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solidarité

  • Alternatives & Autogestion : Un nouveau journal ? Pour quoi faire ?

     ..et si vous vous abonniez ?

    nrvv.jpg?w=214&h=300Lors de leur congrès de 2015, une majorité des Alternatifs a décidé de dissoudre le mouvement pour rejoindre Ensemble. Certains ont pourtant décidé, avec d’autres, de poursuivre l’aventure alternative :

    • de faire vivre un projet autogestionnaire, solidaire, féministe et écologiste

    • d’agir pour mettre en pratique dans tous nos lieux de vie des méthodes et pratiques autogestionnaires

    • de dénoncer et de lutter contre des modes de production qui oppriment les plus faibles

    • de combattre toutes les inégalités, celles qui frappent les femmes en particulier

    • et enfin de lutter pour une réelle écologie, pour la biodiversité et la protection animale, contre le nucléaire, les grands projets inutiles, la mal-bouffe …

    Pour construire ce projet, ce collectif militant s’est doté d’un journal, NRVV (Noir Rouge Vert Violet).
    Pas de résultats de la ligue 1,
    pas de numéro «spécial grosse voiture», ni de supplément télé.
    ça laisse de la place pour parler de ce dont on ne parle pas, ou pas assez ailleurs

    Un nouveau journal ?
    Pour quoi faire ?
    Dans nos chantiers, il y a déjà un journal mensuel tout en couleurs :
    Noir : pour l’autogestion, les expérimentations, les pratiques alternatives
    Rouge : pour la justice sociale, le bien commun, l’égalité et les solidarités,
    Vert : pour l’écologie radicale, l’objection de croissance et l’antiproductivisme
    Violet : pour le féminisme, l’anti-sexisme et les antiracismes
    Oh … Et puis plein d‘autres couleurs aussi !

    nrvvverso.jpg?w=210&h=300Un journal ouvert sur des projets étonnants, des expériences enthousiasmantes, des échecs cuisants, des interrogations, des colères, des luttes
    A ce qui se passe ici, fabriqué avec nos petits doigts, ou à l’autre bout de la planète.
    On va commencer doucement … Dans une version provisoire de 16 pages,quadri, diffusée par nos collectifs ou sur abonnement pour pas cher, avec des plumes que vous avez déjà trouvées dans Rouge&Vert ou ailleurs.

    Avec vous aussi, si vous voulez.

    16 pages mensuelles, c’est du travail bénévole (les articles, dessins, maquette …)
    et des frais incompressibles (l’impression, l’envoi). Ce journal n’est pas un ventre à pub.
    Il ne vivra que de ses abonnements.
    Donc votre abonnement est indispensable

    100 abonnements à 20 euros et 30 à 40 euros, c’est la possibilité de financer les 4 premiers numéros du journal

    Et la diffusion militante des journaux en nombre envoyés aux groupes et correspondantEs c’est faire connaitre notre projet et nos idées, s’abonner, nous contacter , participer et plus…

    >  flyer de lancement reprenant ces informations

  • Projet de loi sur le droit d'asile, les parlementaires de Bretagne et des Pays de Loire interpellés

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    La Coordination régionale Bretagne - Pays de Loire solidaire des personnes immigrées interpelle les parlementaires via une lettre ouverte sur le projet de loi sur le droit d'asile.

    La Coordination régionale Bretagne - Pays de Loire rassemble, depuis 1997, différentes villes et structures de l’Ouest de la France qui agissent en solidarité avec lespersonnes immigrées. Lors de sa dernière réunion, le 4 octobre 2014, sa coordination a décidé d'interpeller les parlementaires afin d’attirer leur attention sur un nouveau rendez vous manqué de la gauche : celui d’une réforme progressiste du droit d’asile et des conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France.

    Ayant découvert les projets de loi sur l’asile et sur le droit des étrangers, présentés le 23 juillet 2014 à l’Assemblée nationale par le Ministre de l’Intérieur, la Coordination déplore les écarts entre ses espoirs de 2012 aprè 10 années de droite au pouvoir et les propositions gouvernementales de 2014.

