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les alternatifs

  • On continue !

     Congrès des Alternatifs de mars 2015
    Contribution au débat.

    arton1180-f6bcf.pngDe nombreux camarades ont décidé de continuer l'aventure de notre projet politique autour de nos quatre piliers et de notre nom. En soi c'est une perspective plus que jamais enthousiasmante pour ceux et celles qui ne veulent pas brader leurs fondamentaux, ni leur organisation au nom d'intrigues partidaires. Cette continuation des Alternatifs se fera toujours dans le respect des orientations de nos partenaires. Rester soi-même et continuer à faire avec les autres.

    Des camarades, certes en nombre certain, ont décidé de leur côté de "s'autodépasser", c'est à dire, en réalité, de quitter Les Alternatifs pour ne s'investir que dans Ensemble! Dont acte. Leur choix politique est respectable. Les Alternatifs vont de fait perdre des militant-e-s. En quoi leur choix de départ induirait t-il, de fait, la dissolution d'un parti-mouvement politique dans lequel ils/elles ne se retrouvent plus?

    Qu'est ce qui légitimerait demain les partant-e-s à exiger des groupes locaux ou des fédérations départementales des Alternatifs qui ne rejoignent pas Ensemble! à ne plus se revendiquer de notre nom? Rien. Dès aujourd'hui les logos d'Ensemble! et celui des Alternatifs cohabitent ici et là pour les Départementales et personne n'y voit rien à redire!

    Que les partant-e-s des Alternatifs expliquent pourquoi LEUR « autodépassement » dans Ensemble! « sans (la) dissolution des Alternatifs ne serait pas possible ». Qui souhaite imposer à qui une « situation inextricable »? Mon choix ou le chaos. Drôle de raisonnement à sens unique.

    « L'autodépassement » des camarades qui vont quitter Les Alternatifs s'entend mieux quand on l'appréhende comme étant une formulation rhétorique s'inscrivant dans le conte "storytellé" de la construction d'Ensemble! et du cartel électoral à la peine qu'est le Front de gauche. Conte que ses initiateurs envisageaient sans doute de proposer aux médias quitte à faire au passage leur deuil des camarades Alternatifs qui souhaitent continuer l'aventure de notre parti-mouvement. Je pars donc je détruis ? C'est là une drôle de conception de pratiques politiques dites alternatives! Vu sous cet angle, on comprend mieux les tensions qui ont accompagné la vie des Alternatifs ces derniers mois. Tensions qui ont déstabilisé certainement plus d'un-e de nos camarades isolé-e-s, les poussant à s'abstenir lors de notre Congrès de décembre dernier.

    Epargnons-nous les intrigues d'arrière salle. Préférons gérer ensemble notre séparation que de donner le navrant spectacle d'une fusion-acquisition au forceps en mode victoire à la Pyrrhus qui ne profiterait politiquement ni aux partant-e-s, ni à Ensemble!, ni à la gauche d'ailleurs. La meilleure stratégie de crise est toujours d'éviter la crise. Parce que la double appartenance fait partie de nos statuts, rien demain n'empêchera encore des Alternatifs de continuer consensuellement à participer aussi à Ensemble!

    Signataires :

    Chris PERROT (29) - Alain BERTRAND (87) - Claude ROSSIGNOL (81-12) - Lena GRIGORIADOU (75) - Nawal BADAOUI (59) - Dominique DUMONTET (59) - Michèle LEMAITRE (29) - Joëlle PINARDON (87) - Jean-Pierre MEYER (42) - Alain VERONESE (81)

    A lire :

    - Motions 1 et 2 publiées dans le numéro Rouge & Vert de février 2015 (pages 8 à 11)

    Lien permanent Catégories : politique 1 commentaire
  • Sivens : éviter de nouveaux drames

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    Communiqué des Alternatifs du 2 novembre 2014

    Rémi Fraisse,Testet,Sivens,Tarn

    Les Alternatifs saluent la mémoire de Rémi Fraisse et s’inclinent devant la douleur de ses proches.

