Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

environnement - Page 2

  • Stop au barrage d'irrigation de Sivens !

     

    Pétition initiée par Agir Pour l'Environnement


    Dans le Tarn, à proximité de Sivens, un nouveau grand projet inutile de barrage dédié à l'irrigation du maïs et financé sur fond public à hauteur de 8,4 millions d'euros menace une zone humide classée « remarquable » située au Testet.

    Stop à l’artificialisation des terres agricoles
    PS-Sivens.jpgAlors que l'artificialisation des terres agricoles ne cesse de s'accroître pour représenter 9,1% du territoire national, les promoteurs de ce projet de barrage s'apprêtent à déboiser une vaste zone de 40 hectares, dont 13 hectares de zones humides. Stop à la destruction de cette zone humide Une centaine d'espèces animales protégées ont été identifiées sur ce site. Comme de mauvaise coutume, les « déstructivistes » au pouvoir se proposent de créer de toute pièce de nouvelles zones humides au titre de mesures compensatoires. Dans le cerveau étriqué d'un bureaucrate, rien n'est aussi simple que de déplacer une zone humide et des espèces menacées. D'un clic de (chauve)souris, les salamandres, couleuvres et autres pipistrelles sont exfiltrées de la zone à bétonner et réimplantées artificiellement dans une nouvelle zone. Simple. Trop simple !!!

    Stop au modèle agricole productiviste
    Ce barrage est d'autant plus contestable qu'il va de pair avec un modèle agricole productiviste faisant la part belle au couple infernal « maïs / élevage industriel /nitrate /algues vertes ». Cette plante, inadaptée à nos latitudes nécessite une très forte consommation d'eau et d'intrants chimiques. Ineptie agronomique, le maïs oblige les agriculteurs à puiser dans les nappes phréatiques et cours d'eau. Aujourd'hui, l'agriculture absorbe plus de 70 % de l'eau consommée. Pour faire pousser un kilo de maïs, il faut entre 238 et 454 litres d'eau ! Pire, le maïs laisse la terre à nu pendant une très grande partie de l'année, créant les conditions du ruissellement, de l'érosion des terres arables et des inondations à venir.

    Stop à la répression des militant-es opposé-es à ce barrage
    Depuis plusieurs semaines, cet énième grand projet inutile cristallise l'opposition de militant-es mobilisé-es. Ces derniers sont confronté-es à un déploiement de force et de violence policière que les zadistes de Notre-Dame des Landes n'ont que trop bien connu. Au Testet avec ce projet de barrage comme à Drucat avec le projet de ferme-usine des 1000vaches, ce modèle agricole dépendant du maïs et du soja vacille. Pour que la transition agricole que nous appelons de nos voeux voie enfin le jour, ces grands projets inutiles doivent être abandonnés. 

     Stop au barrage d'irrigation de Sivens :

     Signez pour défendre la zone humide du Testet !

    S'informer :

    Collectif de sauvegarde de la zone humide du Testet

    Collectif Tant qu'il y aura des Bouilles

    La bataille pour sauver la zone humide du Testet - Dossier du journal Reporterre

    Barrage de Sivens : un projet d'intérêt général ?
    Par Les Amis de la Terre

    Ségolène Royal ne connait pas le dossier du Testet et s'en lave les main. 
    Par Barnabé Binctin - Reporterre -  05 septembre 2014

  • Suite des Convergences

     

    convergence,lutte,convergence des luttes,nucléaire,agriculture,environnement,droits sociaux,gaz de schiste,usine,1000 vaches,Testet,LGV,GPII,grands projets inutiles imposés,Plateau de Gliéres,Notre-Dame-des-LandesNous, hommes et femmes qui voulons nous réapproprier nos vie, dans des démarches de résistance contre un monde qui ne nous convient pas, nous nous organisons depuis plusieurs mois, plusieurs années afin que plus de 70 rassemblements regroupent des milliers de personnes depuis un mois et demi partout en France. Un coup d’envoi des Caravanes de la convergence a été donné le 30 mai, au Plateau de Gliéres pour être présentes ce jour à Notre Dame des Landes.

    Sur tous les sites des Grands Projets Inutiles et Imposés et contestés, il y a eu un travail énorme, en dehors des jeux politiciens et de récupération politique .

    Nous avons eu une vraie solidarité, de vrais partages humains: nous construisons nos mouvements différents, variés, colorés tous les jours!

