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nddl - Page 2

  • APPEL : Notre-Dame-des-Landes – Samedi 27 février 2016 - Mobilisation générale

    ACIPA-27022016.jpg

    >> Le car au départ de Brest est complet <<

    Recherche ou offre de covoiturage sur www.annonces-ndl.org/

    Face aux menaces du gouvernement, le mouvement anti-aéroport est plus dense et vivant que jamais. En témoignent la mobilisation en urgence de 20 000 personnes et près de 500 tracteurs sur le périphérique nantais le 9 janvier, les actions de blocages et mobilisations paysannes qui ont suivi, le rassemblement devant le tribunal de Nantes et les multiples manifestations dans des dizaines d'autres villes en France et au-delà.
     
    La résistance à Notre-Dame-des-Landes est aujourd'hui devenue emblématique de tant d’autres luttes contre les destructions environnementales et sociales, de tant de combats face à la disparition des terres agricoles ou aux causes du changement climatique. Elle marque un refus ferme de la marchandisation continue du territoire et de nos vies. Ce qui se construit sur la ZAD est porteur d'un immense espoir parce que s'y inventent d’autres manières d’habiter le monde, de cultiver, de créer et de s'organiser en commun. Les 30 et 31 janvier, c'est un millier de personnes qui sont venues participer à plus de 30 chantiers simultanés pour renforcer ce que Vinci voudrait détruire. En ces temps d'état d'urgence en passe de devenir perpétuel et d'atteinte prolongée aux libertés publiques, la détermination qui anime le bocage est un encouragement contagieux à ne pas se résigner.

    Mais le 25 janvier, le juge des expropriations a prononcé l'expulsion des paysan-ne-s et habitant-e-s légaux de la ZAD : immédiate pour les exploitations agricoles, sous deux mois pour les habitations.  Les quelques 200 nouvelles personnes qui, depuis 2007, se sont installées sur la ZAD pour y vivre et la protéger, sont, elles aussi, susceptibles d'être délogées par la force. La décision de passer à l'acte est aujourd'hui entre les mains du gouvernement.
     
    Hollande s'était engagé à attendre la fin des recours juridiques contre le projet d'aéroport. Ceux-ci ne sont pas épuisés : les recours contre les arrêtés loi sur l'Eau et Espèces Protégées sont en appel, une procédure de pré-contentieux est encore pendante devant la Commission Européenne. Pourtant, Valls, de son côté, martèle toujours sa volonté d'expulser la ZAD et de démarrer les chantiers à court terme, confortant les porteurs du projet. De premiers travaux de défrichage sont censés commencer avant la mi-mars.
     
    Si la pression sur l'ensemble de la zone est aujourd'hui plus forte que jamais, il n'est pas question de partir et de laisser la place aux tractopelles de Vinci, ni de vivre continuellement avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Il n'est pas non plus question de diminuer notre propre pression sur les porteurs du projet et le gouvernement.
     
    Au contraire, c'est maintenant qu'il faut enfin gagner l'abandon du projet d'aéroport par notre mobilisation ! Dans le bras de fer qui s'est engagé, la puissance du mouvement dans la France entière pendant les semaines à venir va être décisive. Toutes les composantes de la lutte appellent donc à multiplier les actions de solidarité, en préambule d'une journée de mobilisation massive et générale le 27 février. Cette journée aura pour mot d’ordre l’arrêt des menaces d’expulsion sur les paysan-ne-s et habitant-e-s de la ZAD, ainsi que l’abandon définitif du projet d’aéroport. Nous invitons tous les comités et soutiens à relayer très fortement l'appel pour cet événement et à organiser des bus et convois pour s'y rendre.
     
    Nous nous rassemblerons le 27 février en fin de matinée, précisément là où les travaux sont censés commencer, pour y faire la démonstration concrète de notre capacité à les bloquer. Nous convergerons ensuite vers une grande fête pour l'avenir de la ZAD. Les différentes heures exactes de rendez-vous et points de départ des cortèges seront précisés par la suite.
     
    Celles et ceux qui habitent et cultivent la ZAD ne la quitteront pas !
    Il n’y aura jamais d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes !

