le réseau a apporté un soutien qui aurait pu être plus affirmé.

    Par contre, depuis plusieurs jours, nous sommes inondé-e-s d’e-mails afin d’interpeller le Parti Socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, en fait pour soutenir EELV dans ses négociations avec le PS quant aux objectifs de sortie du nucléaire.

    La conclusion de cet accord montre que la question du nucléaire n’était finalement pas si importante pour les négociateurs.

    Cela dit, concernant le fonctionnement interne et l’orientation du réseau, là n’est pas le plus important. Ce qui est en effet plus problématique, c’est d’une part de croire, ou de laisser croire, qu’une campagne d’e-mails pourrait suffire à influer sur l’orientation pro-nucléaire du parti socialiste.

    Certes, nous pouvons être d’accord avec l’analyse qui est faite par le réseau de l’accord PS-EELV. De reculs en reculs –d’abord la sortie du nucléaire, puis l’arrêt de l’EPR, puis un certain flou autour du MOX-, les négociateurs verts se sont laissés engluer dans une logique de compromis qui tourne le dos à l’arrêt du nucléaire.

    Mais surtout, du point de vue du fonctionnement du réseau, la campagne d’interpellation menée avant l’accord tourne le dos au pluralisme interne. Ce pluralisme est bien entendu celui de ses associations adhérentes, mais également celui des organisations politiques qui participent à ses activités. En se faisant le porte-voix d’EELV dans ces négociations, le réseau rompt avec ce pluralisme, en indiquant que le débouché politique des luttes antinucléaires se trouve seulement chez EELV, et donc dans l’accord avec le PS. Quelle sera la prochaine étape ? Un appel à voter Eva Joly à l’élection présidentielle parce qu’un score élevé de cette candidate fera pression sur le PS ? Ce serait logique avec ce qui vient d’être fait, mais serait alors un motif de rupture avec les autres composantes politiques du réseau.

    Nous invitons donc les administrateurs du réseau Sortir du Nucléaire à revenir sur cette stratégie subordonnée aux négociations entre partis politiques et à redevenir le cœur de dynamisation et d’impulsion des luttes antinucléaires (civil et militaire).

    Amitiés antinucléaires,


    Les Alternatifs,
    Alternative Libertaire,
    Fédération Anarchiste,
    Nouveau Parti Anticapitaliste
    Lien permanent Catégories : nucléaire, politique 1 commentaire
  • Europe Ecologie Les Verts et le puçage RFID dans les transports : du lard ou du cochon ?

    Réaction du collectif brestois anti-sécuritaire suite au point presse de rentrée du groupe brestois d’Europe Ecologie Les Verts (EELV). Les militant-e-s écologistes brestois invitant les citoyens à les juger sur leurs “actes et sur leurs votes”, nous les prenons à la lettre et au mot sur la méthode.

    Le Collectif brestois anti-sécuritaire s’interroge sur la nature réelle du positionnement du groupe local Europe Ecologie  Les Verts concernant l’introduction prochaine de cartes à puce à radiofréquence sans contact sur le réseau Bibus. Si nous nous félicitons d'entendre ses représentants relayer aujourd’hui notre alerte concernant la technologie RFID permettant la traçabilité des citoyens, nous n’oublions pas les propos tenus quelques jours plus tôt par Michel Joanny lors de la projection/débat autour du film “RFID : police totale” que nous avions organisé à Brest. L’insistance avec laquelle l’élu communautaire d’EELV chargé des transports à BMO à nous faire remarquer que ce choix technologique est soutenu par les élus d’EELV de la communauté urbaine ne nous a pas échappé. Les élus d’EELV du bureau communautaire de BMO ont d’ailleurs pour leur part clairement validé fin mai 2010 l’achat des systèmes de billettique en question. La même démarche d’équipement a aussi été validée à Quimper et Lorient par les élus d’Europe Ecologie. Par ailleurs les élus écologistes du conseil régional  de Bretagne n’ont marqué aucune opposition à l’engagement de 1,1 million d’euros par la Région pour équiper le réseau TER du même type de technologie. Ailleurs en France, à l’image de Lille, c’est aussi un élu EELV qui s’avère être chef de file pour porter le dossier de la mise en place de ces cartes à puces de l’opérateur Kéolis. La mobilisation croissante pour alerter contre ce puçage généralisé à quelques mois de scrutins nationaux majeurs justifie t-il aujourd’hui à Brest ce grand écart entre les votes et les discours du groupe local d’EELV comme ce fut le cas en son temps avec le dossier des opaques et invérifiables ordinateurs de vote toujours d'actualité ?

