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solidarité - Page 7

  • Hébergeons nos visiteurs

    "Hébergeons nos visiteurs" tout le monde aura vu au moins une fois l'affiche invitant à mettre à disposition de quoi loger les clients de Brest 2012. Tout pour le commerce et rien pour les êtres humains. Des familles de demandeurs d'asile avec enfants et personnes malades (47 personnes) occupent depuis une dizaine de jours le gymnase Foch à Brest sans que le Maire de Brest2538245609.jpg et les éluEs ne prennent position. Par contre pour voter des sommes indécentes pour Brest 2012, tout nos représentantEs éluEs sont au taquet. Tout pour la frime commerciale et rien pour les personnes. Bravo monsieur Cuillandre. Bravo les éluEs brestois.

    A part le socialiste Marc Coatanéa un peu contraint par le Collectif Casss-paPIERs, aucun élu, encore moins les services sociaux ou d'hygiène, ne sont venus à ce jour au gymnase Foch constater les conditions plus que précaires dans lesquelles survivent les demandeurs d'asile. Chaque jour de nouvelles personnes sont accueillies. Chaque jour l'accueil d'urgence improvisé par les citoyens devient de plus en plus difficile. "Hébergeons nos visiteurs" peut on toujours lire sur l'affiche de Brest 2012. Oui mais dans quelles conditions ?

    Que fait l'Etat socialiste en réponse, il continue à faire du Sarkosy dans le texte. La classe. Ce n'est pas je pense ce qu'attendait l'électorat de François Hollande. Drôle de changement. Un virage plus qu'à droite du PS. Ce n'est certes pas une surprise pour le militant que je suis.


    France 3 Iroise - 29 juin 2012

    Lire aussi :

    Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers !
    Collectif Casss-paPIERs - appel à la manifestation du samedi 30 juin

    - Demandeurs d'asile : l'Etat doit assumer ses responsabilités !
    par Pierre Maille - Président (socialiste) du Conseil Général du Finistère - 14 mars 2012

    - Déshonneur
    par Marc Coatanéa - secrétaire fédéral du PS 29 - 19 septembre 2011

  • Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers ! : manifestation samedi 30 juin à Brest

     Le logement est un droit. L'Etat français, qui a ratifié la convention de Genève, a même l'obligation légale de loger les demandeur-se-s d'asile.

    Avant 2009, les personnes qui voulaient demander l'asile en Bretagne pouvaient le faire dans toutes les grandes villes de la région. Depuis 2009, elles ne peuvent plus le faire qu'à Rennes. Si bien que presque toutes les places d'hébergement ont été fermées hors de l'Ille-et-Vilaine, sans pour autant entraîner d'augmentation des moyens dans ce département ! Aujourd'hui, plus de 300 personnes étrangères vivent à la rue ou dans des squats à Rennes.

    Depuis un an, le préfet de région envoie vingt personnes par mois dans chaque département breton. Vingt personnes, c'est très peu dans un département d'un million d'habitant-e-s. Mais même pour vingt personnes, l'Etat ne veut pas trouver de solutions de logement durables.

    brest 2012,demandeurs d'asile,occupation,bmh,brest métropole habitat,soutien,solidarité,ps,élections,francois hollande,lettre,président de la république,gauche,quiniou,cuillandre,manifestation,changemenent,gymnase,harteloireDepuis l'été dernier, à Brest, des personnes étrangères en demande de papiers, dont une grande partie sont demandeuses d'asile politique, sont abandonnées à la rue, parfois avec des enfants. Ces personnes ne trouvent souvent pour dormir que le hall d'entrée de l'AFTAM (association mandatée pour accueillir et accompagner les demandeur-se-s d'asile à leur arrivée à Brest). Face à cette situation, des occupations de bâtiments publics (CDAS, Conseil Général, Mairie, sous-préfecture, BMH) ont déjà eu lieu avec les personnes concernées, pour exiger des logements. Les solutions alors obtenues sont toujours précaires, de courte durée et parfois loin de Brest où les enfants sont scolarisé-e-s.

    Ces dernières semaines, de nouvelles familles et personnes isolées ont été mises à la rue. D'autres ont été envoyées en camping à l'autre bout du département, loin des structures qui les soutiennent et des réseaux qu'elles ont constitués.

    2538245609.jpgPour se mettre à l'abri et pour obliger les pouvoirs publics à les loger, les personnes concernées et leurs soutiens occupent le gymnase de l'Harteloire. Actuellement, plus d'une trentaine de personnes concernées participent à l'occupation. Le nombre de personnes concernées ne cesse d'augmenter au fur et à mesure que la Préfecture cesse de prendre en charge les hébergements. Et il paraît que d'ici peu il n'y aura plus aucun hébergement en hôtel parce que les places seront prises par... les touristes pour Brest 2012 ! Une centaine de personnes hébergées seront alors à la rue.