    Signataires de ce texte :

    • des membres de la Coordination des opposants : ACCV, ACIPA, ADECA, Agissons Pour l’Avenir, ATTAC, CéDpa, CELA, EELV , Ensemble ! 44 et Ensemble ! national,  Greenpeace France, MEI 44, Décroissance-MOC,

    • M’PEP, Nature Avenir, NPA 44 et NPA national, OBSLAB, Parti de Gauche 44 et PG national, Rezé à Gauche Toute, Solidarités Ecologie, Sèvre propre 2015, Union Syndicale Solidaires 44, Vertou écologie Solidarité, ….

    • le COPAIn 44 (Confédération Paysanne 44, CIVAM, GAB44, Manger Bio, Accueil Paysan, Terroirs 44)

    • des occupant-e-s de la ZAD

    • l’assemblée du mouvement réunie le 2 février

    • Les Naturalistes en lutte

    • des comités de soutien : CAAC, le collectif NDDL/Plateau de Saclay dans le 91, Collectif Vigilance Aéroport Pays de Redon et de Vilaine,  Le collectif Alsace NDDL, comite soutien ZAD-Catalunya!, Comité de Chantenay, Le collectif Sud Loire Vertou, le collectif de Chemillé, le comité bigouden, comité NDDL du Comminges (sud de la Haute-Garonne, 31), collectif d'opposants à l'aéroport de Notre Dame des Landes du pays de Saint-Malo,  le collectif des buzug du Trégor (22), Le comité Sud Vilaine, Comité NDDL 63 (Puy de Dôme), Le Comité de soutien de Ploërmel (Morbihan), …

    • des organisations diverses : Alternatives et Autogestion, Les Amis de la Confédération Paysanne, Nantes est une fête, Génération Ecologie, La Fédération de Vendée du Parti Communiste Français, Initiatives Décroissantes pour le Climat, Place au Peuple-FDG44, Ami-e-s du Front de Gauche de l'Est du Morbihan, UTOPIA, " Restons  fermes ", « collectif Bon pied bon oeil",

  • Régionales en Bretagne, un "bulletin de vote" pour dire non aux projets inutiles imposés

    Les écologistes bretons qui ne se retrouvent pas au 2ème tour des Régionales dans les listes et les projets des droites PS, LR et de l'extrême droite, ont la possibilité de réaffirmer symboliquement dans les urnes leur opposition aux projets inutiles, coûteux et imposés de centrale à gaz à Landivisiau (29) et d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (44) encore soutenus par la Région Bretagne.

    Regionales-2015-Bulletin-2eme-tour-Bretagne-400.jpg

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    Certes, le bulletin sera considéré comme nul mais cela reste une manière d'interpeller sur ces projets dont la seule finalité s'avère de détourner des fonds publics aux profits d'intérêts spéculatifs.

    Action d'interpellation malheureusement impossible à Brest, Trégueux, Ploërmel, Ploemeur, Questembert et Theix. Les machines à voter opaques et invérifiables imposées sans débat par les équipes dirigeantes de ces collectivités ne permettant pas cette possibilité de vote nul revendicatif. Encore et toujours un recul démocratique et une rupture d'égalité entre citoyens à combattre.

  • Notre-Dame-des-Landes, ils menacent de revenir...

     

    Appels de l'Intercomités NDDL à tous les comités et personnes solidaires.

    - Réactions en cas d'opération policière, d'expulsion de la zad de Notre-dame-des-Landes ou de démarrage de chantiers de l'aéroport.

    NDDL,Notre-Dame-des-Landes,ZADLe 17 juillet sera donné le jugement des recours environnementaux contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Trahissant les engagements donnés l'an dernier à ce sujet, le gouvernement, par la voie du Préfet, annonce aujourd'hui qu'il n'attendra pas les procédures d'appel. Il dit être prêt à agir une fois ces résultats connus. Il va donc falloir être extrêmement vigilant dans les semaines à venir, visibiliser la lutte, et être en mesure de parer à toute éventualité.

    Depuis deux ans des comités de toute la région se sont réunis à plusieurs reprises pour planifier les réactions en cas de nouvelle attaque sur la zad ou démarrage des travaux. Il s'agit de penser ce qui pourra à ce moment là perturber le plus fortement leur opération et créer une pression publique, en tirant des leçons de ce qui a mis à mal le gouvernement lors de l'opération César.

