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zone humide

  • Le serment des bâtons

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    Dès notre plus tendre enfance, le bout de bois, puis le bâton, prolongent notre main, en un outil incomparable... Bâtons de l’exploration prudente, pour sonder d’éventuels dangers... Pilons heurtant le riz ou le manioc dans les mortiers, qui scandent la vie quotidienne de tant de villages, en Afrique ou ailleurs... Bâtons pour rouir le chanvre, pour fouler la laine, pour remuer la lessive... comme l’ont fait nos parents... Bâtons du voyage et de l’échange, de celui du colporteur aux mats des plus grands voiliers, qui assuraient partout dans le monde la circulation des cultures.

    Bâtons qui nous rassurent et nous soutiennent quand les problèmes ou l’âge sont là, sous forme de tant de cannes... Bâtons de la protection et de la défense, en particulier des troupeaux, ici pour déplacer les vaches, là pour la transhumance des brebis ou contre les prédateurs... bâtons des palissades...bâtons qui maintiennent nos dunes... Bâton du pèlerin... bâton de l’engagement... bâtons de la parole partagée... Oui les bâtons accompagnent nos vies. Et c’est la symbolique de tous ces usages du bâton que nous portons ensemble ce 8 octobre.

    Mais bien sûr les bâtons nous parlent aussi de colère et de révolte. Ceux des innombrables jacqueries paysannes qui ont émaillé et construit notre histoire. Et il n’y a pas si longtemps, les paysans du Larzac ont préféré le chant de leurs bâtons de bergers aux bruits de bottes de l’extension d’un camp militaire. Ce qui nous menace ici n’est plus un camp, mais la voracité sans fin des multi-nationales prêtes à toutes les destructions pour la croissance de leurs profits. Ce sont les appétits personnels de leurs soutiens politiques. Ce sont eux qui sont responsables de l’opération César il y a quatre ans déjà, opération que nous avons fait collectivement échouer, ceux qui sont coupables de la mort de Rémi Fraisse. Nous ne pouvons oublier !

    Pas plus que nous ne pouvons ignorer dans la période présente, les menaces et indices d’une agression prochaine de la zad, en vue de l’évacuer totalement et de la détruire. En ce 8 octobre, nous saisissons nos bâtons symbole de notre détermination, en tant qu’outils de protection de cette zad que nous aimons : ce que nous souhaitons, c’est que ce message de détermination soit si massif, porté si puissamment par la population, qu’il résonne si fort qu’il puisse éliminer la menace. Selon les choix des personnes ou collectifs qui les amènent ici, ces bâtons sont anonymes ou identifiés de différentes manières. Mais tous sont porteurs de notre engagement commun à ne pas abandonner cette zone au béton et aux avions.

    En les plantant ici aujourd’hui, de manière publique et solennelle, nous scellons dans le sol de Notre Dame notre serment collectif, de venir, en cas d’agression de la zone, les reprendre ici face aux forces du désordre, et de participer à la défense à laquelle nous nous sommes préparés, dans la diversité de nos choix et capacités. Et s’il nous est impossible de rejoindre la zone, nous participerons, dans la France entière et bien au-delà, patout où nous serons, aux actions déjà en préparation.

    Nous sommes convaincus que la force collective de personnes déterminées, sûres du bien-fondé de leur positionnement, peut encore faire entendre raison à tous ceux qui, à l’instar de Vinci et des élus corrompus, choisissent l’unique objectif du profit maximum pour quelques-uns.

    Nous ne nous soumettons ni à la loi du profit, ni à celle du plus fort. Avec Michel Tarin - habitant de Notre-Dame-des-Landes décédé en 2015, ancien du Larzac, qui à mené, avec d’autres, une grève de la faim de 28 jours en 2012 - qui souhaitait tant que résonne le chant de nos bâtons, ensemble nous répétons : « nous sommes là, nous serons là... »

    En ce 8 octobre, nous saisissons nos bâtons, symbole de notre détermination et outil de protection de cette ZAD que nous aimons. En les plantant aujourd’hui, nous scellons dans le sol de Notre-Dame-des-Landes notre serment collectif de revenir, si nécessaire, défendre la ZAD. Nous ne nous soumettons ni à la loi du profit, ni à celle du plus fort : nous sommes là, nous serons là !

  • 8 octobre 2016 - Notre-Dame-des-Landes - Que résonnent les chants de nos bâtons !

