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solidarité - Page 4

  • Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère

    Lettre ouverte adressée au maire de Brest,
    à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper
    ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.

    Brest  le 02 octobre 2013

     

    865954604.jpgNous venons d’apprendre que le service des étrangers de la mairie de Brest a été fermé le 2 septembre 2013.

    Cela nous inquiète fortement.

    Jusqu’à présent les élue-e-s de Brest, qui considéraient leur service des étrangers comme une référence nationale, estimaient qu’il était sécurisant pour les personnes migrantes de pouvoir faire leur demande en mairie car elles avaient la garantie d ́être au moins bien conseillées et de ne pas de se faire arrêter en entrant ou en sortant de ce lieu public.

    Auparavant les personnes sans papiers obtenaient une Autorisation Provisoire de séjour qu’elles retiraient en mairie de Brest. Elles/ils doivent désormais se rendre à la Préfecture de Quimper.

    Comment vont elles/ils s’y rendre ?

    Qui va financer leur titre de transport ?

    Nous sommes en droit de nous demander pourquoi l’administration semble rechercher, par l’éloignement des services, à compliquer leurs démarches…

    Autrefois contacter par téléphone le service des étrangers de la préfecture était un véritable parcours du combattant. Le service des étrangers de la mairie, lui, assurait alors l’accueil de nombreuses personnes chaque jour de la semaine, matin et après-midi.

    Maintenant que cet accueil est supprimé, la ligne de la Préfecture ne risque-t-elle pas d’être encore plus encombrée ?

    Est-il prévu que ce service préfectoral embauche du personnel pour répondre à la demande ?

    Demande qui ne peut qu’augmenter puisque les migrant-e-s devront contacter la Préfecture pour obtenir un rendez-vous à Quimper.

    Allons nous avoir, en Finistère, la même situation qu’à Rennes où des personnes en demande d’asile sont nombreuses à attendre l’ouverture dès 5h du matin et ne sont parfois pas reçues ?

    Où les personnes sont mal conseillées, trop peu suivies et où les demandes sont non faites ?

    Où elles risquent de se faire contrôler et arrêter puisqu’elles n’ont pas été reçues et n’ont donc pu se mettre en règle.

    Nous constatons que ces récents changements constituent une dégradation du service public destiné aux personnes migrantes.

    Cela démontre une volonté de leur compliquer les choses (manque d’argent pour téléphoner, circuler…) et de leur faire peur. On chercherait à les décourager de faire des demandes pour qu’elles demeurent sans papiers, privées de leurs droits qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Mais cela ne peut être le but recherché par une majorité socialiste soucieuse du bien-être de chacun et notamment des plus faibles…

    Le CASSS-paPIERs

    Contact :

    mail :  cassspapier@no-log.org

    - Blog du collectif brestois CASSS-paPIERs

     

    En savoir plus :

    - Préfecture du Finistère : Nouvelles modalités d’accueil des étrangers

    - D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois
    Texte du tract diffusé à Brest par le
    Collectif CASSS-paPIERs

  • Retraites, emploi, réduction massive du temps de travail : tout se tient, résistons et passons à la contre-offensive !

    Communiqué des Alternatifs - 4 septembre 2013

    arton1355-8cba8.pngLe système de retraites est un enjeu essentiel de l’affrontement entre des visions opposées de la société.

    La gauche de transformation sociale et écologique défend, dans la continuité des combats historiques du mouvement ouvrier, la réduction du temps de travail dans toutes ses dimensions (durée hebdomadaire, congés payés, âge de départ à la retraite). Elle défend aussi le système de retraite par répartition, au nom de la solidarité intergénérationnelle et d’un revenu socialisé, et du refus de la marchandisation de nos vies.

    La droite, de contre-réforme en contre-réforme, de Balladur à Fillon et Sarkozy, vise à la fois à reculer l’âge du départ à la retraite, à allonger la durée de cotisations et à marginaliser par le chômage des millions de salarié-e-s. La paupérisation d’un nombre croissant de retraité-e-s en particulier parmi les femmes, la mise à bas progressive du système solidaire accentuent toujours plus le recours à la capitalisation, au chacun pour soi.

    Sous la houlette de la Commission européenne, le gouvernement Ayrault a choisi de s’inscrire dans la logique de la droite et du MEDEF. Sa démarche reste encore prudente : afin, de limiter autant que faire se pourra la mobilisation, le mode de calcul des pensions de agents de la fonction publique et les "régimes spéciaux" ne sont pas à ce stade mis en cause, et le gouvernement a dû se résoudre à abandonner la tentative de paupériser encore davantage les petites retraites.

    Mais la logique reste inchangée : le travail reste considéré comme un coût, l’enjeu central du recul du chômage pour le financement des retraites est ignoré, la principale variable d’ajustement reste l’allongement de la durée du travail, et pas question d’élargir l’assiette des cotisations au système de retraites.

    Une alternative est indispensable : prévenir et combattre les effets de l’intensification du travail et les dégâts du productivisme, imposer une affectation des gains de productivité en faveur de la réduction du temps de travail plutôt qu’au bénéfices des actionnaires ; élargir l’assiette des cotisations retraite aux dividendes, stock options…

    La logique que nous avons combattue en 2010, nous nous y opposons toujours aujourd’hui.