    Voici les propositions qui en ressortent. A chacun.e de s'organiser dès aujourd'hui pour les adapter localement. C'est la mise en commun de ces différents types d'actions, à plusieurs échelles géographique, qui nous permettra de les faire renoncer de nouveau :

    Partout :

    - Appel à remettre à jour les chaînes téléphoniques et mails dans tous les comités. Si des signes d'opérations policières massives apparaissent et sont confirmés, un appel commun à réagir émanera de personnes de COPAIN, de l'ACIPA et d'occupant-e-s de la zad

    Sur la zad et juste autour :

    - Appel à venir résister sur la zone même et à en faire en sorte que la zad ne se retrouve pas enclavée et encerclée. Faire en sorte que les déplacements et check-points policiers soient perturbés et que les soutiens et ravitaillements circulent.

    Dans la région :

    - Dès le premier jour de l'opération, actions coordonnées de bloquages des routes ou de ralentissement, sur les points d'accès à la zone ou sur les grands axes, ponts et points stratégiques de la région, et/ou à des occupations de lieux du pouvoir.

    - Un point d'info permanent sur la situation devant la préfecture, et un système de communication entre les différents points de mobilisation.

    - Des actions nocturnes de casserolades et autres manifestations sonores devant les hôtels où seront logés les policiers et gendarmes.

    - Une convergence le soir même, à partir des différents points de blocage ou d'actions, pour se rendre à 18h devant la Préfecture et une assemblée après coup dans un lieu réservé pour se coordonner en vue des jours suivants.

    - Une manifestation le samedi à Nantes après une semaine d'opération.

    A l'extérieur de la région :

    - Appel à occupation des lieux de pouvoir ou à des opérations de ralentissement des flux localement, ainsi qu'à venir sur le terrain défendre la zad pour ceux et celles qui le peuvent.

    L'aéroport ne se fera pas. 
    La zad de Notre-Dame-des-Landes continuera à fleurir !

  • Non à la répression politique, non à la criminalisation des mouvements sociaux

    Appel à soutien de la CNT Interpro Brest


    Un camarade brestois comparaîtra le 9 décembre au tribunal de Nantes sans même avoir participé à la manif contre la répression policière du 22 novembre à Nantes.

    politique,brest,nantes,tribunal,répression,criminilisation,mouvements sociaux,syndicat,cnt,zad,nddl,sivens,roybon,1000 vaches« Partis de Rennes en stop avec des gens se rendant également à la manifestation, nous sommes arrêtés un peu avant Nantes. La police nous fait dévier sur l’aire de Treillères, nous demande notre direction, très certainement dans le but d’interpeller ou d’empêcher les manifestants d’accéder au départ de la manifestation.

    Arrivés sur Nantes nous nous garons en périphérie pour rejoindre le centre en tramway. A peine sortis de celui-ci nous apercevons un camarade contrôlé avec fermeté par les forces de l’ordre. En effet celui-ci a une pancarte dont il refuse de se débarrasser (avec le slogan « Semons des graines pas des lacrymos »). Nous restons en observation ; la scène nous paraissant démesurée.
    Ils finissent par l’embarquer dans une fourgonnette. Sans le savoir je n’allais pas tarder à le rejoindre…Nous avons voulu retrouver le point de rendez-vous mais je me fais contrôler à mon tour. Les CRS procèdent alors à une fouille de mon sac et en ressortent mon couteau à sandwich (héritage de mon grand-père qu’ils confondront plus tard avec un « cran d’arrêt » !!!) et mon jus de citron.Ces deux derniers étant confisqués, je me retrouve à mon tour, dans la fourgonnette qui nous emmène au commissariat où je passerai 7 heures de garde à vue (de 14h15 à 21h15), avec comme chef d’inculpation : port d’arme de catégorie D.Après une attente en cellule les forces de l’ordre procèdent à mon interrogatoire, me posent quelques questions sur mon identité, confirment l’accusation de port d’arme puis me demandent si j’ai quelque chose à déclarer. Mis à part mon sentiment d’incompréhension, je réponds que non. Le policier n’ayant rien d’autre à ajouter, je retourne en cellule.
    Vers 19h on me propose un repas, je précise que je suis végétarien (comme la quasi-totalité des autres interpellés). Ils ont la gentillesse de nous servir des lasagnes au bœuf en précisant que nous n’aurons qu’à trier. Une preuve supplémentaire du respect porté aux détenus.
    Je finis par sortir aux alentours de 21h15 avec une convocation pour le tribunal correctionnel de Nantes le 9 décembre à 8h30. La peine maximale requise pour les armes, munitions ou leurs éléments de la catégorie D (à l'exception de ceux qui présentent une faible dangerosité) est d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende ».