    Manif – Construction – Fête

    Notre-Dame-des-LandesAcculé par les mobilisations massives des 9 janvier et 27 février, le gouvernement a organisé en juin une consultation biaisée. Se croyant forts du résultat de cette mascarade, les pro-aéroport et le premier ministre ont confirmé leur intention de procéder cet automne à l'évacuation et à la destruction de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, de ses cultures, de sa faune et de sa flore, de ses habitats et activités ainsi que des liens entre toutes celles et ceux qui se sont attaché.es à ce bocage. Ces déclarations font fi de la situation juridique du dossier puisqu'entre autres les autorisations de travaux ne sont toujours pas  accordées.

     Les porteurs du projet ne semblent pas avoir non plus mesuré la détermination de celles et ceux qui  habitent ce bocage, des militant.es engagé.es à leurs côtés, le soutien dont ce mouvement bénéficie dans la région et bien au-delà, ainsi que l'implication des comités locaux. Ces 2000 ha de bocage et ce qui s'y vit sont aujourd'hui porteurs d'espoirs indéracinables face au saccage du vivant, des terres agricoles et à la marchandisation du monde. Il est impensable qu'ils disparaissent !

    A l'initiative de l'ensemble du mouvement d'opposition au projet d'aéroport, nous marquerons donc le 8 octobre notre volonté commune d'empêcher toute agression contre la ZAD et tout démarrage des travaux. En écho à bien d'autres luttes paysannes, comme au Larzac, nous ferons résonner le sol de milliers de bâtons. Nous les laisserons sur place, en nous engageant ensemble à venir les reprendre, en cas d'intervention, et à défendre la ZAD, ses habitant.es, paysan.nes et l'avenir qui s'y construit.

    Nous monterons également ensemble un hangar dont les éléments ont été fabriqués durant l'été sur la ZAD par des dizaines de charpentier.es. Cette oeuvre collective concrétisera notre volonté de nous organiser pour la résistance en créant un lieu qui sera une base d'appui en cas de tentative d'expulsion, autant qu'une structure commune pour le futur.

     Convergeons vers Notre-Dame-des-Landes le 8 octobre 2016, 
    Rendez-vous à 10h dans le bocage, à pied, en tracteur ou à vélo. 
    Que chacun-e apporte son bâton, sculpté, décoré et le mette dans les roues du projet. 
    Tous et toutes ensemble, empêchons l'aéroport !

    - Plus d'infos sur les sites acipa-ndl.fr et zad.nadir.org

    - Cars et propositions de covoiturage : http://annonces-ndl.org 

    - Evènement Facebook à partager : https://www.facebook.com/events/1579541885674902/

     

  • APPEL : Notre-Dame-des-Landes – Samedi 27 février 2016 - Mobilisation générale

    ACIPA-27022016.jpg

    >> Le car au départ de Brest est complet <<

    Recherche ou offre de covoiturage sur www.annonces-ndl.org/

    Face aux menaces du gouvernement, le mouvement anti-aéroport est plus dense et vivant que jamais. En témoignent la mobilisation en urgence de 20 000 personnes et près de 500 tracteurs sur le périphérique nantais le 9 janvier, les actions de blocages et mobilisations paysannes qui ont suivi, le rassemblement devant le tribunal de Nantes et les multiples manifestations dans des dizaines d'autres villes en France et au-delà.
     
    La résistance à Notre-Dame-des-Landes est aujourd'hui devenue emblématique de tant d’autres luttes contre les destructions environnementales et sociales, de tant de combats face à la disparition des terres agricoles ou aux causes du changement climatique. Elle marque un refus ferme de la marchandisation continue du territoire et de nos vies. Ce qui se construit sur la ZAD est porteur d'un immense espoir parce que s'y inventent d’autres manières d’habiter le monde, de cultiver, de créer et de s'organiser en commun. Les 30 et 31 janvier, c'est un millier de personnes qui sont venues participer à plus de 30 chantiers simultanés pour renforcer ce que Vinci voudrait détruire. En ces temps d'état d'urgence en passe de devenir perpétuel et d'atteinte prolongée aux libertés publiques, la détermination qui anime le bocage est un encouragement contagieux à ne pas se résigner.

    Mais le 25 janvier, le juge des expropriations a prononcé l'expulsion des paysan-ne-s et habitant-e-s légaux de la ZAD : immédiate pour les exploitations agricoles, sous deux mois pour les habitations.  Les quelques 200 nouvelles personnes qui, depuis 2007, se sont installées sur la ZAD pour y vivre et la protéger, sont, elles aussi, susceptibles d'être délogées par la force. La décision de passer à l'acte est aujourd'hui entre les mains du gouvernement.
     