    A lire :

    Lettre ouverte adressée aux parlementaires par la Coordination régionale Bretagne - Pays de Loire solidaire des personnes immigrées - novembre 2014

    Voir aussi :

    - Réforme du droit d'asile : Avis du Haut Conseil à l’égalité femmes/hommes
    Avis publié le 19 novembre 2014

    Immigration : « la surveillance et le contrôle sont omniprésents » - Politis - 23 juillet 2014
    Sarah Belaïsch de la Cimade analyse en détail les projets de loi sur l’asile et l’immigration

    Migrations : à quand la rupture avec l’obsession de fermeture et de contrôle ?
    La Cimade - 13 novembre 2014

    Enfermement des étrangers, loin des promesses de François Hollande
    Par Lena Bjurström – Politis - 18 novembre 2014

  • Brest : les personnes migrantes expulsées de l'ancien immeuble des Affaires maritimes

     

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    Photo : Net Druide / Galères de Brest

    Il est 6h15 en cette matinée du 21 octobre 2014 à Brest. Les services techniques de la Ville de Brest sont tombés du lit pour venir dresser deux petits barnums à l'angle de la rue Branda et de la rue Saens. C'est pour une animation des commerçants... » signale un agent de la ville de Brest à une passante curieuse de savoir l'objet de cette agitation plus que matinale . Les « commerçants » de Brest auraient t-ils décidés de relancer le commerce des esclaves et celui des précaires ? Une nouvelle opération marketing « Brest héberge ses visiteurs » ?

    2538245609.jpgOn n'est pas dupe du côté des soutiens présents depuis l'aube venus soutenir les personnes migrantes qui occupent l'ancien immeuble des Affaires maritimes au 6 de la rue Saint Saens depuis plus de trois mois. L'immeuble doit être expulsé dans la journée. Pour l'effet de surpise, cela est râté. La veille au matin, l'huissier, accompagné d'une dizaine de policiers, était déjà venu à l'immeuble réquisitionné pour prendre les noms de tous les résident-e-s. Trois jours auparavant, les militant-e-s brestois avaient été prévenus (sic) de la préparation de l'expulsion. Les murs des préfectures françaises ne sont décidément pas si épais que cela.

    7h30. Zéle antiterrorisme ou médiatique, en tout cas, c'est près de 80 policiers qui déboulent avec leurs véhicules dans la rue Saint-Saens. Du grand cinéma. Le sous-préfet Bernard Guérin (ancien commissaire de police) et le commissaire Régis Allégri sont aux avant-postes. Le commisaire Allégri n'est présent à Brest que depuis deux mois. Ceci expliquant sans doute cette volonté de marquer les esprits par l'ampleur de son dispositif sécuritaire disproportionné qui frise au final le ridicule. L'immeuble en question n'est en effet habité majoritairement que par des familles avec enfants. Du côté de la sous-préfecture de Brest, on le sait très bien. Fallait quand même soigner la mise en scène.


    brest,migrant,sans-papier,demandeur d'asile,immigration,squat,réquisition,préfecture,sous-préfecture,finistère,bernard guérin,régis allégriL'expulsion s'est faite dans le calme. Sur les 70 personnes qui occupaient l'ancien immeuble des Affaires maritimes, seules 35 résident-e-s étaient présentes ce matin d'octobre. Les autres avaient fait le choix de partir se réfugier ailleurs deux jours avant pour se protéger d'une potentielle expulsion du territoire. Tour à tour, les résident-e-s de l'immeuble Saint-Saens sont orienté-e-s vers le barnum de la Ville d Brest pour un « accueil » administratif. Les rares chanceux auront été pour certains orientés vers le centre d'accueil de Coallia du port de commerce. Pour les autres, il leur aura été proposé quelques nuits d'hôtel pour la forme. Il faut soigner la communication préfectorale. Pas grave si le sous-prèfet exagère sur l'état d'insalubrité de l'immeuble dont les espaces de vie étaient sains et entretenus par ses occupant-e-s. La Ville de Brest aura offert dans sa grande générosité quelques conserves. Ce soir là, aucune personne migrante ne sera à la rue à Brest... du moins officiellement.

    9h30 l'opération policière d'expulsion est terminée.

