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alternatifs - Page 6

  • Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons

    Communiqué de presse des Alternatifs Bretagne



    tous-puces.jpgL'état policier, l'UMP l'a rêvé et légiféré avec la loi d'orientation de prévention de la sécurité intérieure LOPPSI 2. Dans les faits, les municipalités colorées gauche plurielle s'affichent sournoisement comme de zélés partenaires. A l'image de ce qui se trame aussi dans les tuyaux à Lille, les élus des communautés urbaines de Brest, Quimper et Lorient veulent désormais pucer les bretons comme du bétail. Ces collectivités envisagent d'introduire un système de billétique par carte à puce lisible à distance dans leurs réseaux de transport en commun respectifs (carte "Korrigo"). Ces cartes à puce sans contact permettront de tracer et d'enregistrer tous les déplacements des usagers. Il sera désormais possible de savoir précisément qui se trouve où et à quelle heure sur le réseau ! Même à jour d'abonnement, les usagers seront tous désormais présumés fraudeurs et auront obligation de s'auto-contrôler en renonçant à leur droit légitime d'aller et venir anonymement ! Dans un contexte de surenchère sécuritaire permanent, qui pourra désormais préserver à l'avenir les citoyens de l'abus de tels fichages ?

    Les Alternatifs de Bretagne appellent à un moratoire sur les projets d'équipement en cours et à l'instauration d'un vrai débat national sur l'impact de l'introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de tous les jours.

    Les Alternatifs de Bretagne s'interrogent sur l'aveuglement de la Région Bretagne à vouloir déployer la carte à puce de l'industriel Kéolis à l'ensemble du réseau TER, routier et ferroviaire breton sans s'être posé la question de l'incidence de ce système de billettique en terme d'atteinte à la vie privée des usagers.

    Les Alternatifs de Bretagne s'inquiètent de voir les différentes collectivités bretonnes concernées envisager de reprendre à leur compte des pratiques tarifaires discriminatoires ou commercialement condamnables afin à l'avenir d'inciter les usagers à faire le choix de l'achat d'un passe nominatif par rapport à un passe anonyme. Pratiques qui ont pourtant été dénoncées à plusieurs reprises par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) dans de nombreuses villes de l'hexagone et particulièrement à Rennes.

    Face à ces dérives technologiques liberticides imposées au nom d'un certains "progrès" ou d'une certaine "image de modernité", les Alternatifs Bretagne réaffirment leur préférence pour le développement de services publics de transports en commun libres et gratuits. La liberté de circuler anonymement doit s'afficher comme un principe constitutionnel à défendre et non être réduit à une simple option commerciale.

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo"

    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire

    Le Collectif brestois anti-sécuritaire (ex collectif 29 contre la loi Loppsi 2) souhaite alerter la population et interpeller les élus sur les risques liberticides et discriminatoires concernant le projet de BMO et de Kéolis de mettre en place un système de billettique utilisant des cartes à puces RFID dans le réseau des transports de la communauté urbaine de Brest.

    tous-puces.jpgLes puces RFID sont de minuscules étiquettes électroniques lisibles à distance. Elles sont de plus en plus utilisées pour tracer les produits de consommation et les animaux. Utilisées par les opérateurs de transport public, les puces RFID peuvent contenir des données personnelles rattachées au nom de l'abonné (nom, prénom, adresse, mail, numéro de téléphone, photo....). Avec l'utilisation de cartes nominatives, la date, l'heure et le lieu des trois dernières validations (qui, quand, où) des usagers seront enregistrées en temps réel par Kéolis.

    L'utilisation de la carte à puce nominative porte atteinte au principe d'aller et venir anonymement. Même à jour d'abonnement, l'usager aura désormais l'obligation de « valider » son titre de transport devant les bornes de contact lors de chaque trajet sous peine d'amende. Porter atteinte à sa propre vie privée devrait t-il être demain la règle à Brest pour les usagers des transports publics?