    Nous serons 100 000 devant l’usine des 1000 vaches, sur le barrage de Testet dans le Tarn, sur les LGV, devant l’hyper incinérateur de la Rochelle, sur les projets d’extraction (mines d’or, gaz de schistes,...), sous les THT, sur les sites d’enfouissement de déchets nucléaires, sur les sites de biomascarade.. et tant d’autres encore !

    Nous sommes tous des lanceurs d’alerte, déterminés, nous serons 100 000 ou plus devant les tribunaux (ou dans les tribunaux !) s’il le faut.

     La convergence des luttes ne se limite pas aux problémes environnementaux : c’est aussi la convergence des luttes sociales et humaines.

    Notre grande force, c’est la diversité de nos pratiques et de nos stratégies. Nous allons continuer!

    Notre grande force, c’est l’autonomie d’organisation, c’est l’indépendance d’organisation, ce sont nos convictions, nos engagements, et nos rêves.

     Nous allons continuer d’agir ensemble dans un rassemblement horizontal. Nous allons continuer de mutualiser 

    • les expériences

    • les moyens: juridiques, de communication, de formation, d’actions concrètes

    Afin de développer des actions communes.

    Nous continuerons à partager nos dossiers et nos savoirs sur les sujets différents avec l’apport de chacun.

    Une rencontre pour accroitre la force de cette mutualisation pratique, concréte aura lieu début septembre.

    Par exemple: nous partagerons mieux nos savoirs sur les zones humides, nous parlerons des difficultés de communication et comment permettre à chacun de creer les outils dont chacun à besoin....etc

    Cette rencontre est ouverte à tous et les échanges entre nous ne feront que croitre. Inscrivez vous sur le blog de Convergences

    Merci à celles et ceux qui ont nourri et porté, qui portent et porteront la Convergence.

    Nous gagnerons sur Notre-Dame-des-Landes, ensemble dans nos différences: merci à la ZAD, à la Coordination et à la convergence des luttes locales pour l’accueil et pour l’exemple!

     Nous gagnerons Notre-Dame-des-Landes pour gagner tous les autres combats.

    Convergences des luttes
    Notre-Dame-des-Landes, le 6 juillet 2014

  • Pollution : une politique alternative plutôt que des effets d'annonce

    arton1355-8cba8.png

    Communiqué des Alternatifs - 15 mars 2014

     

    les alternatifs,pollution,air,environnement,écologie,politique,alternative,effet d'annonce,ville,énergie,circulation,transports,gratuité,iter,logementPlusieurs régions, notamment la région parisienne, souffrent depuis plusieurs jours d'un pic de pollution. Notamment d'une pollution aux particules, car l'air contient une quantité trop importante de PM10, particules au diamètre inférieur à 10 microns.

    Le gouvernement a annoncé l'instauration dans l'agglomération parisienne de la circulation alternée. Une première tentative dans ce sens avait eu lieu, avec un succès limité, il y a près de 20 ans. Et dans plusieurs villes a été mise en place la gratuité des transports en commun pour la durée du pic de pollution.

    Il est à craindre qu'il s'agisse plus, une fois encore, de changer le pansement que de penser le changement. Car il est nécessaire de réduire radicalement et dans la durée les risques environnementaux et sanitaires du productivisme, notamment pour ce qui concerne les flux de transport, la politique agricole ou la politique énergétique.

    Une politique alternative passe par des priorités claires :

    • investir massivement dans la recherche sur les énergies renouvelables en commençant par réaffecter les crédits consacrés au nucléaire et à ITER

    • réorienter la politique de transports en favorisant les modes peu ou non polluants.
       
    • économiser l’énergie dans les domaines du logement et des transports notamment, en mettant un terme aux gaspillages

    • développer une agriculture paysanne, atout pour l'équilibre des territoires, assurant une production agricole éthique et de qualité

    • inventer, notamment en milieu urbain dense, des politiques d'aménagement visant à réduire l'intensité des flux de transport 

    Dans tous ces domaines, existent d'importants gisements d'emplois. Les reconversions indispensables d'activités nécessiteront le respect des droits et la participation active des salarié.e.s.