    Vendredi matin, les quelques nuits d'hôtel proposées par le sous-préfet sont terminées. Ce sont à nouveau 28 personnes, dont de nombreux enfants en bas âge qui risquent de se retrouver à la rue ce soir à Brest. Dehors, il fait un vrai temps pourri brestois. Ce n'est pas grave car l'actualité politique et médiatique est dèjà sur d'autres sujets plus légers. Brest héberge ses visiteurs...

  • Soutien militant à Alain Pojolat. Arrêt des poursuites

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    Communiqué de presse des Alternatifs - 4 août 2014

    Les 19 et 26 juillet dernier, malgré l’interdiction de l’Etat français pro israélien, des milliers de personnes ont manifesté dans le calme à Paris pour condamner les bombardements aveugles et meurtriers qui s’abattent sur GAZA. Des débordements venant d’éléments provocateurs infiltrés se sont déroulés à la marge de ces manifestions parisiennes en soutien au peuple palestinien.

    pojolat.jpgAujourd’hui, le pouvoir socialiste veut rendre responsable de ces débordements les organisateurs des manifestations interdites. le camarade du NPA Alain Pojolat qui avait déposé son nom en représentation de l’ensemble des collectifs appelant à la manifestation du 26 juillet fait l’objet de poursuites par le parquet de Paris pour organisation de manifestation interdite. Il comparaîtra devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le 22 octobre 2014.

    La décision de poursuivre notre camarade Alain Pojolat est une illustration supplémentaire de l’alignement du gouvernement Hollande-Valls sur la politique belliciste du gouvernement israélien et du glissement sécuritaire et liberticide du pouvoir en place qui voudrait museler toute contestation.

    Les Alternatifs demandent l’arrêt des poursuites engagées contre Alain Pojolat et plus généralement l’arrêt de la criminalisation du mouvement de soutien au peuple palestinien.

    Les Alternatifs renouvellent leur soutien à la résistance du peuple palestinien.

    (Crédit photo : NPA)

    Aller plus loin :

    - Pétition de soutien à Alain Pojolat

  • Halte aux massacres à Gaza !

    Palestine.jpgDepuis le 8 juillet, début de l'offensive israélienne à Gaza, on compte plus de 1050 morts et 6 000 blessés palestiniens, dont 80 % de civils. Le quart sont des enfants. Maisons rasées, hôpitaux bombardés, établissements des Nations Unies attaqués, infrastructures détruites, Gaza est devenu un champ de ruines, dont les habitants sont, de fait, prisonniers en raison du blocus.

    Une nouvelle fois, le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au prétexte de tirs de roquettes, mais avec l'objectif avoué de mettre fin au gouvernement palestinien d'entente nationale, condition pourtant nécessaire à tout progrès vers une paix juste.

    Devant cette situation dramatique, les États occidentaux, dont le gouvernement français, se cantonnent une nouvelle fois à « dénoncer l'engrenage de la violence », sans désigner les responsables de cette nouvelle tragédie et appelant seulement le gouvernement israélien à « la retenue ». 

    A ce jour, la position du gouvernement français s'est alignée sur le discours israélien, jusqu'à faire des amalgames très dangereux avec l'antisémitisme et interdire des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien.

    Nous exigeons, au contraire, que le gouvernement français agisse au plus vite :

    • Pour l'arrêt immédiat des bombardements et pour le retrait sans condition des troupes israéliennes de la bande de Gaza ;

    • Pour la levée du blocus, illégal et criminel ;

    • Pour l'arrêt de l'agression israélienne en Cisjordanie, dont Jérusalem, et la fin de la colonisation ;

    • Pour que des sanctions immédiates soient adoptées à l'encontre de l'État d'Israël – en particulier la suspension des accords d'association entre l'Union européenne et Israël – jusqu'au respect par cet État du droit international et des droits inaliénables du peuple palestinien.

    Premiers signataires : Association France Palestine Solidarité, France-Algérie, MRAP, SUD-Solidaires, Union locale CGT, Front de gauche, LDH, UJFP, NPA, Les Alternatifs, Université Européenne de la paix

    Rassemblement à Brest le jeudi 31 Juillet à 18 h 
    Cours Dajot, en haut des escaliers (non loin du monument américain)