    On nous répète que le budget pour l'hébergement d'urgence est épuisé depuis le 31 mai. L'Assemblée Nationale va se réunir début juillet pour revoir le budget 2012. Des moyens pour des logements durables doivent être une priorité.

    Devant l'urgence de la situation, des collectifs et des organisations des villes de Brest, Quimper et Rennes organisent des manifestations le samedi 30 juin. Partout en Bretagne, réclamons :

    Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers

    MANIFESTATION

    Samedi 30 juin à 15h, Place de la Liberté à Brest

  • Lettre des Alternatifs en soutien aux grévistes de la faim de Notre Dame des Landes

    A Michel Tarin et Marcel Thébault, paysans à Notre Dame des Landes menacés d’expropriation pour la construction d’un nouvel aéroport, en grève de la faim depuis le 11 avril,

    Et Françoise Verchère, conseillère générale, coprésidente du Collectif d’élu-e-s opposés à la réalisation du nouvel aéroport, CéDéPa, responsable du Parti de Gauche
     
    Paris le 18 avril 2012
     
    Chers ami-e-s ,
     
    C’est avec gravité et une solidarité entière que, jour après jour - et avec l’aide des Alternatifs de Loire Atlantique -, nous suivons la mobilisation qui accompagne la grève de la faim que vous avez débutée depuis déjà plus d’une semaine et que Françoise a rejoint hier.
     
    En prenant cette décision personnelle, vous avez choisi, à la veille des échéances électorales, d’aider à la prise de conscience et au développement de la résistance collective face à la multinationale Vinci et aux promoteurs d’un projet absurde et inutile.
     
    Notre dame des Landes,soutien,Les Alternatifs,44,grève de la faim,aéroport,Notre Dame des Landes,Ayrault,Nantes,paysan,agriculture,lutte,Vinci,Cet engagement, personnel et collectif impose le respect. Comme l’impose le travail militant considérable réalisé par votre comité de soutien et, singulièrement, par nos ami-e-s de la Confédération Paysanne pour la défense des terres agricoles. 
     
    Nous vous réaffirmons l’opposition totale des Alternatifs à la construction d’un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes, et notre commune volonté d’imposer l’annulation d’une déclaration d’utilité publique totalement caduque au regard des enseignements de l’étude du cabinet indépendant CE-Deflt et l’arrêt des procédures d’expropriation.
     
    Parce que nous savons le rôle essentiel que chacun-e vous assume pour convaincre toujours et encore de l’inutilité d’un nouvel aéroport et rassembler toujours plus largement les femmes et les hommes opposés à la destruction du bocage de Notre Dame des Landes, nous nous permettons aussi de vous dire : prenez soin de vous les amis.
     
    Avec notre meilleur souvenir et toute notre fraternité,
     
    Elodie Vieille-Blanchard, responsable de la commission Ecologie des Alternatif,
     
    Jean-Jacques Boislaroussie, porte-parole des Alternatifs

    Sur le même sujet :

    - Notre Dame des Landes : "Il n’est jamais trop tard pour refuser le bétonnage des terres agricoles"  - 19 avril 2009
    Appel du Collectif Paysans 44 adressé sous forme de lettre ouverte aux élu-e-s de Nantes Métropole, du département de Loire Atlantique, des Conseils de Région des Pays de Loire et de Bretagne et aux candidat-e-s aux législatives
  • Loppsi 2, véritable loi répressive d'insécurité maximum !

    flicage.jpegA partir du 18 janvier 2011 les sénateurs vont examiner en seconde lecture le texte du projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (dit LOPPSI 2), énième loi sécuritaire depuis 2002. Ce texte de loi long de 46 articles, véritable "fourre-tout" législatif, s'avére totalement illisible pour les citoyens. A contrario son contenu n'est pas neutre idéologiquement et contraste avec l'absence dedébat public le concernant.Fichage, surveillance, contrôle, enfermement ! Telle est la ligne dominante traversée à l'extrême par le texte de ce projet de loi actuellement en discussion à l'Assemblée nationale. Où il transpire que certains articles aient été rédigés sous la dictée des industriels de la sécurité et du contrôle social pour qui la mise en application de LOPPSI 2  serait désormais matière à de juteux profits. Quand l'inspiration pour la rédaction d'autres articles n'ait été trouvée dans la lecture des faits divers de ces derniers mois.