    Un « capitalisme vert n’est pas en mesure de répondre à des enjeux énergétiques et écologiques cruciaux.
    Mais une vraie gauche, entre autres le Front de Gauche, ne peut attendre que les catastrophes sanitaires s'amplifient. Elle se doit d'apporter des réponses globales à la crise écologique, des réponses conjuguant justice sociale, rupture avec un modèle productiviste mortifère, démocratie active.

  • Bonnets Rouges - Chronique d’un phénomène émergent

    arton1355-8cba8.png
    Par les Alternatifs Finistère

    Pour leur second rassemblement régional, le 30 Novembre sur le site des Vieilles Charrues à Carhaix, les « bonnets rouges » auront réussi encore une fois à rassembler un très grand nombre de manifestants, un mois après la manifestation de Quimper. Au dela de la bataille des chiffres (les organisateurs revendiquent 40 000 participants, la Préfecture leur en donne 17 000), force est de constater que ce rassemblement a été un succès pour ses organisateurs ; succès probablement alimenté en partie par son caractère festif et par le plateau qui se produisait sur scène, mais pas seulement. Qu’on le veuille ou pas, qu’on s’inquiète de ses bases idéologiques ou pas, pour l’heure, le mouvement des « bonnets rouges » constitue dans les faits un mouvement de masse en Bretagne ; un mouvement de masse qui véhicule pèle-mêle un ensemble d’inquiétudes pour l’avenir immédiat (en particulier dans des zones rurales qui se sentent marginalisées), de revendications contradictoires allant, dans un même élan, de la suppression de l’écotaxe à la lin du dumping social en Europe, d’intérêts de classes objectivement divergents.

    1260163580.jpgEt c’est là qu’on mesure l’habileté des lobbies libéraux et productivistes (FNSEA, MEDEF…) d’avoir su détourner une colère sociale légitime en croisade antifiscale. La filière agro alimentaire bretonne, qui représente 30% de l’emploi industriel de la Région, est entrée dans une crise profonde au moins pour une partie d’entre elle. C’est particulièrement vrai pour la Bretagne occidentale qui connait depuis 2 ans une vague de plans sociaux portant sur des milliers d’emplois. Certaines des entreprises concernées sont de type capitalistique classique comme Doux, Tilly (volaille export), Marine Harvest (saumon) ; d’autres comme Gad et Boutet-Nicolas sont contrôlées par des coopératives agricoles dirigées par les représentants de la FNSEA. Pour la filière volaille, les patrons ont longtemps vécu et bien vécu sur la rente que représentaient les restitutions (subventions à l’exportation) de l’Union Européenne.
    C’est dans ce contexte que le 18 Octobre, s’est tenue à Carhaix une réunion publique en présence de 600 personnes pour soutenir les salariés de l’agroalimentaire du secteur menacés de licenciement. Il en est ressorti la création d’un comité pour le maintien de l’emploi et c’est à cette occasion qu’a émergé le principe d’une grande manifestation à Quimper le 2 Novembre. Parallèlement, patronat, transporteurs et agriculteurs de la FNSEA menaient bataille contre l’écotaxe au nom de la « compétitivité de l’économie bretonne » (le premier portique abattu l’a été au mois d’Aout), entrainant avec eux un certain nombre de salariés de l’agro alimentaire, y compris des délégués syndicaux de FO. Rapidement entre le 18 Octobre et le 2 Novembre on a vu les mots d’ordre changer de nature pour la manifestation de Quimper et se focaliser sur la lutte contre « l’étranglement fiscal », le « carcan réglementaire qui étouffe l’initaitive ». En même temps, le comité pour l’emploi se muait dans les faits en comité « vivre, décider et travailler en Bretagne » agrégeant autour du maire de Carhaix les lobbies libéraux et productivistes de la Région (MEDEF, FNSEA, Chambre d’agriculture, Produit en Bretagne, représentants de la grande distribution…).
    On ne fera croire à personne qu’on peut sortir du chapeau (c’est le cas de le dire) en 48 heures les milliers de bonnets rouges qui ont été distribués dans la Région autour du 2 Novembre. Le coup était bien préparé, récupérant et dévoyant au passage le symbole d’une des plus anciennes luttes pour la justice sociale et contre l’oligarchie que la Bretagne ait connue à la fin du 17ème siècle ; une lutte qui, au travers de ses codes paysans, a préfiguré les cahiers de doléances de la Révolution
    BONNETS-ROUGES-530x319.jpgIl est totalement stupide et insultant de considérer les milliers de personnes qui ont participé aux rassemblements des « bonnets rouges » comme des « nigauds », « des esclaves », voire de la graine de fascistes. A l’évidence, l’écrasante majorité d’entre elles appartiennent aux couches populaires, désespérées par une crise économique et sociale qui les écrase et à qui les forces progressistes, Gauche de transformation comprises, ont été jusqu’ici incapables d’offrir une perspective mobilisatrice à une échelle de masse. L’Union Départementale FO s’est retiré du mouvement ; le MEDEF régional, rassuré par la reculade du Gouvernement sur l’écotaxe, a pris ses distance avec les « bonnets rouges ». Pour autant, s’il n’en est pas la force principale en termes d’effectifs, une fraction du patronat breton reste une force inspiratrice majeure de ce mouvement de révolte hétérogène, bien plus que l’UMP qui surfe sur les évènement plutôt qu’elle ne les pilote.
     