    Pratiques douteuses
    Si aujourd'hui les opérateurs de transport public proposent aux usagers des cartes anonymes, le Collectif brestois anti-sécuritaire note que dans la pratique tout est fait pour inciter les usagers à  souscrire à un abonnement nominatif permettant le traçage des voyageurs.
    A plusieurs reprises la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) a mis en avant les pratiques douteuses des opérateurs de transport en commun en ce qui concerne la vente de cartes de transport munies de puce RFID : manque d'information sur les passes anonymes, absence de véritable choix pour l'usager entre des déplacements anonymes ou nominatifs, instauration d'un coût supplémentaire pour obtenir un titre de transport anonyme.
    Dans son avertissement adressé à Kéolis Rennes (STAR) en janvier 2009, la CNIL a constaté que de 2006 à 2008, "53 passes anonymes ont été vendus pour 186 650 passes nominatifs"  et que "pour un utilisateur régulier, le passe anonyme revient donc, selon son âge, entre 2,5 et 4 fois le prix d'un abonnement nominatif" !

    discriminations tarifaires
    Le Collectif brestois anti-sécuritaire trouve inadmissible que les usagers bénéficiant de tarifs réduits et sociaux (étudiants, retraités, chômeurs...) soient demain contraints d'acheter un passe nominatif pour conserver leur avantage tarifaire. Par ailleurs, les salariés bénéficiant d'un remboursement intégral ou partiel de leur titre de transport par leur employeur seront contraints à l'acquisition d'un passe nominatif. Pour conserver leur droit à se déplacer anonymement, ces catégories d'usagers n'auront pas d'autre choix que de renoncer à leur avantage tarifaire et devront payer leur titre de transport plein pot ! L'impossibilité pour l'usager de souscrire un abonnement anonyme avec un titre hebdomadaire, mensuel ou annuel apparait contradictoire avec la liberté de choix.

    Un traçage régional en perspective
    En Bretagne, les cartes à puces RFID devraient être mises en place à Quimper fin 2011, à Lorient et à Brest courant 2012. Les villes de Saint-Malo, Vannes et Saint-Brieuc réfléchissent à la mise en place de ce système de billettique. L'objectif à terme pour les collectivités territoriales et Kéolis est de pucer les cartes de transport pour toute la région : bus, tram, métro, TER. La Bretagne, désormais le laboratoire de l'acceptation de la société de surveillance généralisée ?

    Aller plus loin :

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  • Université d’été 2011 des Alternatifs

    Au cœur du projet alternatif : l’écologie

    Nantes et Notre Dame des Landes

    04b3a2819dbc2cf68b52d0364b154073.pngL’université d’été alternative 2011 aura lieu en Loire-Atlantique du jeudi 7 au dimanche 10 juillet. Le thème retenu est l’ECOLOGIE au coeur du projet alternatif. L’hébergement sera assuré à Nantes, les travaux se dérouleront pour l’essentiel également à Nantes, sauf le samedi 9 juillet après midi et soirée où l’Université des Alternatifs se déplacera sur le site du rassemblement de Notre-Dame des Landes. Un transport collectif par car (aller et retour) sera organisé le samedi 9 juillet du site de l’Université d’été à Notre Dame des Landes.

     Parmi les intervenants :
    Sylvain Angerand (les Amis de la Terre), Maxime Combes (UCJS), Ben Cramer (« Le débat stratégique »), Chantal Cuisnier (Sortir du Nucléaire Cornouaille), Stéphanie Treillet (Fondation Copernic), Thierry Folliard (Consom’solidaire), Stéphane Lavignotte (ECOREV, auteur de « La décroissance est-elle souhaitable »), Frederic Lebaron (sociologue, Université de Picardie), Alain Le Sann (association Pêche et Développement), Gustave Massiah (Crid), Baptiste Mylondo (économiste, Utopia et objecteur de croissance) et Olivier Sigaud (chercheur à l’ISIR)

    Ainsi que : J J Boislaroussie, Benoit Borrits, Michel Buisson, Marie-Odile Crabbe, Marie-Christine Gamberini, Maurice Liscouët, Richard Neuville, Pierre Noël et Elodie Vieille Blanchard.
    Et des représentants d’associations de Bouguenais, du Centre d’histoire.

