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big brother - Page 2

  • Débat autour du film « RFID : La police totale »

    Le collectif brestois anti-sécuritaire (ex collectif contre la loi LOPPSI 2) et le syndicat Force Ouvrière organisent une projection/débat autour du film :

    « RFID : La police totale »

    le jeudi 22 septembre à 20h à la salle des Syndicats
    rue de l'Harteloire, à proximité de la Fac des Lettres

    Entrée libre.

    rfid,la police totale,big brother,brest,bmo,bibus,korrigoLes puces RFID (Radio Frequency Identification) aussi nommées « étiquettes électroniques », « puces intelligentes », « transpondeurs » ou « puces sans contact » supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation, et sont implantées dans les animaux, les titres de transport et d'identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes et même de plus en plus d'êtres humains.

    La communauté urbaine Brest Métropole Océane envisage d'ici quelques mois d'équiper ses transports en commun de la carte Korrigo® qui utilisera cette technologie permettant le traçage des trajets des usagers.

    - tract annonçant la projection/débat

  • Souriez, vous êtes pucés !

    Les systèmes à puces informatiques gagnent du terrain dans plus d’une centaine de villes. En toute discrétion…

    canard enchainé,rfid,puces,big brother,keolis,veolia transports,lille,paris,rennes,brest,quimper,lorient,ps,verts,alternatifs,cnilLes puces RFID (Radio Frequency Identification), vous connaissez ? Mais si, voyons, c’est ce que contiennent les passes Navigo qui permettent aux usagers du métro parisien de passer le tourniquet sans s’arrêter : même pas besoin d’enlever le morceau de plastique dans son sac, on est reconnu à distance, nom, prénom, adresse, date de naissance, coordonnées. Aujourd’hui, en France, ce sont pas moins de 107 villes ou agglomérations qui sont déjà dotées d’un système identique : Pastel à Toulouse, Korrigo à Rennes, AvanTag à Grenoble… Et ces sésames électroniques sont en train de s’étendre aux régions entières. Exemple dans le Nord-Pas-de-Calais, où la carte RFID, Pass Pass de Lille (première ville Française du « tout-billettique ») va permettre, mi-2012, aux usagers de Lens ou de Valenciennes de partir de chez eux en Bus ou en TER, puis d’enchaîner avec le métro, le tramway, les vélos de ville ou les voitures en autopartage de l’agglomération lilloise. Comme ces systèmes à puces poussent les usagers à laisser leur bagnole au garage pour utiliser toute cette palette de transports en commun, ils sont considérés comme super-écolos, la preuve : dans le Nord-Pas-de-Calais ainsi qu’en Bretagne, ce sont les élus Verts qui les défendent, sans se soucier que « le gros point noir de ce système c’est quand même la protection de l’identité des usagers » comme le rappelle Christophe-Alexandre Paillard, directeur des affaires juridiques, internationales et de l’expertise à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés).

    C’est vrai qu’en 2009, Keolis, la boîte de transports publics qui gère la carte KorriGo à Rennes, a écopé d’un avertissement de la Cnil pour sa vison très exotique des libertés individuelles. Coordonnées bancaires conservées malgré la résiliation de la carte, données personnelles stockées éternellement (avec date, heure et lieu de passage), alors qu’elles doivent être détruites sous quarante-huit Heures, politique de conservation des données clients totalement aléatoire (des mots de passe utilisateurs notés sur des Post-it, collés sur l’écran des ordinateurs et donc à la merci du premier hacker venu), etc. Du grand art. Jean Claude Vitran, spécialiste de ces questions à la LDH : « C’est logique, ces boites n’en ont rien à faire des libertés individuelles. »