    rfid.jpgNous rappelons au groupe brestois d’EELV que l’introduction du fichage et du traçage des citoyens via les puces RFID n'est pas l’exclusive des parlementaires UMP et de leur projet de carte d’identité biométrique. En la matière, la gauche plurielle avec son soutien aux projets de cartes de transport RFID a aussi sa croix à porter. Le collectif brestois anti-sécuritaire en profite pour indiquer aux socialistes finistériens qu’ils ont clairement dénoncé “les possibilités de dérives” de la carte d’identité biométrique défendue par les parlementaires UMP, mettant en avant la problématique des RFID : “Sous couvert de lutte contre les fraudes, les Français seront fichés” (Cap Finistère – 22 juillet 2011). Raison de plus pour abandonner dès aujourd’hui les projets de puçage des usagers des transports en commun actuellement en cours ici et ailleurs. Le collectif brestois anti-sécuritaire ne se laissera pas duper ni distraire par les argumentaires et les discours d’enfumage des élus et des industriels à l’intention de la population, et encore moins au renvoi du débat sur la question du fichage généralisé à l’après législatives comme le préconise les socialistes finistériens.

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo"
    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Souriez, vous êtes pucés !

    Les systèmes à puces informatiques gagnent du terrain dans plus d’une centaine de villes. En toute discrétion…

    canard enchainé,rfid,puces,big brother,keolis,veolia transports,lille,paris,rennes,brest,quimper,lorient,ps,verts,alternatifs,cnilLes puces RFID (Radio Frequency Identification), vous connaissez ? Mais si, voyons, c’est ce que contiennent les passes Navigo qui permettent aux usagers du métro parisien de passer le tourniquet sans s’arrêter : même pas besoin d’enlever le morceau de plastique dans son sac, on est reconnu à distance, nom, prénom, adresse, date de naissance, coordonnées. Aujourd’hui, en France, ce sont pas moins de 107 villes ou agglomérations qui sont déjà dotées d’un système identique : Pastel à Toulouse, Korrigo à Rennes, AvanTag à Grenoble… Et ces sésames électroniques sont en train de s’étendre aux régions entières. Exemple dans le Nord-Pas-de-Calais, où la carte RFID, Pass Pass de Lille (première ville Française du « tout-billettique ») va permettre, mi-2012, aux usagers de Lens ou de Valenciennes de partir de chez eux en Bus ou en TER, puis d’enchaîner avec le métro, le tramway, les vélos de ville ou les voitures en autopartage de l’agglomération lilloise. Comme ces systèmes à puces poussent les usagers à laisser leur bagnole au garage pour utiliser toute cette palette de transports en commun, ils sont considérés comme super-écolos, la preuve : dans le Nord-Pas-de-Calais ainsi qu’en Bretagne, ce sont les élus Verts qui les défendent, sans se soucier que « le gros point noir de ce système c’est quand même la protection de l’identité des usagers » comme le rappelle Christophe-Alexandre Paillard, directeur des affaires juridiques, internationales et de l’expertise à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés).

