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Je ne suis pas candidat aux prochaines municipales à Brest

arton1355-8cba8.pngA la fois amusé et agacé, j'ai été surpris de lire dans les colonnes de Ouest-France du mercredi 13 novembre que mon nom apparaissait comme probable chef de file d'une liste « Front de gauche » à Brest pour les municipales de mars prochain.

Je me permets de démentir cette information. Je ne serai présent sur aucune liste aux prochaines municipales. J'ai pris mes distances avec le projet de liste initiée par le PG, la FASE et la GA (Gauche Anticapitaliste) car fermée au label électoral « Front de gauche » et à sa rhétorique. Regroupement politique totalement illisible à Brest, fut t-il restreint comme c'est le cas dans la cité du Ponant où le « Front de gauche » s'affiche divisé aux yeux des brestois. Le double discours du trio PG, FASE et GA à l'intention du PCF, oscillant entre règlement de compte pour les municipales et main tendue en vue du scrutin des Européennes, ne contribue pas non plus à la compréhension et la clarification et du paysage politique local et régional. Dans l'affaire, le PCF breton doit choisir ses alliés une fois pour toute au lieu de nous jouer régulièrement la carte des alliances électorales bissextiles en fonction des places à prendre. A faire constamment le grand écart, on s'abîme le parti.

Pour en revenir à la liste « Front de gauche », à mon sens, c'est une erreur pour la gauche radicale brestoise de vouloir aujourd'hui réduire le scrutin municipal à un réceptacle à « colères » comme le suggère le nom de sa liste. C'est se tromper d'élection. Pas sûr que les brestois en attente d'une véritable alternative à gauche à Brest y retrouve ses petits.

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