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environnement - Page 4

  • Les affiches de France Nature Environnement posent de vrais débats

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    Toute vérité n'est pas bonne à dire à en juger les différents commentaires de la part du gotha de l'UMP bretonne et du président socialiste de la région Bretagne en réaction à la campagne d'affichage parisienne de l'association France Nature Environnement. Loin de vouloir s'attaquer à la profession agricole dans son ensemble, les visuels et les slogans de cette campagne ont pour objectif d'interpeler sur les dégâts écologiques de certaines pratiques productivistes.

    Comment vouloir sérieusement en Bretagne lutter contre la prolifération des algues vertes qui souillent régulièrement notre littoral sans s'attaquer de façon volontariste aux causes identifiées de cette pollution. Quel crédit donner à l'Etat français en matière de reconquête de la qualité des eaux quand le premier Ministre autorise par décret le 17 janvier dernier la concentration et l'augmentation des cheptels des élevages sans étude d'impact et sans que les communes n'aient désormais leur mot à dire. Décret qui reprend l'intention de l'amendement du député des Côtes d'Armor Marc Le FUR qui avait été rejeté à l'assemblée nationale quelques mois auparavant !

    Pourtant il existe en Bretagne des agriculteurs de plus en plus nombreux qui expérimentent  des voies pour sortir du productivisme que leur a imposé l'agro-business. Ce sont à eux que les pouvoirs publics, à commencer par la Région Bretagne, devraient apporter un soutien résolu.

    Lire aussi :

    - Campagne 2011 de l'association France Nature Environnement

    - Dossier de l'association France nature Environnement sur les marées vertes

    - "Campagne "choc" de France Nature Environnement"
    par l'association AE2D - 15/02/2011

    - "Les affiches de France Nature Environnement (FNE) et les nouveaux Tartuffe"
    par l'association
    S-EAU-S - 16/02/2011

    - Décret n° 2011-63 du 17 janvier 2011 relatif au regroupement et à la modernisation de certaines installations classées d'élevage

  • Pétition contre l'amendement Le Fur

    Le 16 juin, l’Assemblée Nationale a cédé une fois de plus devant l’offensive des organisations professionnelles du cochon. À la demande de députés bretons, emmenés par M. Le Fur ( UMP ), un amendement relève désormais le seuil d’autorisation pour les porcheries, de 450 à 2000 places, et pour les poulaillers, de 30 000 à 40000 places.


    gredins de l'environnementL’État se priverait ainsi d’un moyen de contrôle de la production de lisier, et ouvrirait encore plus le robinet de la pollution. À l’heure où les marées vertes envahissent nos plages, où les algues bleues ( cyanobactéries ) prolifèrent dans nos rivières, cette Loi du Lisier Maximum serait une trahison des engagements pris par le gouvernement pour lutter contre ces pollutions, et une capitulation en rase-campagne devant les pollueurs.

    Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens à rejoindre les associations signataires, à s’opposer à cette décision en signant la pétition demandant son retrait. Plus que jamais nous avons besoin d’elles et d’eux pour s’adresser en leur nom aux parlementaires, pour leur dire que la Bretagne n’est pas une porcherie, que c’est vers la qualité et non la quantité qu’il faut se tourner, qu’il faut diminuer le nombre de cochons ( 600 au km2 en Côtes d’Armor pour une moyenne nationale de 50 ), et non permettre son augmentation clandestine.

    Organisons la résistance pour que l’eau de nos rivières n’ait plus l’odeur de lisier, et nos plages celle des algues vertes en décomposition.
    Si cette mesure n’est pas retirée, nous demanderons à l’Europe de sanctionner la France, devenue alors un véritable État voyou en matière d’environnement.