    NDDL :
    3 jours de résistance… Pour un autre choix de société ! Energie/Climat - Souveraineté alimentaire - Justice sociale

    A l’invitation de la coordination des associations et mouvements politiques opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, une réunion nationale avec :

    • des débats : services publics de l’énergie et des transports - Climat/Énergies et Transition - Terres agricoles et Souveraineté alimentaire - Meeting politique national avec des personnalités politiques et un grand meeting national politique et associatif
    • des concerts : HK et les Saltimbanks - IMG - la Choral’ternative
    • Christophe et Jacques - Hungry Freaks Daddy - un Fest Noz
    • un pique-nique des opposants
      Et des stands des associations et partis politiques, des ateliers sur le nucléaire, le gaz de schistes,…

    Les 8, 9 et 10 juillet 2011.

  • Au Japon, comme ailleurs, le nucléaire ça suffit !

    Communiqué des Alternatifs du 12 mars 2011

    Première nation martyre de l’atome militaire au XXe siècle, le Japon risque aujourd’hui de payer un tribut encore plus lourd au nucléaire civil pour avoir cru aux mensonges lénifiants de la nucléocratie mondiale.

    arton441-b1f54.jpgL’explosion ce samedi matin d’un des bâtiments de la centrale de Fukushima Daiishi, avec évacuation de dizaines de milliers de personnes, et dégagement de césium et d’iode radioactifs, a hélas confirmé les craintes d’hier. Mais ce drame menace de n’être que l’amorce d’un enchaînement de catastrophes encore plus dramatique, dans un pays déjà très fragilisé par plusieurs séismes et tsunamis, et toujours à la merci de répliques.

    Lire la suite...

  • Qu'ils s'en aillent tous ! *

    Communiqué des Alternatifs du 8 octobre 2010

    arton376-75f97.jpgLes Alternatifs sont partie prenante de la mobilisation pour le retrait de la contre-réforme des retraites, amorcée au printemps et amplifiée depuis la rentrée de septembre. Cette contre-réforme, semblable à celles d’autres pays de l’Union Européenne, s’inscrit dans le cadre des politiques néo-libérales et des objectifs de l’oligarchie financière visant à faire payer la crise capitaliste aux peuples, comme on l’a déjà vu par exemple en Grèce.

    * Ce slogan est celui du peuple argentin mobilisé en 2001 contre la politique antisociale de son gouvernement corrompu et du FMI.

     Cette contre-réforme est d’ores et déjà en échec : même s’ils sont assénés depuis longtemps et largement relayés par la grande majorité des média, les arguments gouvernementaux totalement mensongers sur le plan démographique et économique n’emportent toujours pas l’adhésion de l’opinion publique. Le succès des grèves et manifestations des 7 septembre, 23 septembre et 2 octobre se prolonge et la grève générale reconductible apparaît de plus en plus comme une perspective nécessaire pour développer le rapport de force.

    Pour les Alternatifs, cette mobilisation pour la défense des retraites est complémentaire de la résistance citoyenne contre les politiques sécuritaires, xénophobes et racistes du pouvoir, accentuées cet été à l’échelle du pays avec les expulsions des Roms.

    Les objectifs de l’oligarchie financière exigent, de son point de vue, la mise en place d’un Etat autoritaire et c’est le sens de ces politiques sécuritaires, xénophobes et racistes, qui tentent de monter les différentes catégories de travailleur-euse-s les un-e-s contre les autres, qui désignent des boucs émissaires et essaient de détourner l’attention de la guerre sociale menée par ce pouvoir. Voilà pourquoi cette mobilisation et cette résistance sont inséparables ! Jamais le discrédit de ce pouvoir au service de l’oligarchie financière n’a été aussi grand, particulièrement dans les milieux populaires. Oui, ce pouvoir est illégitime et l’idée même de supporter ses coups jusqu’en 2012 est maintenant devenue insupportable à des millions d’hommes et de femmes de ce pays.

    Tous les ingrédients d’une crise politique sont désormais réunis.

    Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la démission de Sarkozy et de son gouvernement, c’est la dissolution de l’Assemblée Nationale et la mise en route d’un processus constituant basé sur des institutions réellement démocratiques.

    Au projet de la droite et à la marchandisation généralisée, opposons un projet alternatif basé sur le partage des richesses, la réduction massive du temps de travail (« du temps pour vivre, du travail pour toutes et tous »), la démocratie active et l’égalité des droits entre toutes et tous, un autre type de développement à priorité sociale et écologique et des relations égalitaires entre le Nord et le Sud.

    Lien permanent Catégories : luttes, politique 0 commentaire