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préfet

  • Péril sur la réserve naturelle d’Iroise !

    Bretagne Vivante,Finistère,Bretagne,mer d'Iroise

    Sauvons la place des associations citoyennes
    dans la gestion des espaces naturels protégés !

    Bretagne Vivante écartée de la gestion de la réserve ! 

    Pétition de l'association Bretagne Vivante adressée à Mme Ségolène Royal, Ministre de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie.

    Par un courrier daté du 19 juin 2014 envoyé au Président de Bretagne Vivante, Monsieur le Préfet du Finistère a décidé de ne « pas renouveler la convention de cogestion expérimentale de la réserve naturelle d'Iroise » qui liait Bretagne Vivante et le Parc Marin Naturel d’Iroise (PNMI). Après nous avoir assuré il y a 4 ans que le PNMI ne se substituerait pas aux acteurs existants, les représentants de ce dernier ont récemment refusé notre proposition, estimant que la gestion de la réserve devait être, à l’avenir, uniquement de leur ressort.

    Les adhérents et salariés de Bretagne Vivante, qui ont initié cette réserve et se sont engagés depuis plus de 50 ans dans sa connaissance comme sa conservation, sont choqués par cette décision. Pourtant, Bretagne Vivante a soutenu la création du PNMI, et est prête à agir pour plus de cohérence et de lisibilité sur le territoire. Rien ne justifie une telle éviction d'un acteur associatif, citoyen, connu et reconnu régionalement comme localement. 
    Et ce qui se passe en Iroise pourrait être le premier domino d’une longue série d’effondrements partout en France! 

    Or, le PNMI devra gérer la Réserve sans moyens supplémentaires, ce qui se traduira par une baisse du niveau d’exigence et de qualité en matière de gestion et de conservation de ce patrimoine exceptionnel.

    Les actions menées chaque année par les bénévoles sur la réserve, les liens forts développés avec la population de Molène, l'expérience de 50 années d'études, la force des réseaux régionaux et nationaux, le professionnalisme des salariés associatifs, sont autant d’atouts et de gages d’efficacité dont se priverait le PNMI seul comme gestionnaire !

    Nous considérons donc que cette décision est une mauvaise réponse de l'État, tant aux enjeux de conservation qu’aux aspects budgétaires. Elle constitue de plus une mauvaise nouvelle pour la démocratie, portant un coup d’arrêt aux démarches de coordination et de partenariat que le Ministère de l’écologie et le Parc naturel marin ne manquent pourtant pas de promouvoir.

    Nous demandons la prolongation de la co-gestion !

    Le projet de loi « biodiversité », actuellement sur la table des parlementaires, prévoit l’expérimentation de la co-gestion dans les espaces naturels protégés. Il serait invraisemblable qu’avant même la promulgation de cette loi et en l’absence de bilan de ces deux dernières années, une association se voit évincée de la gestion d’une réserve qu’elle a elle-même initiée et gérée pendant de nombreuses années, à la satisfaction de tous !

    Nous, signataires de ce texte, sommes très attachés à la conservation et la valorisation de notre patrimoine naturel en tant que bien commun.
    Nous souhaitons que soit réaffirmée la place des associations comme acteur majeur dans la gestion des espaces protégés !
    Nous demandons donc la prolongation de la co-gestion de la réserve naturelle nationale d’Iroise, intégrant une méthode et des missions claires ainsi qu'un suivi par un acteur extérieur comme Réserves Naturelles de France ou le Conseil National de Protection de la Nature.

    - Pétition en ligne.

    - Pour soutenir Bretagne Vivante, vous pouvez nous rejoindre en adhérant à l’association : http://www.bretagne-vivante.org/content/view/230/153/

  • D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois

    Texte du tract diffusé à Brest par le Collectif CASSS-paPIERs

    gdb_migrants_20130918_im2-300x142.jpgEn l'absence de proposition d'hébergement de la part de l'Etat socialiste et de tout soutien de la municipalité "de gauche" brestoise, des demandeur.euse.s d'asile présent.e.s à Brest étaient contraint.e.s pour certain.e.s depuis plus de cinq mois de "camper" au port de commerce sur un terrain vague insalubre.

    Après des mois de galère, les migrant.e.s ont en enfin été pris.e.s en charge et hébergé.e.s par la préfecture de Quimper (NDLR : le 18/09/2013). Même si on peut que se réjouir de ces propositions d'hébergement bien tardives, il s'agit pour nous de rester vigilant.e.s sur la situation d'hébergement de ces personnes car les solutions mises en avant par la préfecture ne sont que «provisoires».

    Ce n'est évidemment pas par plaisir que ces migrant.e.s avaient fait ce choix ultime d'hébergement plus que précaire, mais par simple réflexe de survie en réponse aux autorités institutionnelles (mairie, préfecture) qui ne souhaitent pas leur présence à Brest.

    La seule politique aujourd'hui des autorités consiste à apporter une réponse sécuritaire aux diverses occupations de lieux publics ou de réquisitions de logement faites en dernier recours par les demandeur.euse.s d'asile pour se mettre à l'abri et alerter les brestois de leur situation !

    Contraindre les migrant.e.s à rester à la rue, c'est implicitement leur refuser le droit d'asile sans clairement le dire puisque tous les migrant.e.s ne peuvent supporter ces conditions de vie intolérables imposées par l'Etat français.

    L'Etat français se met hors-la-loi, puisqu'il est normalement obligé de loger les demandeurs d'asile pendant la durée de leur procédure !

    Nous condamnons la politique migratoire du Parti Socialiste qui s'avère globalement la même que celle de ses prédécesseurs de l'UMP, voire désormais pire aujourd'hui sur le terrain.

    Les solutions existent ! Aujourd'hui à Brest, près de 6000 logements sont vides, dont certains publics ! Ils pourraient être réquisitionnés dans le cadre de la loi. Possibilité légale qui n'est en réalité quasiment jamais appliquée par ce gouvernement

    Les demandeur.euse.s d'asile qui viennent à Brest le font uniquement pour fuir la misère ou un endroit où leur vie est en danger et souvent au péril de leur vie, et ne feraient pas des milliers de kilomètres pour venir dans un pays souvent inconnu si la situation était vivable dans le leur.

    Liberté de circulation et la libre installation.
    Des papiers pour toutes et tous.

    Le Collectif CASSS-paPIERs
    Actions, Soutien et Solidarité avec les personnes sans-papiers à Brest

    Aller plus loin :

    - Brest, migrants demandeurs d’asile, expulsion et relogement d’urgence.
    par Galères de Brest - 18/09/2013

    - Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère. Lettre ouverte adressée au maire de Brest, à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper  ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.