    Le projet de loi LOPPSI 2 s'affiche comme un concentré d'atteintes à nos espaces de libertés et et à une privatisation croissante de son contrôle. Le texte organise une répression préventive tout azimut avec pour cible particulière les personnes les plus vulnérables et les plus précaires d'entre nous. Quant aux termes choisis par les législateurs, ils apparaissent volontairement vagues pouvant permettre demain une libre interprétation par les autorités de l'Etat.

    Extension et généralisation de la vidéo-surveillance (vidéo-flicage diront certains !), généralisation du fichage ADN, renforcement du fichage policier, durcissement de peines pour une série de délits, renforcement de l'autorité de la police municipale, instauration d'un délit de vente à la sauvette, évacuation des habitats précaires sans procédure contradictoire ou de relogement, saisie de biens sous tutelle policière, couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, mise à l'amende des parents par le contrat de responsabilité parentale, censure et contrôle d'Internet renforcé, possibilité pour la police de placer des mouchards dans nos ordinateurs sans intervention d'un juge, apologie de la délation, etc... Autant d'orientations sécuritaires qui font froid dans le dos.

    Ne nous laissons pas faire par la dérive totalitaire de l'Etat UMP !

    Informons nous et entrons en résistance face à l'inacceptable !

     Aller plus loin :

    - Projet de loi LOPPSI 2 - Dossier législatif

    - Se mobiliser : Forum Non à LOPPSI2 et http://antiloppsi2.net

    - Analyse détaillée de la LOPPSI 2 réalisée par le CECIL (Centre d'Etudes sur la Citoyenneté, l'Informatisation et les Libertés) - 18/11/2011

    - LOPPSI 2 : lettre ouverte à nos parlementaires

    - LOPPSI 2 : ils soldent nos libertés !
    Appel collectif du 11 janvier 2011

    " LOPPSI 2 - Pas en notre nom ! "
    Syndicat de la magistrature - 18/11/2010

    - "Les dictateurs en ont révé : l'UMP l'a fait ! " par reporter.net

    - " Projet de loi LOPPSI 2 sur internet : Filtrage, flicage, et piratage à tous les étages "
    par Marie-Anne Boutoleau - Acrimed.org

  • Familles sans logis : violences policières à La Courneuve le 21 juillet 2010


    Evacuation de familles sans logement à la Courneuve
    envoyé par Mediapart. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

    Appel lancé par le comité de soutien aux expulsés et violentés de la barre Balzac – La Courneuve.

    Paris le 3 août 2010

    soutien aux expulsés de la barre Balzac à la CourneuveNous citoyenEs, associations, réseaux, syndicats, organisations, dénonçons les violences exercées par les forces de l’ordre sous l’autorité du Préfet de la Seine Saint Denis, dans la matinée du 21 juillet 2010 , sous la barre Honoré de Balzac, à la Courneuve, à l’encontre de familles sans logis.

    Une vidéo publiée sur internet, et relayée par des médias du monde entier fait la preuve que ces violences ont été exercées à l’encontre et plus particulièrement, de jeunes femmes,  de mères avec leur bébé, d’une femme enceinte, avant d’être  interpellées et conduites dans des commissariats de police.

    Toute ces personnes expulsées de leur logement le 8 juillet, campaient au pied du bâtiment afin d’être relogées. Elles sont restées pacifiques et non violentes, malgré la brutalité et la précipitation manifeste des forces de l’ordre.

    Cette opération de police a débuté par l’arrestation et la mise en garde à vue d’un responsable du DAL, lequel a été accusé une nouvelle fois de « manifestation non autorisée », et de « refus de dispersion après les sommations d’usage », passibles de 6 mois de prison et de 7500 euros d’amende. Cette nouvelle stratégie policière vise a étouffer les mouvements de défense et de mobilisation des mal-logés et des sans logis.

    Ces actes commis dans un département pilote de la nouvelle politique du chef de l’État semblent annoncer le durcissement annoncé par le chef d’Etat des politiques vis-à-vis des étrangers. Or dans la violence et la confusion de l’évacuation un drame irréparable aurait pu arriver.

    Parce que notre démocratie et notre république seraient défigurées si de tels actes devaient se reproduire, nous demandons que le gouvernement ordonne une enquête et prenne les sanctions et les mesures pour que cela cesse, et suspende le harcèlement judiciaire dont l’association  Droit Au Logement est l’objet.

    Nous apportons notre soutien aux 190 adultes et 45 enfants expulsées de la barre Balzac et demandons avec eux  leur relogement  et, lorsque c’est nécessaire, leur régularisation.


    Pour en savoir plus :

    - Droit au logement

    Lien permanent Catégories : politique, solidarité 0 commentaire