    Retraites à 60 ans, droits des chômeurs et précaires, sécurité sociale : contre le chacun pour soi et la marchandisation de nos vies, nous choisissons les solidarités, une autre répartition des richesses, la réduction massive du temps de travail (30 h hebdo sans baisse de salaire et avec embauches correspondantes)

    Des mobilisations se préparent, avec notamment une première journée de grève et de manifestations mardi prochain 10 septembre à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires. Les initiatives du collectif Ensemble défendons nos retraites ! vont dans le même sens. Les Alternatifs y participent et y appellent.

    La clé du succès réside dans notre capacité à construire une riposte d’ensemble contre le projet Ayrault.

    C’est une responsabilité communes des syndicats, associations, mais aussi des partis et courants de gauche qui refusent le sacrifier les acquis sociaux au rouleau compresseur du capitalisme.

    Chaque citoyen, chaque citoyenne est concerné-e et peut contribuer au succès de notre mobilisation !

    S'informer :


    Vidéo pédagogique réalisée par le service
    de communication de Force Ouvtiére

    - Les mesures annoncées pour la loi retraite prolongent les contre-réformes précédentes
    Décryptage du syndicat Solidaires

    - Réforme des retraites : des mesures en trompe-l’œil pour les femmes
    Christiane Marty – membre d’Attac et de la Fondation Copernic

  • Accueil des mineurs étrangers isolés : halte aux pratiques xénophobes !

    Photo-F.vignette_paysage.jpgRéunie à Lannion le samedi 25 mai 2013, la coordination régionale Bretagne – Pays de  Loire  solidaire des personnes immigrées a adressé une lettre  aux élu.e.s afin d'attirer  leur attention  sur les pratiques xénophobes que subissent des   mineur­e­s isolé­e­s étranger­e­s  (MIE) dans plusieurs  départements de France, notamment en Ille­et Vilaine, en Loire Atlantique, dans le Maine­ et­ Loire et en Mayenne.

    - Texte de la lettre ouverte adressée aux élu.e.s

    La Coordination Bretagne – Pays de Loire solidaire des personnes immigrées  met en lien des structures issues des villes suivantes : Angers, Blain, Brest, Lamballe, Lannion, Laval, Lorient, Nantes, Quimper, Rennes, Saint Brieuc...

  • Notre Dame des Landes : soyons nombreux le 11 mai au départ de Brest pour la chaîne humaine !

    chaine-humaine-citoyenne.png

    GRANDE CHAÎNE HUMAINE AUTOUR DE LA ZONE A DEFENDRE DE NOTRE DAME DES LANDES (25 KMS)

    Le samedi 11 mai 2013, nous dirons par un geste symbolique fort notre opposition au projet inutile, coûteux et destructeur d'un aéroport dans le bocage de Notre Dame des Landes.

    Des cars au départ de Brest

    Nous serons très nombreux à participer à cette manifestation. Aussi, afin de faciliter l'organisation et de limiter notre impact sur l'environnement, le comité de soutien brestois organise un départ en cars depuis Brest. Réservez vite vos places !

    2 cars au départ de Brest, gare routière à 8h le 11 mai.

    (N.B. : nous nous réservons la possibilité d'annuler un car s'il n'était pas rempli)

    2 arrêts sur le trajet : Daoulas et Chateaulin (sur les zones de covoiturage)

    Retour Brest gare routière, arrivée à 1h du matin

    20€uros  par personne 

    Pour réserver votre voyage en car vers Notre Dame des Landes., envoyez un mail à  brestcarchainehumaine@gmail.com

    8637527955_be6eb8b5d5.jpgDans la réservation, nous vous demandons de préciser :

    • votre nom et prénom

    • nombre de personnes

    • numéro de téléphone et adresse mail

    • mode de paiement prévu (chèque ou espèces)

    Votre chèque sera libellé à l'ordre de « Les cars des Abers » et envoyé à l'adresse suivante :

    Alexandre Boitier, 19, rue Général de Trobriand, 29200 Brest.

    Merci de mentionner au dos du chèque "chaîne humaine de N.D.D.L. du 11/05/2013"

     

    Tou-te-s, nous devons faire de cette chaîne humaine un moment historique 

    POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA CHAINE HUMAINE :
     http://www.chaine-humaine-stop-aeroport.org

  • Notre Dame des Landes : Grande Manif Mise en Culture - Sème ta ZAD

    Samedi 13 avril, rendez-vous fourche en main à 10h pour plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours

    Rendre fertile ce qu’ils veulent rendre stérile :

    Le 17 novembre nous étions 40 000 à reconstruire, le 13 avril nous occuperons et cultiverons pour que la zad échappe au béton

    Appel

    Affiche_semetaZAD01_c2-3-2380c.jpgDepuis le 16 octobre, la résistance déterminée à l’opération d’expulsion de la ZAD incarne un espoir : celui que nos vies, nos habitats, nos champs ne soient plus broyés par les logiques marchandes et par les visions stériles de l’aménagement du territoire. Plus de 200 comités locaux de solidarité ont fleuri ces derniers mois, et ici où là, du bocage nantais aux autres zones à défendre, nous voulons de nouveau envisager des victoires.