    C’est vrai qu’en 2009, Keolis, la boîte de transports publics qui gère la carte KorriGo à Rennes, a écopé d’un avertissement de la Cnil pour sa vison très exotique des libertés individuelles. Coordonnées bancaires conservées malgré la résiliation de la carte, données personnelles stockées éternellement (avec date, heure et lieu de passage), alors qu’elles doivent être détruites sous quarante-huit Heures, politique de conservation des données clients totalement aléatoire (des mots de passe utilisateurs notés sur des Post-it, collés sur l’écran des ordinateurs et donc à la merci du premier hacker venu), etc. Du grand art. Jean Claude Vitran, spécialiste de ces questions à la LDH : « C’est logique, ces boites n’en ont rien à faire des libertés individuelles. »

    Visiblement, ce genre de pratique n’a pas l’air d’émouvoir le ministère de l’industrie qui a calculé que ce « marché à potentiel énorme » allait dépasser les 13 milliards d’euros en 2013 et se félicite que la France soit pour l’heure au 6e rang mondial des porteurs de projets RFID. Etant donné que le pays abrite plusieurs leaders mondiaux (STMicroelectronics, Morpho), on peut sûrement faire mieux… D’ailleurs, tout le monde est prié de s’y mettre : l’Etat, qui s’est doté dès 2009 d’un centre national de référence (CNRFID), a lancé fin mai un appel à projet de 20 millions d’euros pour développer les RFID dans neuf villes pilotes. Sa nouvelle trouvaille : le déploiement des services mobiles « sans-contact ». En clair, la puce RFID directement intégrée dans les téléphones portables de nouvelle génération qui permettent, en tapotant dessus, de réserver une place de parking, de prendre les transports urbains, de payer un vélo de location, l’entrée à la piscine municipale, au théâtre, etc.

    Nice, la ville de l’aimable ministre Estrosi, est pionnière en la matière. Depuis 2010, le sans-contact y fait rage. 3000 téléphones pucés y sont déjà d’ailleurs en circulation. Mais, en dehors des transports en commun, la mayonnaise a du mal à prendre : « dans le réseau de 700 commerçants affiliés en décembre, il n’y a pas eu une seule transaction via le mobile » (« Les Echos », 14/1). Pas grave, les Bouygues, Orange, SFR se frottent déjà les mains et espèrent avoir écoulé d’ici à la fin de l’année 1 million de mobiles mouchardisés. « On va tous se retrouver avec des prothèses électroniques qui vont nous tracer au quotidien et en continu. Et qui communiqueront nos infos personnelles à notre insu », commente un membre du groupe grenoblois Pièces et main d’oeuvre (PMO). « C’est vrai, surtout que la RFID est très liée à la reconnaissance biométrique et à la géolocalisation, note Jean Claude Vitran de la LDH. Cela signifie que, lorsqu’on prendra les transports en commun ou qu’on se baladera avec son portable en poche, dès qu’on passera devant une affiche publicitaire, on sera directement et personnellement interpellé par la pub. »

    Et dire que l’on nous promet pour demain des vêtements devenus « intelligents » et de nourrissons équipés de bracelets électroniques pour éviter les rapts dans les maternités : de quoi rêver!

    A l’heure actuelle, pas la moindre réglementation au niveau de la protection des données. Bon, il est vrai que l’Europe est en train de plancher mollement dessus et qu’une directive pourrait voir le jour en novembre. Mais elle ne devrait guère entraver la dynamique du progrès triomphant. « Comme il n’y a jamais eu le moindre débat de société sur les RFID, les gens n’ont pas du tout conscience de l’enjeu. C’est donc un choix imposé. » s’énerve un militant du collectif brestois antisécuritaire. « Pour le moment, le fichage est surtout commercial, mais c’est vrai qu’on a l’impression d’assister au retour de ce bon vieux Big Brother », conclut le représentant de la Cnil. Allez, allez, souriez, vous êtes pucés…

    Professeur Canardeau, Le Canard enchaîné, 27 juillet 2011

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    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

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