    Barrage de Sivens : Une mobilisation citoyenne de longue date
    La mobilisation citoyenne contre le projet de barrage de Sivens n’a pas débuté le week-end dernier, mais dés 2011. Depuis des mois, des paysans, des riverains et des militants dénoncent un projet aberrant, dont l’objectif est de soutenir l’agriculture productiviste de quelques uns - créant à terme des impasses avec le changement climatique. Une soixantaine de jours de grève de la faim, pour obtenir la publication du rapport des experts et l’ouverture d’un débat, a été traité par le mépris. Depuis des mois ces opposants alertent sur la brutalité des forces de l’ordre.

    Un passage en force dans un extrême violence policière
    Début Septembre, les travaux ont été lancés pour un passage en force, dans une ambiance de manoeuvres militaires, avec l’objectif d’atteindre une situation irréversible. Si le gouvernement avait accepté d’écouter les arguments des opposants plutôt que de leur répondre par la force, Rémi serait encore vivant.

     Non à la criminalisation des mobilisations citoyennes
    De fait, le barrage de Sivens n’est pas le seul projet d’aménagement pour lequel le gouvernement français fait le choix de la répression et de la criminalisation des mobilisations citoyennes. Notre-Dame-des-Landes, la ligne ferroviaire Lyon-Turin, l’usine des 1000 vaches, OL Land, etc. sont autant de grands projets d’aménagement contre les dangers desquels se mobilisent de nombreux groupes citoyens. Loin d’être un blocage rétrograde, ces mobilisations portent le refus de solutions dépassées qui ne prennent en compte que des intérêts productivistes. Plutôt que d’envoyer la troupe, il est temps d’écouter ce que disent les acteurs mobilisés à Sivens, à Notre Dame des Landes etc… vers la recherche collective de solutions innovantes à des problèmes réels, de pistes pour inventer une société réellement durable et respectueuse des écosystèmes.

     Le gouvernement actuel qui n’a pas osé sanctionner les récentes destructions de portiques ni le saccage de bâtiments par des militants de la FNSEA, a réagi violemment face aux manifestations contre le barrage du Testet parce qu’il tremble devant la force de ces mouvements de contestation citoyenne ; ces mouvements préparent une nouvelle société, radicalement anticapitaliste, antiproductiviste, écologiste, autogestionnaire, une société à l’opposé de celle qu’il soutient.

    Cette société écologique et démocratique est à notre portée : pour Rémi, pour toutes et tous, amplifions le mouvement !

  • Soutien militant à Alain Pojolat. Arrêt des poursuites

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    Communiqué de presse des Alternatifs - 4 août 2014

    Les 19 et 26 juillet dernier, malgré l’interdiction de l’Etat français pro israélien, des milliers de personnes ont manifesté dans le calme à Paris pour condamner les bombardements aveugles et meurtriers qui s’abattent sur GAZA. Des débordements venant d’éléments provocateurs infiltrés se sont déroulés à la marge de ces manifestions parisiennes en soutien au peuple palestinien.

    pojolat.jpgAujourd’hui, le pouvoir socialiste veut rendre responsable de ces débordements les organisateurs des manifestations interdites. le camarade du NPA Alain Pojolat qui avait déposé son nom en représentation de l’ensemble des collectifs appelant à la manifestation du 26 juillet fait l’objet de poursuites par le parquet de Paris pour organisation de manifestation interdite. Il comparaîtra devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le 22 octobre 2014.

    La décision de poursuivre notre camarade Alain Pojolat est une illustration supplémentaire de l’alignement du gouvernement Hollande-Valls sur la politique belliciste du gouvernement israélien et du glissement sécuritaire et liberticide du pouvoir en place qui voudrait museler toute contestation.

    Les Alternatifs demandent l’arrêt des poursuites engagées contre Alain Pojolat et plus généralement l’arrêt de la criminalisation du mouvement de soutien au peuple palestinien.

    Les Alternatifs renouvellent leur soutien à la résistance du peuple palestinien.

    (Crédit photo : NPA)

    Aller plus loin :

    - Pétition de soutien à Alain Pojolat

  • Aidez-nous !

    Appel à l'aide de migrantEs en galère à Brest.

    " Bonjour,

    Brest_demandeur_asile_banderole_etat_doit_loger.jpgNous sommes ici pour faire un appel et vous expliquer nos conditions de vie.