    Le 17 novembre, nous avons montré que malgré l’invasion policière, ils ne pourraient pas vider la ZAD de ses habitant-e-s et que nous pouvions être 40 000 à revenir et reconstruire. Début janvier, une assemblée agricole lançait un appel à projets sur les terres de la ZAD expropriées par Vinci pour remettre en place les potagers détruits et les démultiplier avec l’arrivée de nouveaux et nouvelles paysan-ne-s. Vergers, blés, légumineuses, poules et potagers...une dizaines d’initiatives s’élaborent d’ores et déjà.

    Le début du mois d’avril sera un moment charnière : la fin de la « commission de dialogue » proposée par le gouvernement pour « mieux expliquer la nécessité de l’aéroport » signifiera le retour possible d’opérations d’expulsions de grande ampleur. En face, la dynamique d’occupation de la ZAD, relancée le 17 novembre dernier, se tourne à présent vers des projets agricoles destinés à s’implanter dans la durée. La remise en culture, en masse, des terres expropriées sera notre manière de tirer le trait sur un dialogue fantoche – et de célébrer les quelques mois passés à (re)construire, malgré l’incessante occupation militaire des routes du bocage. Cette manifestation sera aussi une manière de prendre de l’avance sur d’éventuels travaux en allant s’installer sur une partie des terres menacées à court terme.

    Affiche_semetaZAD03_A4c-ce728.jpgCette manifestation sera le fruit de ce qui se compose progressivement entre des paysans et des occupant-e-s venu-e-s s’installer pour défendre la zone : défrichage et occupation des terres maraîchères du Sabot en mai 2011, défense de la ferme du Rosier puis de la Châtaigne à l’aide de plusieurs dizaines de tracteurs enchaînés en novembre, occupation in extremis avant sa destruction de la ferme de Bellevue fin janvier... Au-delà de ces quelques dates emblématiques, la régularité des assemblées agricoles ainsi que les complicités nouées au quotidien, aussi bien autour d’un repas que derrière une barricade, ne cessent d’invalider les catégories fermées dont use le pouvoir pour qualifier et diviser les opposant-e-s au projet d’aéroport.

    Ce qui se joue aujourd’hui à NDDL rappelle et renouvelle l’histoire dense de certains mouvements paysans locaux au cours des décennies passées : liens forts avec les grèves et mouvements de 68, actions directes face aux diktats de l’industrie, occupations de terre contre les « cumulards »...

    Forte de ce terreau, la manifestation du 13 avril, en écho à la journée mondiale des luttes paysannes en appelle à une communisation des terres et des pratiques. Nous entendons par là :

    - une forme de partage en porte à faux avec les grandes concentrations agricoles et les freins posés à l’accés au foncier pour les projets d’installation paysanne.

    - l’entraide, la mutualisation de moyens, d’outils, mais aussi les possibilités d’installations collectives

    - un dialogue fécond entre savoir-faire agricole traditionnel et pratiques expérimentales, entre professionnel-le-s et paysan-ne-s hors-cadre.

    - des réflexions communes autour de la question alimentaire : sur une production autonome en rupture avec les logiques agro-industrielles, sur les liens possibles avec Nantes et ses habitant-e-s.

    - la capacité de relier la question agricole à des formes de vie, d’habitat et à des luttes sociales.

    En pratique il s’agira, le 13 avril, de partir outils en mains en plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours et de converger sur la ZAD pour se redéployer en direction des différents projets et chantiers agricoles. Au programme et suivant les facteurs hydrométriques : plantation de vergers, de haies et de bosquets aromatiques, pose de ruches, défrichage, repiquage de semis, installation de structures (serres, cabanes à outils...), drainage des terrains, nettoyage des fossés, réparations des clôtures détruites durant les affrontements et balisage des chemins forestiers... Seront aussi prévus des foires aux semences, des expositions de variétés anciennes et aujourd’hui clandestines, des discussions et ateliers autour des pratiques agricoles – et en soirée, des fêtes, bals et banquets.

    Nous invitons donc à cette occasion tou-te-s les opposant-e-s au projet d’aéroport à se mobiliser. Venez fêter le retour du printemps et montrons-leur qu’ici comme ailleurs, nous ne voulons ni de leur aéroport ni du monde qui va avec. Rendre fertile ce qu’ils veulent rendre stérile, là est notre force.

    (Une liste de besoins plus précis liés aux diverses installations sera transmise quelques semaines avant la manifestation)

    En résumé :

    - 10h rv. fourche en main pour plusieurs cortèges depuis les bourgs alentours pour aller occuper les terres et commencer les chantiers

    - à midi, chacun-e est invité à amener une tarte à partager.

    - le soir, bal et banquets

    Plus d’infos pratiques, sur les rv, besoins matériels, l’accueil et autres à venir sur le site : http://zad.nadir.org/semetazad