Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

coallia

  • D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois

    Texte du tract diffusé à Brest par le Collectif CASSS-paPIERs

    gdb_migrants_20130918_im2-300x142.jpgEn l'absence de proposition d'hébergement de la part de l'Etat socialiste et de tout soutien de la municipalité "de gauche" brestoise, des demandeur.euse.s d'asile présent.e.s à Brest étaient contraint.e.s pour certain.e.s depuis plus de cinq mois de "camper" au port de commerce sur un terrain vague insalubre.

    Après des mois de galère, les migrant.e.s ont en enfin été pris.e.s en charge et hébergé.e.s par la préfecture de Quimper (NDLR : le 18/09/2013). Même si on peut que se réjouir de ces propositions d'hébergement bien tardives, il s'agit pour nous de rester vigilant.e.s sur la situation d'hébergement de ces personnes car les solutions mises en avant par la préfecture ne sont que «provisoires».

    Ce n'est évidemment pas par plaisir que ces migrant.e.s avaient fait ce choix ultime d'hébergement plus que précaire, mais par simple réflexe de survie en réponse aux autorités institutionnelles (mairie, préfecture) qui ne souhaitent pas leur présence à Brest.

    La seule politique aujourd'hui des autorités consiste à apporter une réponse sécuritaire aux diverses occupations de lieux publics ou de réquisitions de logement faites en dernier recours par les demandeur.euse.s d'asile pour se mettre à l'abri et alerter les brestois de leur situation !

    Contraindre les migrant.e.s à rester à la rue, c'est implicitement leur refuser le droit d'asile sans clairement le dire puisque tous les migrant.e.s ne peuvent supporter ces conditions de vie intolérables imposées par l'Etat français.

    L'Etat français se met hors-la-loi, puisqu'il est normalement obligé de loger les demandeurs d'asile pendant la durée de leur procédure !

    Nous condamnons la politique migratoire du Parti Socialiste qui s'avère globalement la même que celle de ses prédécesseurs de l'UMP, voire désormais pire aujourd'hui sur le terrain.

    Les solutions existent ! Aujourd'hui à Brest, près de 6000 logements sont vides, dont certains publics ! Ils pourraient être réquisitionnés dans le cadre de la loi. Possibilité légale qui n'est en réalité quasiment jamais appliquée par ce gouvernement

    Les demandeur.euse.s d'asile qui viennent à Brest le font uniquement pour fuir la misère ou un endroit où leur vie est en danger et souvent au péril de leur vie, et ne feraient pas des milliers de kilomètres pour venir dans un pays souvent inconnu si la situation était vivable dans le leur.

    Liberté de circulation et la libre installation.
    Des papiers pour toutes et tous.

    Le Collectif CASSS-paPIERs
    Actions, Soutien et Solidarité avec les personnes sans-papiers à Brest

    Aller plus loin :

    - Brest, migrants demandeurs d’asile, expulsion et relogement d’urgence.
    par Galères de Brest - 18/09/2013

    - Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère. Lettre ouverte adressée au maire de Brest, à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper  ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.