    Hollande s'était engagé à attendre la fin des recours juridiques contre le projet d'aéroport. Ceux-ci ne sont pas épuisés : les recours contre les arrêtés loi sur l'Eau et Espèces Protégées sont en appel, une procédure de pré-contentieux est encore pendante devant la Commission Européenne. Pourtant, Valls, de son côté, martèle toujours sa volonté d'expulser la ZAD et de démarrer les chantiers à court terme, confortant les porteurs du projet. De premiers travaux de défrichage sont censés commencer avant la mi-mars.
     
    Si la pression sur l'ensemble de la zone est aujourd'hui plus forte que jamais, il n'est pas question de partir et de laisser la place aux tractopelles de Vinci, ni de vivre continuellement avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Il n'est pas non plus question de diminuer notre propre pression sur les porteurs du projet et le gouvernement.
     
    Au contraire, c'est maintenant qu'il faut enfin gagner l'abandon du projet d'aéroport par notre mobilisation ! Dans le bras de fer qui s'est engagé, la puissance du mouvement dans la France entière pendant les semaines à venir va être décisive. Toutes les composantes de la lutte appellent donc à multiplier les actions de solidarité, en préambule d'une journée de mobilisation massive et générale le 27 février. Cette journée aura pour mot d’ordre l’arrêt des menaces d’expulsion sur les paysan-ne-s et habitant-e-s de la ZAD, ainsi que l’abandon définitif du projet d’aéroport. Nous invitons tous les comités et soutiens à relayer très fortement l'appel pour cet événement et à organiser des bus et convois pour s'y rendre.
     
    Nous nous rassemblerons le 27 février en fin de matinée, précisément là où les travaux sont censés commencer, pour y faire la démonstration concrète de notre capacité à les bloquer. Nous convergerons ensuite vers une grande fête pour l'avenir de la ZAD. Les différentes heures exactes de rendez-vous et points de départ des cortèges seront précisés par la suite.
     
    Celles et ceux qui habitent et cultivent la ZAD ne la quitteront pas !
    Il n’y aura jamais d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes !

    Signataires de ce texte :

    • des membres de la Coordination des opposants : ACCV, ACIPA, ADECA, Agissons Pour l’Avenir, ATTAC, CéDpa, CELA, EELV , Ensemble ! 44 et Ensemble ! national,  Greenpeace France, MEI 44, Décroissance-MOC,

    • M’PEP, Nature Avenir, NPA 44 et NPA national, OBSLAB, Parti de Gauche 44 et PG national, Rezé à Gauche Toute, Solidarités Ecologie, Sèvre propre 2015, Union Syndicale Solidaires 44, Vertou écologie Solidarité, ….

    • le COPAIn 44 (Confédération Paysanne 44, CIVAM, GAB44, Manger Bio, Accueil Paysan, Terroirs 44)

    • des occupant-e-s de la ZAD

    • l’assemblée du mouvement réunie le 2 février

    • Les Naturalistes en lutte

    • des comités de soutien : CAAC, le collectif NDDL/Plateau de Saclay dans le 91, Collectif Vigilance Aéroport Pays de Redon et de Vilaine,  Le collectif Alsace NDDL, comite soutien ZAD-Catalunya!, Comité de Chantenay, Le collectif Sud Loire Vertou, le collectif de Chemillé, le comité bigouden, comité NDDL du Comminges (sud de la Haute-Garonne, 31), collectif d'opposants à l'aéroport de Notre Dame des Landes du pays de Saint-Malo,  le collectif des buzug du Trégor (22), Le comité Sud Vilaine, Comité NDDL 63 (Puy de Dôme), Le Comité de soutien de Ploërmel (Morbihan), …

    • des organisations diverses : Alternatives et Autogestion, Les Amis de la Confédération Paysanne, Nantes est une fête, Génération Ecologie, La Fédération de Vendée du Parti Communiste Français, Initiatives Décroissantes pour le Climat, Place au Peuple-FDG44, Ami-e-s du Front de Gauche de l'Est du Morbihan, UTOPIA, " Restons  fermes ", « collectif Bon pied bon oeil",

  • Stop au barrage d'irrigation de Sivens !

     

    Pétition initiée par Agir Pour l'Environnement


    Dans le Tarn, à proximité de Sivens, un nouveau grand projet inutile de barrage dédié à l'irrigation du maïs et financé sur fond public à hauteur de 8,4 millions d'euros menace une zone humide classée « remarquable » située au Testet.