    Nous n’acceptons pas ce procès politique, car c’est bien de la criminalisation d’un mouvement social dont il s’agit. C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement de solidarité à notre camarade mardi 9 décembre à 8h devant le tribunal de Nantes quai François Mitterrand ainsi qu’à votre générosité concernant les frais d’avocats et amendes éventuels.

  • Appel du Collectif 29 contre les répressions policières - Bloquons NobelSport !

    Appel du Collectif 29 contre les répressions policières,
    contre la violence d’État, son in-justice,
    sa police et ses armes

     Bloquons NobelSport !
    - fabricant d'armement de répressions -

    Pont-de-Buis – Finistère (29)  MERCREDI 3 décembre

    Le 26 octobre dernier, Rémi Fraisse, étudiant de 21 ans est décédé sur le site de Sivens dans le Tarn lors de la manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers d’opposants au barrage. Il a été tué par l’explosion d’une grenade offensive de la gendarmerie.

    collectif,29,finistère,répression policière,nobelsport,pont-de-buis,testet,sivens,nddl,gendarmerie,police,violence,grenade,lacrymogène,flash-ball,taser,ps,valls,czeneuveCe drame n’est pas un accident, il est le résultat de plusieurs mois de violences policières croissantes envers les opposant-e-s pour imposer un projet inutile dont la pertinence est aujourd’hui même remise en cause par un rapport d’experts : trop coûteux, pas adapté aux besoins réels, entraînant des dégradations et destructions environnementales sans réelle prise en compte des solutions alternatives possibles et existantes...

    Loin d'être une exception, la mort de Rémi Fraisse s'ajoute à la liste déjà longue des victimes de la répression policière. Malik Oussekine tué lors d'une manifestation en 1986, Wissam El Yamni tabassé à mort par des policiers le 9 janvier 2012, Amine Bentounsi tué d'une balle dans le dos à Noisy-Le-Sec, Abdelhak Goradia tué lors d'une reconduite à la frontière en août 2014,...

    La répression à laquelle ont dû faire face les opposant-e-s au barrage de Sivens n’est pas isolée. De nombreux manifestants sont gravement blessés et mutilés par les forces de l’ordre dans le cadre de luttes légitimes, des dizaines de syndicalistes sont poursuivis suite à des grèves.

    C’est par peur de voir se multiplier les résistances et les alternatives que le gouvernement crée un climat de violences et de criminalisation des mouvements sociaux et écologiques.

    Un jeune de 21 ans est mort, tué par la police, tandis que médias et gouvernement nous font croire que ce sont les manifestant-e-s qui sont violents.

    Cette violence répressive qui ne vise qu’à défendre la loi du profit ne doit pas reste sans réaction.

    Partout en France, exigeons :

    • l'arrêt immédiat de toutes les poursuites judiciaires à l'encontre des personnes ayant participé aux manifestations des dernières semaines, mais aussi aux manifestations de soutien aux ZAD de Notre Dame des Landes et de celle du Testet.

    •  l'amnistie pour toutes les personnes condamnées.

    • la libération des camarades emprisonnés, notamment Enguerrand, en grève de la faim et maintenu arbitrairement en détention par le procureur de Nantes.

    Partout en France, organisons-nous pour lutter contre toutes les violences policières, dans les villes, les quartiers, les facs, les ZAD !

    Partout en France, bloquons les usines qui fabriquent les armes qui blessent, mutilent et tuent. Ces usines sont complices et actrices de la violence d’État.

    A Pont-de-Buis dans le Finistère, l'usine NobelSport fabrique des grenades lacrymogènes et flash-balls qu'elle vend à l'armée et à la police...

     le mercredi 3 décembre, rendez-vous à Pont-de-Buis à partir de 10h devant l’espace François Mitterrand pour une manif et un blocage de l’usine NobelSport.

    Exigeons :

    •  l’interdiction des armes soi-disant non létales utilisées par le bras armé de l'Etat (grenades, flash-ball, Taser,...)
    •  le désarmement de la police
    •  la fin des violences policières et judiciaires