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  • Qu'ils s'en aillent tous ! *

    Communiqué des Alternatifs du 8 octobre 2010

    arton376-75f97.jpgLes Alternatifs sont partie prenante de la mobilisation pour le retrait de la contre-réforme des retraites, amorcée au printemps et amplifiée depuis la rentrée de septembre. Cette contre-réforme, semblable à celles d’autres pays de l’Union Européenne, s’inscrit dans le cadre des politiques néo-libérales et des objectifs de l’oligarchie financière visant à faire payer la crise capitaliste aux peuples, comme on l’a déjà vu par exemple en Grèce.

    * Ce slogan est celui du peuple argentin mobilisé en 2001 contre la politique antisociale de son gouvernement corrompu et du FMI.

     Cette contre-réforme est d’ores et déjà en échec : même s’ils sont assénés depuis longtemps et largement relayés par la grande majorité des média, les arguments gouvernementaux totalement mensongers sur le plan démographique et économique n’emportent toujours pas l’adhésion de l’opinion publique. Le succès des grèves et manifestations des 7 septembre, 23 septembre et 2 octobre se prolonge et la grève générale reconductible apparaît de plus en plus comme une perspective nécessaire pour développer le rapport de force.

    Pour les Alternatifs, cette mobilisation pour la défense des retraites est complémentaire de la résistance citoyenne contre les politiques sécuritaires, xénophobes et racistes du pouvoir, accentuées cet été à l’échelle du pays avec les expulsions des Roms.

    Les objectifs de l’oligarchie financière exigent, de son point de vue, la mise en place d’un Etat autoritaire et c’est le sens de ces politiques sécuritaires, xénophobes et racistes, qui tentent de monter les différentes catégories de travailleur-euse-s les un-e-s contre les autres, qui désignent des boucs émissaires et essaient de détourner l’attention de la guerre sociale menée par ce pouvoir. Voilà pourquoi cette mobilisation et cette résistance sont inséparables ! Jamais le discrédit de ce pouvoir au service de l’oligarchie financière n’a été aussi grand, particulièrement dans les milieux populaires. Oui, ce pouvoir est illégitime et l’idée même de supporter ses coups jusqu’en 2012 est maintenant devenue insupportable à des millions d’hommes et de femmes de ce pays.

    Tous les ingrédients d’une crise politique sont désormais réunis.

    Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la démission de Sarkozy et de son gouvernement, c’est la dissolution de l’Assemblée Nationale et la mise en route d’un processus constituant basé sur des institutions réellement démocratiques.

    Au projet de la droite et à la marchandisation généralisée, opposons un projet alternatif basé sur le partage des richesses, la réduction massive du temps de travail (« du temps pour vivre, du travail pour toutes et tous »), la démocratie active et l’égalité des droits entre toutes et tous, un autre type de développement à priorité sociale et écologique et des relations égalitaires entre le Nord et le Sud.

    Lien permanent Catégories : luttes, politique 0 commentaire