    Stop à l’artificialisation des terres agricoles
    PS-Sivens.jpgAlors que l'artificialisation des terres agricoles ne cesse de s'accroître pour représenter 9,1% du territoire national, les promoteurs de ce projet de barrage s'apprêtent à déboiser une vaste zone de 40 hectares, dont 13 hectares de zones humides. Stop à la destruction de cette zone humide Une centaine d'espèces animales protégées ont été identifiées sur ce site. Comme de mauvaise coutume, les « déstructivistes » au pouvoir se proposent de créer de toute pièce de nouvelles zones humides au titre de mesures compensatoires. Dans le cerveau étriqué d'un bureaucrate, rien n'est aussi simple que de déplacer une zone humide et des espèces menacées. D'un clic de (chauve)souris, les salamandres, couleuvres et autres pipistrelles sont exfiltrées de la zone à bétonner et réimplantées artificiellement dans une nouvelle zone. Simple. Trop simple !!!

    Stop au modèle agricole productiviste
    Ce barrage est d'autant plus contestable qu'il va de pair avec un modèle agricole productiviste faisant la part belle au couple infernal « maïs / élevage industriel /nitrate /algues vertes ». Cette plante, inadaptée à nos latitudes nécessite une très forte consommation d'eau et d'intrants chimiques. Ineptie agronomique, le maïs oblige les agriculteurs à puiser dans les nappes phréatiques et cours d'eau. Aujourd'hui, l'agriculture absorbe plus de 70 % de l'eau consommée. Pour faire pousser un kilo de maïs, il faut entre 238 et 454 litres d'eau ! Pire, le maïs laisse la terre à nu pendant une très grande partie de l'année, créant les conditions du ruissellement, de l'érosion des terres arables et des inondations à venir.

    Stop à la répression des militant-es opposé-es à ce barrage
    Depuis plusieurs semaines, cet énième grand projet inutile cristallise l'opposition de militant-es mobilisé-es. Ces derniers sont confronté-es à un déploiement de force et de violence policière que les zadistes de Notre-Dame des Landes n'ont que trop bien connu. Au Testet avec ce projet de barrage comme à Drucat avec le projet de ferme-usine des 1000vaches, ce modèle agricole dépendant du maïs et du soja vacille. Pour que la transition agricole que nous appelons de nos voeux voie enfin le jour, ces grands projets inutiles doivent être abandonnés. 

     Stop au barrage d'irrigation de Sivens :

     Signez pour défendre la zone humide du Testet !

    S'informer :

    Collectif de sauvegarde de la zone humide du Testet

    Collectif Tant qu'il y aura des Bouilles

    La bataille pour sauver la zone humide du Testet - Dossier du journal Reporterre

    Barrage de Sivens : un projet d'intérêt général ?
    Par Les Amis de la Terre

    Ségolène Royal ne connait pas le dossier du Testet et s'en lave les main. 
    Par Barnabé Binctin - Reporterre -  05 septembre 2014

  • Le Testet - Notre-Dame-des-Landes, même combat !

     Communiqué de presse du Collectif brestois
    de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes

     

    En soutien à la mobilisation contre la destruction de la zone humide du Testet dans le Tarn et dénoncer les violences policières toujours en cours, le Collectif brestois de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes appelle à un rassemblement

    le lundi 8 septembre 2014 à 18h30
    Place de la Liberté à Brest.

    coup-de-latte1.jpg?w=820Lundi 1er septembre 2014, le Conseil Général du Tarn a décidé de passer en force avec le soutien du nouveau Préfet pour amorcer les travaux du barrage de Sivens. Le déboisement en limite de la zone humide du Testet (bassin versant du Tescou au Nord-Ouest du Tarn) a commencé sous la protection d’environ 200 CRS et gendarmes.

    Plus de 200 opposantssont présents sur place pour s'opposer à l’avancée des tronçonneuses.

    Comme sur la Zone à Défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes en octobre 2012, la police frappe et gaze les opposant-e-s pour imposer un projet nuisible de plus.

    S'informer :

    - Collectif de sauvegarde de la zone humide du Testet

    -Collectif Tant qu'il y aura des Bouilles

    - La bataille pour sauver la zone humide du Testet - Dossier du journal Reporterre

    - Barrage de Sivens : un projet d'intérêt général ?
    Par Les Amis de la Terre

    - Ségolène Royal ne connait pas le dossier du Testet et s'en lave les main. 
    Par Barnabé Binctin - Reporterre -  05 septembre 2014