    C’est la fraction qui tourne autour de l’Institut de Locarn, cercle d’étude libéral qui réunit au niveau régional des chefs d’entreprises, des universitaires et à qui les élus socialistes de la Région ont longtemps léché les bottes. Ce sont aussi des entreprises réunies autour du label « produit en Bretagne » et les tenants de l’agriculture intensive et productiviste. Tous ces gens-là ont développé au fil des années une théorie selon laquelle les territoires à forte identité culturelle sont les seuls qui s’en sortiront dans le cadre d’une compétition économique mondialisée et revendiquée comme telle. D’où les discours récurrents sur « moins d’impôts », « moins de contraintes administratives et environnementales », « baisse du coût du travail »… Avec l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement socialiste marqué par l’inconsistance et la capitulation permanente devant les forces du capital, ils sont passés de la théorie à un début de mise en oeuvre à travers des évènements que la Bretagne vient de connaître et sur un fonds. A preuve : l’annonce par le Comité de Convergence des Intérêts Bretons, où on retrouve les mêmes, de la sortie prochaine d’une plateforme revendicative en 10 points présentée comme « libérale et régionaliste ». Et le pire, c’est que ça marche, puisque le Gouvernement a confirmé un « assouplissement » des règles qui encadrent les extensions des élevages porcins, substituant une simple déclaration à la procédure d’autorisation d’installation classée au dessous de 450 places.
     
    Dans ce morne paysage de la situation sociale et politique de la Bretagne, il y a quand même quelques lueurs d’espoir. Alors que le Gouvernement Ayrault annonce un « pacte d’avenir » pour la Région, une quinzaine d’organisations de défense de l’environnement viennent de s’adresser à des syndicats de salariés, à la Confédération Paysanne et à des associations de consommateurs pour porter ensemble un appel citoyen à la prise en compte des dimensions sociales et environnementales dans les politiques publiques. Un embryon d’alternative sociale et écologique à la logique libérale dominante.

    Aller plus loin :

    Pour un pacte d’avenir écologique et solidaire pour la Bretagne et les Bretons
    Appel à l'initiative d'associations environnementales de Bretagne.

    - Les 7 lacunes d'un pacte sans avenir
    Lettre au Président de la république de le Coordination marées Vertes et algues Bleues et Agir Pour l'Environnement.

    - Pour en finir avec les plans de licenciements pour une alternative au capitalisme et au productivisme - Déclaration commune d'ATTAC, les Alternatifs et le NPA
    Texte diffusé lors de la manifestation de Quimper du 2 novembre 2013

    A propos de la manifestation de Quimper :

    - Une autre vision des bonnets rouges
    Par des révoltés bretons - 04 novembre 2013

    - Front de gauche et écolos, vous avez insultés les bretons, faudra pas venir pleurer
    Par une zadiste bretonne - 04 novembre 2013

    - Il y a du rouge sur les bonnets rouges
    Par Philippe Marlière - 07 novembre 2013

    A propos de l'écotaxe :

    - Ce n'est pas l'écotaxe qu'il faut geler mais la TVA !
    Communiqué de presse d'ATTAC - 06 novembre 2013

  • Ni civil, ni militaire, ni chez nous, ni ailleurs

    arton1355-8cba8.pngTexte du tract diffusé par Les Alternatifs du Finistère  lors du festival "Debout tout le monde !"
    Pour l'élimination des armes nucléaires
    Pour une civilisation de justice et de paix.