    Nous sommes des demandeurs d'asile et n'avons pas d'hébergement. Cela fait 3, 4 voire 5 mois que nous dormons dans les couloirs du foyer Coallia (association chargée de l'accueil des demandeurs d'asile) et c'est très difficile. Nous n'avons pas de toilettes, ni de lit, ni d'accès à l'eau. Nous dormons dans des couloirs avec des couvertures qui ne sont pas lavées. Pour les repas du midi nous allons au Phare (un accueil de jour). Les enfants vont à l'école mais comme ils sont très fatigués, c'est un problème car ils dorment à l'école. Nous sommes 30 personnes : 17 enfants et 13 adultes.

    Un bébé de quelques mois qui a subi deux opérations dort dans l'escalier. Un autre a beaucoup de médicaments parce qu'il est allergique. Pour les adultes c'est un problème aussi parce qu'ils ont des problèmes avec certaines personnes et craignent que des personnes viennent ici pour les taper.

    C'est terrible aussi parce que nous pouvons attraper une épidémie ici.

    Coallia a demandé à la justice de nous expulser du couloir. La décision doit être rendue jeudi 24 avril. Ils nous ont dit que nous allons dormir à la rue, dans un parking, parce qu'ils n'ont pas de solution pour nous.

    Merci beaucoup."

    Pour l'accueil immédiat et inconditionnel des demandeurs d'asile (article L.345-2-2 du Code de l'Action Socialele et des Familles : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence ».)

    Application de la loi de réquisition (articles L. 641-1 à L. 641-14 du Code de la Construction et de l'Habitation issus de l'ordonnance du 11 octobre 1945) .

    Avec le soutien de : CASSS-paPIERs, PG, FASE, NPA, Les Alternatifs, FSU, Solidaires 29, CNT...

    Soyons nombreux et nombreuses
    à venir soutenir les migrantEs en galère
    le jeudi 24 avril dès 9h00 lors de l'audience

    qui se tiendra au Tribunal d'Instance de Brest

  • Pollution : une politique alternative plutôt que des effets d'annonce

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    Communiqué des Alternatifs - 15 mars 2014

     

    les alternatifs,pollution,air,environnement,écologie,politique,alternative,effet d'annonce,ville,énergie,circulation,transports,gratuité,iter,logementPlusieurs régions, notamment la région parisienne, souffrent depuis plusieurs jours d'un pic de pollution. Notamment d'une pollution aux particules, car l'air contient une quantité trop importante de PM10, particules au diamètre inférieur à 10 microns.

    Le gouvernement a annoncé l'instauration dans l'agglomération parisienne de la circulation alternée. Une première tentative dans ce sens avait eu lieu, avec un succès limité, il y a près de 20 ans. Et dans plusieurs villes a été mise en place la gratuité des transports en commun pour la durée du pic de pollution.

    Il est à craindre qu'il s'agisse plus, une fois encore, de changer le pansement que de penser le changement. Car il est nécessaire de réduire radicalement et dans la durée les risques environnementaux et sanitaires du productivisme, notamment pour ce qui concerne les flux de transport, la politique agricole ou la politique énergétique.

    Une politique alternative passe par des priorités claires :

    • investir massivement dans la recherche sur les énergies renouvelables en commençant par réaffecter les crédits consacrés au nucléaire et à ITER

    • réorienter la politique de transports en favorisant les modes peu ou non polluants.
       
    • économiser l’énergie dans les domaines du logement et des transports notamment, en mettant un terme aux gaspillages

    • développer une agriculture paysanne, atout pour l'équilibre des territoires, assurant une production agricole éthique et de qualité

    • inventer, notamment en milieu urbain dense, des politiques d'aménagement visant à réduire l'intensité des flux de transport 

    Dans tous ces domaines, existent d'importants gisements d'emplois. Les reconversions indispensables d'activités nécessiteront le respect des droits et la participation active des salarié.e.s.

    Un « capitalisme vert n’est pas en mesure de répondre à des enjeux énergétiques et écologiques cruciaux.
    Mais une vraie gauche, entre autres le Front de Gauche, ne peut attendre que les catastrophes sanitaires s'amplifient. Elle se doit d'apporter des réponses globales à la crise écologique, des réponses conjuguant justice sociale, rupture avec un modèle productiviste mortifère, démocratie active.