    Visiblement, ce genre de pratique n’a pas l’air d’émouvoir le ministère de l’industrie qui a calculé que ce « marché à potentiel énorme » allait dépasser les 13 milliards d’euros en 2013 et se félicite que la France soit pour l’heure au 6e rang mondial des porteurs de projets RFID. Etant donné que le pays abrite plusieurs leaders mondiaux (STMicroelectronics, Morpho), on peut sûrement faire mieux… D’ailleurs, tout le monde est prié de s’y mettre : l’Etat, qui s’est doté dès 2009 d’un centre national de référence (CNRFID), a lancé fin mai un appel à projet de 20 millions d’euros pour développer les RFID dans neuf villes pilotes. Sa nouvelle trouvaille : le déploiement des services mobiles « sans-contact ». En clair, la puce RFID directement intégrée dans les téléphones portables de nouvelle génération qui permettent, en tapotant dessus, de réserver une place de parking, de prendre les transports urbains, de payer un vélo de location, l’entrée à la piscine municipale, au théâtre, etc.

    Nice, la ville de l’aimable ministre Estrosi, est pionnière en la matière. Depuis 2010, le sans-contact y fait rage. 3000 téléphones pucés y sont déjà d’ailleurs en circulation. Mais, en dehors des transports en commun, la mayonnaise a du mal à prendre : « dans le réseau de 700 commerçants affiliés en décembre, il n’y a pas eu une seule transaction via le mobile » (« Les Echos », 14/1). Pas grave, les Bouygues, Orange, SFR se frottent déjà les mains et espèrent avoir écoulé d’ici à la fin de l’année 1 million de mobiles mouchardisés. « On va tous se retrouver avec des prothèses électroniques qui vont nous tracer au quotidien et en continu. Et qui communiqueront nos infos personnelles à notre insu », commente un membre du groupe grenoblois Pièces et main d’oeuvre (PMO). « C’est vrai, surtout que la RFID est très liée à la reconnaissance biométrique et à la géolocalisation, note Jean Claude Vitran de la LDH. Cela signifie que, lorsqu’on prendra les transports en commun ou qu’on se baladera avec son portable en poche, dès qu’on passera devant une affiche publicitaire, on sera directement et personnellement interpellé par la pub. »

    Et dire que l’on nous promet pour demain des vêtements devenus « intelligents » et de nourrissons équipés de bracelets électroniques pour éviter les rapts dans les maternités : de quoi rêver!

    A l’heure actuelle, pas la moindre réglementation au niveau de la protection des données. Bon, il est vrai que l’Europe est en train de plancher mollement dessus et qu’une directive pourrait voir le jour en novembre. Mais elle ne devrait guère entraver la dynamique du progrès triomphant. « Comme il n’y a jamais eu le moindre débat de société sur les RFID, les gens n’ont pas du tout conscience de l’enjeu. C’est donc un choix imposé. » s’énerve un militant du collectif brestois antisécuritaire. « Pour le moment, le fichage est surtout commercial, mais c’est vrai qu’on a l’impression d’assister au retour de ce bon vieux Big Brother », conclut le représentant de la Cnil. Allez, allez, souriez, vous êtes pucés…

    Professeur Canardeau, Le Canard enchaîné, 27 juillet 2011

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Big Brother - Un député PS met en garde contre les puces RFID

    Serge Blisko, député PS de Paris, dénonce les dérives qu’entrainerait la carte d’identité biométrique proposée par l’UMP.


  • RFID : la police totale

    Subterfuge & Pièces et Main d'oeuvre présentent

    RFID : la police totale

    un film de 28 minutes contre la tyrannie technologique et l'avènement de la société de contrainte.

    On peut voir et télécharger ce film sur
    http://websuterfuge.free.fr/rfid.html

    Les auteurs de ce documentaire nous encouragent évidemment à le télécharger, à le diffuser, et à organiser des projections et des débats contre l'invasion des RFID.