    Festival militant qui s'est déroulé à Crozon (Finistère) le 9 juin 2013.

    Les deux faces d'une même réalité
    Qu’il soit civil ou militaire, le nucléaire pose à la Société le même type de questions: La dangerosité des technologies employées, les risques de dissémination de matières radio-actives et hautement toxiques (plutonium), l’usage criminel qui peut en être fait, en font un domaine où règnent le centralisme, la hiérarchie de commandement, le culte du secret. La filière nucléaire est porteuse d’un risque de dérive policière qui menace toute la Société. Il n’y a pas de nucléaire démocratique. L’opacité reste la règle; que ce soit pour les choix énergétiques ou les choix de défense, les décisions sont prises sans réel débat public, sans consultation de la population et sous l’influence de la technocratie et des lobbies industriels capitalistes.

    La dissuation nucléaire est morte
    "C’est grâce à la bombe atomique que nous n’avons pas eu de guerre en Europe depuis 1945" entend-on dire souvent. C’est oublier bien vite que l’équilibre de la terreur nucléaire, né de Hiroshima et de la crainte d’une apocalypse généralisée, n’a pas empêché les conflits armés et leurs millions de morts au cours des 60 dernières années, y compris sur le continent européen avec les guerres en ex-Yougoslavie.

    C’est oublier aussi que les progrès technologiques en matière d’électronique, de miniaturisation, de guidage des missiles... entraînent une dangereuse banalisation de l’arme atomique. Le concept de dissuasion nucléaire est mort depuis longtemps; parce que les militaires occidentaux disposent aujourd’hui d’une panoplie d’armements qui leur permet d’envisager, sans conséquences irréversibles, une guerre nucléaire limitée. D’ailleurs l’arme atomique, ce n’est plus seulement la “bombe”; ce sont aussi des munitions (obus, missiles...) contenant de l’uranium appauvri, utilisées dans les conflits du Golfe, de l’ex-Yougoslavie, en Afghanistan ou en Lybie! Uranium appauvri qui est directement issu de la filière nucléaire civile!

    La Bretagne aux premières loges
    Ile Longue, Gwenvenez, Brest, Lorient... La carte des installations militaires de la pointe de Bretagne désigne notre région comme une cible privilégiée au cas où éclaterait un conflit majeur. Leur existence même transforme la population civile en otage et en bouclier de l’appareil militaro-industriel.

    S'engager dans la voie de la paix
    Le renforcement de la paix et de la sécurité collective passe par de nouveaux accords internationaux, par un développement économique solidaire et par de nouveaux rapports d’égalité entre les Peuples plutôt que par la relance de la logique de guerre et la course aux armements. Il n’y aura pas de paix durable pour l’Humanité sans justice économique et sociale à l’échelle de la Planète. Les sommes gigantesques englouties dans la modernisation des armements seraient mieux employées à combattre la précarité, l’exclusion et la misère chez nous comme dans le reste du Monde. Pour réaliser ces objectif, Il faut dénoncer le lien étroit qui existe entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire.

    OUI au désarmement nucléaire unvilatéral
    OUI à une politique de paix et de justice sociale
    OUI à une sortie rapide du nucléaire et à la fermeture des centrales de plus de 30 ans
    NON à l'enfouissement et au retraitement des déchets nucléaires

    Plouf !


    Explosion Missile M51 dans le Finistère

    Quelques jours seulement après la publication du Livre blanc de la Défense, la marine nationale procédait à un tir d’essai du missile à têtes multiples M 51 à partir d’un sous marin nucléaire. Et quelques secondes après son « décollage », ce missile explosait en plein vol au large des côtes du Sud Finistère. 125 millions d’€ sont ainsi passés à la flotte en un rien de temps! Dégât collatéral supplémentaire: nos brillants amiraux ont interdit pour une durée indéterminée l’accès à une zone de 900 km2, le temps qu’ils récupèrent les débris de l’engin. Outre le coût de la dite récupération, c’est aussi un sérieux manque à gagner pour les marins-pêcheurs empêchés d’aller sur une zone riche en langoustines alors que la pleine saison de cette pêche démarre

    A quoi sert une telle armée ?

    A voir :

    Le documentaire"L'holocauste nucléaire"  a été réalisé par Yutako et Goro Koide pour la télévision japonaise NHK à l'occasion du quarantième anniversaire de la commémoration de 1985.
    ( durée : 1h12 )