    >>> Pétition contre l'amendement Le Fur

  • Gestion de l'eau : parti pris du PCF pour Véolia

    Bretagne Nouvelle - janvier 2008En lisant le bulletin du mois de janvier 2008 du Comité régional du PCF en Bretagne, plus d'un militant communiste a dû ne pas en croire ses yeux en y trouvant une publicité pour l'opérateur privé Véolia. Avant d’accepter l’argent de Véolia en échange d’espace publicaitaire dans leur bulletin d’expresion politique, les élu-e-s communistes du Conseil régional auraient peut être dû s’intéresser de plus près au positionnement national de leur formation politique qui revendique une maîtrise et une gestion publique de l'eau. Le Parti communiste considérant la gestion privée de l’eau comme une source de profits scandaleux pour les multinationales. Comment pouvoir croire dorénavant à une totale indépendance et à une approche objective des communistes bretons dans les villes confrontées au débat sur le mode de gestion de l'eau. Comment faire confiance à ceux qui appellent à une gestion publique de l'eau en décembre et qui en janvier se fourvoient à faire la promotion des multinationales. A faire constament le grand écart entre les discours et la réalité des pratiques, le PCF breton risque de s'être définitivement abîmé le parti. En ce qui concerne la cité du Ponant et le retour à une éventuelle gestion publique de l'eau, les brestois seraient désormais bien naïfs à donner aujourd'hui un chèque en blanc à ceux qui voudraient noyer le poisson en renvoyant le débat à l'après municipales.

    Bretagne Nouvelle - pub Véolia

    Lire aussi :

    - Christophe Mongermont : « Il existe des relations étroites entre élus et Véolia »

    - Réaction de Madjid Messaoudenne, collaborateur de Patrick Braouzec, président de la Communauté d’agglomération Plaine Commune

    - Brest : Voix d'eau dans la campagne

    - L’eau sous pression citoyenne et politique
    Par Aline Chambras, journaliste - Territoires n°483 - décembre 2007

    - Daoulas abandonne son eau au privé.
    Par Gérard Borvon - www.landerneau-ecologie.org - jeudi 12 mars 2009

  • Municipales 2008 à Brest : voix d'eau dans la campagne

    La question de la gestion de l'eau est une question d'orientation politique majeure qui ne peut être secondaire à Brest et de fait demeure désormais un sujet pivot de la campagne des municipales de mars 2008 que certains esprits limités auraient voulu restreindre de façon populiste à un "pour" ou "contre" le tramway de la majorité sortante. Si la fin du contrat liant la collectivité à l'entreprise privée Véolia est prévue en 2012, le choix politique qui modifiera éventuellement le mode de gestion communautaire sera pris en 2010. Le prochain conseil communautaire aura à se prononcer sur l'une des possibilités possibles : reprise d'une gestion en régie directe par la collectivité, gestion via une société d'économie mixte publique/privée qui serait alors créée, ou gestion déléguée à une entreprise privée comme c'est le cas depuis 1987.

    S'il avait fallu attendre que les communistes brestois finissent de digérer leur consommation de dinde, chocolats et autres confiseries de fin d'année (voir "Echanges et initiatives" No 47 - janv/fev 2008), pas sûr que le débat sur l'avenir de la gestion de l'eau à Brest aurait été abordé lors de cette campagne électorale. L'on comprend aisément l'importance pour les brestois de connaître avant mars prochain le postionnement sur ce dossier des différentes listes se présentant aux municipales de 2008.

    Divers points de vue ont été déjà mis en avant par les différentes listes.

    S'exprimant au nom de la liste UMP, Laurent Prunier a déjà affiché sa préférence pour une gestion privée, BMO n'étant pas à ses yeux la mieux placée pour gérer l'eau. Cela étant, il renvoi le débat à après les municipales en mettant en avant la nécessité d'évaluer le système actuel tout en associant la population s'inspirant ...d'une suggestion du communiste Maxime Paul. Laurent Prunier rejette d'office l'idée d'une SEM (société d'économie mixte) : "...une usine à gaz où les responsabilités se diluent... cela reviendrait à faire pareil [qu'une gestion privée], tout en faisant croire que l'on fait autrement.".