    Introduction au film :

    code-barre.jpgPeu de gens encore, hors des laboratoires, des services vétérinaires et de logistique, connaissent les RFID (Radio Frequency Identification), aussi nommées "étiquettes électroniques", "intelligentes", "smart tags", "transpondeurs", "puces à radiofréquences", "puces sans contact". Ces mouchards nés durant la seconde guerre mondiale supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation et sont implantés dans les animaux, les titres de transport et d'identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes, toutes choses de proche en proche, et même de plus en plus d'êtres humains. Sans les nanotechnologies, qui permettent de réduire leur taille et leur prix, les puces RFID n'infesteraient pas nos vies et IBM ne pourrait pas proposer aux décideurs son programme de puçage généralisé de tout et de tous (des espaces "naturels" aux décors urbains, des marchandises aux infrastructures d'énergie, de transports et aux services, de santé, d'éducation, des animaux aux humains) baptisé "planète intelligente".

    Voici venu le temps du marquage électronique, universel et obligatoire.
    Bientôt il sera criminel d'extraire de son corps sa puce d'identité.
    - Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?

    On peut commander ce film en DVD, en envoyant un chèque de 5 euros (à l'ordre des Bas-Côtés) aux Bas-Côtés, 59 rue Nicolas Chorier, 38000 Grenoble, en précisant lisiblement sa commande et son adresse.

  • Vidéoflicage : LOPPSI soit qui mal y pense

    videosurveillance.jpgA la veille de chaque échéance électorale, les citoyens devront désormais s’habituer au petit couplet gouvernemental liberticide afin de séduire un électorat potentiellement prompt à s’émouvoir à chaque annonce de sordides faits divers relayés dans les médias. Le vote au parlement en ce mois de février 2010 portant sur la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI 2) ne déroge pas à cette règle de la surenchère d'affichage sécuritaire. Y figure notamment de nouvelles dispositions pour faciliter le déploiement de caméras sur la voie publique. Alors que l’efficacité du vidéoflicage en matière de prévention de la délinquance n’a jamais été démontré en France, bien au contraire, quoi de mieux qu’un autre rapport réalisé en 2009 par les propres services du Ministère de l’Intérieur (sic) pour soutenir une idéologie techno-policière dominante. Pas très sérieux comme méthodologie mais semble t-il suffisant pour contenter des parlementaires godillots plus soucieux de claquer des bottes que d’apporter un regard critique aux propositions de loi qui leurs sont soumis, ceci dans le seul intérêt des industriels du contrôle social qui à tous les coups en tirent bénéfice.

    Si l’on se référe à l’expérience britannique et aux rapports sérieux écrits sur le sujet, il en découlerait que la vidéosurveillance sur la voie publique ou dans les parkings n’aurait pas de réels impacts sur les interpellations et les arrestations d’auteurs de délits. Le vidéoflicage ne faisant que déplacer les lieux où ces délits se déroulent. Quid que la vidéosurveillance s’avérerait totalement inefficace face à des terroristes motivés à commettre des attentats. A contrario, cette volonté de surveillance permanente des populations apparaît pour les citoyens comme une véritable menace pour la liberté d'aller et venir anonymement et le droit à la vie privé.

    Au lieu de continuer de donner l’illusion que la répression préventive sous couvert de solutions technologiques serait une panacée en terme de sûreté publique, il apparaîtrait plus judicieux que nos gouvernants, dans le concret, s’attachent à remettre de l’humain dans les quartiers et les communes afin d’apporter de vraies réponses en terme d’éducation et de prévention. Malheureusement, l’on n’en prend pas le chemin. L’inflation législative de ces dernières années pour camoufler les faillites politiques et sociales des gouvernements successifs le démontre.

    A lire :

    - "Sécurité, mensonges et video"
    par Claude-Marie Vadrot - Politis - jeudi 19 juillet 2007

    - "Souriez vous êtes filmés", l'association

    - Lettre ouverte à Henri Chabert, un homme qui n’a rien à se reprocher - Par Sébastien Thomasson, Grenoble, décembre 2005
    "quand vidéo-surveillance et biométrie resserrent les petites mailles du filet"