Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Après le déficit de Brest 2004, la gratuité d'accès en question

Devrait t-on dorénavant tous les quatre ans demander aux contribuables brestois de compenser les mauvais choix de gestion des " élus-organisateurs" ? Assurément non. Gratuité ou tarif raisonnable d'entrée (sept ou huit euros par exemple), la question mérite d'être débattue si l'on souhaite pérenniser ce rendez-vous qui participe manifestement à mettre en valeur les atouts touristiques de Brest et de sa région. Cependant, il serait bon de rappeler que ce type d'événement résulte au départ d'un choix politique et reste en parti financé à divers niveaux par les collectivités territoriales (Ville de Brest, CUB, Région, Département). De fait, l'accès pour toute la population devrait être un objectif pour les responsables de la Ville de Brest. Il est clair que les tarifs d'entrée pratiqués jusqu'à présent ont contribué à exclure les familles les plus modestes pour qui le prix d'une place de cinéma reste encore un luxe. Comment en effet accepter que la moitié des visiteurs soient des privilégiés (300 000 personnes tout de même ) bénéficiant d'un accès gratuit et que les autres visiteurs aient dû mettre la main au portefeuille. L'on ne peut pas ignorer que d'autres villes proposent aujourdhui la gratuité d'accès pour le même type de manifestation, la ville de Rouen par exemple bénéficiant de la proximité de la capitale.

Fête populaire ou barnum commercial ?
Si un accès gratuit aux manifestations maritimes à Brest doit être au cœur des réflexions cela ne doit pas être en aucun cas, comme le préconise la droite brestoise, au profit d'une augmentation du nombre d'entreprises privées présentes sur le site au risque que les rassemblements de vieux gréements ne deviennent que de vulgaires barnums commerciaux ayant simplement pour alibi le patrimoine maritime. On ne trompera pas lontemps nos visiteurs. Tirons enfin les leçons des sévères déficits budgétaires de " Brest 2000 " et " Brest 2004 " . En soit, à Brest les rassemblements maritimes doivent retrouver le caractère festif et populaire des premières éditions qui avait contribué à leurs notoriétés. S'enliser aveuglément dans une dérive marchande et déficitaire c'est sans conteste condamner à terme cette manifestation.

Cap vers... Brest 2009

Prévue théoriquement en juillet 2008, la date de la prochaine édition de la fête maritime brestoise devrait se télescoper avec celle de " l'Armada " de Rouen qui ne pourrait se dérouler selon les organisateurs rouanais en 2007 en raison entre autre de coefficients de marée défavorables à cette époque de l'année. Cependant, pourquoi la manifestation brestoise n'aurait t-elle pas lieu en juillet 2009 ? S'orienter sérieusement vers un changement dans l'intervalle entre les futures éditions (passer de quatre à cinq ans) n'aurait que des avantages d'un point de vue budgétaire. En effet, sur la base d'une annualisation du subventionnement (collectivités, partenaires...), cela aurait pour conséquence d'augmenter de façon mécanique le budget alloué à la manifestation. Une façon d'envisager de façon réaliste et responsable la pérennisation de cette manifestation à Brest. De plus, en prenant l'initiative d'une programmation de la fête brestoise en 2009, le Maire François Cuillandre pourrait s'honorer de rendre la politesse aux organisateurs de " l'Armada " de Rouen qui en 2003 avaient avancés d'une année la date de leur rassemblement maritime initialement prévue en ... 2004.

Commentaires

  • Au final, afin de conserver la concordance avec la manifestation organisée à Douarnenez tous les deux ans (années paires), les fêtes maritimes à Brest devraient se dérouler tous les 6 ans.

    La gratuité serait de fait largement financée.

Les commentaires sont fermés.