    Pour l'ex élu UMP Fortuné Pellicano qui présente une liste indépendante suite à son exclusion de son ancienne formation, la préférence irait à une gestion mariant privée et public via une gestion par une SEM.

    Le MoDem reste assez discret sur son positionnement. Mickaël Cabon souhaite aborder la question du meilleur rapport entre prix et service rendu. Les membres du MoDem brestois entendent "...mettre sur la table, le moment venu, tous les éléments du débat afin que les meilleures décisions soient prises."

    Les membres de la liste "Pour Brest, la gauche debout" affichent clairement "leur volonté de revenir à une gestion publique directe de l’eau, dès la fin du contrat avec Veolia en 2012, et de le négocier avant son échéance".

    Cette volonté de revenir à une gestion publique de l'eau est partagée par la liste que souhaite présenter le Parti des Travailleurs.

    Le positionnement de la liste de gauche plurielle menée par François Cuillandre est plus que confuse. La préférence des socialistes brestois porterait sur une gestion via une société d'économie mixte public/privée. Cependant François Cuillandre n'est pas "chaud" pour s'exprimer sur le sujet quatre ans avant la fin du contrat avec Véolia. Pour François Cuillandre "...l'important c'est la qualité et le prix de l'eau, pas le mode de gestion. Les brestois se moquent de savoir qui gère le réseau d'eau" (réunion de bilan - 22/11/2007). Pour le PCF, BNC, UDB/Frankiz Breizh et les Verts associés aux socialistes, c'est un autre son de cloche. Ils ont déclarés publiquement lors de la séance du conseil communautaire de Brest Métropole Océane du 14 décembre 2007 via une annonce commune leur souhait pour un "retour à la maîtrise publique donnant à la collectivité l’opportunité de rebâtir un vrai service public local de l’eau, pour une production et une distribution à coût maîtrisé, dans une approche du développement soutenable et au service de tous !". Calculette en main, les brestoises et les brestois noteront tout de même que, quels que soient les sujets proposés en délibération des conseils communautaires qui suivront l'échéance de mars prochain, les signataires de cet appel demeureraient encore minoritaires en nombre face à leur allié socialiste en cas de victoire de la liste Cuillandre aux prochaines élections municipales. La liste de la majorité sortante aura intérêt à clarifier le positionnement quelle souhaite défendre dans son programme qui sera présenté aux électeurs brestois. Une proposition mi-figue mi-raisin de leur part ou un renvoi du débat à l'après municipales ne pourraient être longtemps très crédibles alors qu’en qualité de membres de la majorité municipale sortante, ils avaient été particuliérement privilégiés depuis sept ans pour étudier les tenants et aboutissants de l’échéance qui se présente en 2012 en ce qui concerne le dossier de la gestion de l'eau à Brest.

    Pour mémoire, il est bon de rappeler que la privatisation du service de l'eau à Brest en 1987 par la municipalité de droite de l'époque ne s'était pas faite sans résistances. Les socialistes brestois s'étaient exprimés pour le maintien en régie par la collectivité.

    ===========

    Lors du débat public organisé le 13 décembre 2007, les représentants du PC, BNC, Verts et régionalistes avaient indiqué vouloir peser sur le programme municipal de la liste "Brest en marche" menée par les socialistes pour modifier la partie sur l'eau. Les faits ont montré le peu d'influence qu'ils ont pu avoir sur le positionnement de la liste de la majorité sortante sur ce dossier. L'attitude collégiale de la liste "Brest en marche" fut au final de "noyer le poisson" en renvoyant le débat à l'après échéance électorale de mars 2008.


    Autres articles sur le même sujet sur Brestmunicipales2008


    Aller plus loin :

    - Brest-eau-publique.net

    - Association S-eau-S

    - Le guide du citoyen élu pour un service public de l'eau

    - Coordination nationale des Associations de Consommateurs d'Eau


    Revue de presse

    - Gérard Borvon. « Pour l’eau la régie directe s’impose ! »
    Télégramme - mardi 5 février 2008

    Lien permanent Catégories : eau 0 commentaire