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  • Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons

    Communiqué de presse des Alternatifs Bretagne



    tous-puces.jpgL'état policier, l'UMP l'a rêvé et légiféré avec la loi d'orientation de prévention de la sécurité intérieure LOPPSI 2. Dans les faits, les municipalités colorées gauche plurielle s'affichent sournoisement comme de zélés partenaires. A l'image de ce qui se trame aussi dans les tuyaux à Lille, les élus des communautés urbaines de Brest, Quimper et Lorient veulent désormais pucer les bretons comme du bétail. Ces collectivités envisagent d'introduire un système de billétique par carte à puce lisible à distance dans leurs réseaux de transport en commun respectifs (carte "Korrigo"). Ces cartes à puce sans contact permettront de tracer et d'enregistrer tous les déplacements des usagers. Il sera désormais possible de savoir précisément qui se trouve où et à quelle heure sur le réseau ! Même à jour d'abonnement, les usagers seront tous désormais présumés fraudeurs et auront obligation de s'auto-contrôler en renonçant à leur droit légitime d'aller et venir anonymement ! Dans un contexte de surenchère sécuritaire permanent, qui pourra désormais préserver à l'avenir les citoyens de l'abus de tels fichages ?

    Les Alternatifs de Bretagne appellent à un moratoire sur les projets d'équipement en cours et à l'instauration d'un vrai débat national sur l'impact de l'introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de tous les jours.

    Les Alternatifs de Bretagne s'interrogent sur l'aveuglement de la Région Bretagne à vouloir déployer la carte à puce de l'industriel Kéolis à l'ensemble du réseau TER, routier et ferroviaire breton sans s'être posé la question de l'incidence de ce système de billettique en terme d'atteinte à la vie privée des usagers.

    Les Alternatifs de Bretagne s'inquiètent de voir les différentes collectivités bretonnes concernées envisager de reprendre à leur compte des pratiques tarifaires discriminatoires ou commercialement condamnables afin à l'avenir d'inciter les usagers à faire le choix de l'achat d'un passe nominatif par rapport à un passe anonyme. Pratiques qui ont pourtant été dénoncées à plusieurs reprises par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) dans de nombreuses villes de l'hexagone et particulièrement à Rennes.

    Face à ces dérives technologiques liberticides imposées au nom d'un certains "progrès" ou d'une certaine "image de modernité", les Alternatifs Bretagne réaffirment leur préférence pour le développement de services publics de transports en commun libres et gratuits. La liberté de circuler anonymement doit s'afficher comme un principe constitutionnel à défendre et non être réduit à une simple option commerciale.

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo"

    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire

    Le Collectif brestois anti-sécuritaire (ex collectif 29 contre la loi Loppsi 2) souhaite alerter la population et interpeller les élus sur les risques liberticides et discriminatoires concernant le projet de BMO et de Kéolis de mettre en place un système de billettique utilisant des cartes à puces RFID dans le réseau des transports de la communauté urbaine de Brest.

    tous-puces.jpgLes puces RFID sont de minuscules étiquettes électroniques lisibles à distance. Elles sont de plus en plus utilisées pour tracer les produits de consommation et les animaux. Utilisées par les opérateurs de transport public, les puces RFID peuvent contenir des données personnelles rattachées au nom de l'abonné (nom, prénom, adresse, mail, numéro de téléphone, photo....). Avec l'utilisation de cartes nominatives, la date, l'heure et le lieu des trois dernières validations (qui, quand, où) des usagers seront enregistrées en temps réel par Kéolis.

    L'utilisation de la carte à puce nominative porte atteinte au principe d'aller et venir anonymement. Même à jour d'abonnement, l'usager aura désormais l'obligation de « valider » son titre de transport devant les bornes de contact lors de chaque trajet sous peine d'amende. Porter atteinte à sa propre vie privée devrait t-il être demain la règle à Brest pour les usagers des transports publics?

    Pratiques douteuses
    Si aujourd'hui les opérateurs de transport public proposent aux usagers des cartes anonymes, le Collectif brestois anti-sécuritaire note que dans la pratique tout est fait pour inciter les usagers à  souscrire à un abonnement nominatif permettant le traçage des voyageurs.
    A plusieurs reprises la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) a mis en avant les pratiques douteuses des opérateurs de transport en commun en ce qui concerne la vente de cartes de transport munies de puce RFID : manque d'information sur les passes anonymes, absence de véritable choix pour l'usager entre des déplacements anonymes ou nominatifs, instauration d'un coût supplémentaire pour obtenir un titre de transport anonyme.
    Dans son avertissement adressé à Kéolis Rennes (STAR) en janvier 2009, la CNIL a constaté que de 2006 à 2008, "53 passes anonymes ont été vendus pour 186 650 passes nominatifs"  et que "pour un utilisateur régulier, le passe anonyme revient donc, selon son âge, entre 2,5 et 4 fois le prix d'un abonnement nominatif" !

    discriminations tarifaires
    Le Collectif brestois anti-sécuritaire trouve inadmissible que les usagers bénéficiant de tarifs réduits et sociaux (étudiants, retraités, chômeurs...) soient demain contraints d'acheter un passe nominatif pour conserver leur avantage tarifaire. Par ailleurs, les salariés bénéficiant d'un remboursement intégral ou partiel de leur titre de transport par leur employeur seront contraints à l'acquisition d'un passe nominatif. Pour conserver leur droit à se déplacer anonymement, ces catégories d'usagers n'auront pas d'autre choix que de renoncer à leur avantage tarifaire et devront payer leur titre de transport plein pot ! L'impossibilité pour l'usager de souscrire un abonnement anonyme avec un titre hebdomadaire, mensuel ou annuel apparait contradictoire avec la liberté de choix.

    Un traçage régional en perspective
    En Bretagne, les cartes à puces RFID devraient être mises en place à Quimper fin 2011, à Lorient et à Brest courant 2012. Les villes de Saint-Malo, Vannes et Saint-Brieuc réfléchissent à la mise en place de ce système de billettique. L'objectif à terme pour les collectivités territoriales et Kéolis est de pucer les cartes de transport pour toute la région : bus, tram, métro, TER. La Bretagne, désormais le laboratoire de l'acceptation de la société de surveillance généralisée ?

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • RFID : la police totale

    Subterfuge & Pièces et Main d'oeuvre présentent

    RFID : la police totale

    un film de 28 minutes contre la tyrannie technologique et l'avènement de la société de contrainte.

    On peut voir et télécharger ce film sur
    http://websuterfuge.free.fr/rfid.html

    Les auteurs de ce documentaire nous encouragent évidemment à le télécharger, à le diffuser, et à organiser des projections et des débats contre l'invasion des RFID.

    Introduction au film :

    code-barre.jpgPeu de gens encore, hors des laboratoires, des services vétérinaires et de logistique, connaissent les RFID (Radio Frequency Identification), aussi nommées "étiquettes électroniques", "intelligentes", "smart tags", "transpondeurs", "puces à radiofréquences", "puces sans contact". Ces mouchards nés durant la seconde guerre mondiale supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation et sont implantés dans les animaux, les titres de transport et d'identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes, toutes choses de proche en proche, et même de plus en plus d'êtres humains. Sans les nanotechnologies, qui permettent de réduire leur taille et leur prix, les puces RFID n'infesteraient pas nos vies et IBM ne pourrait pas proposer aux décideurs son programme de puçage généralisé de tout et de tous (des espaces "naturels" aux décors urbains, des marchandises aux infrastructures d'énergie, de transports et aux services, de santé, d'éducation, des animaux aux humains) baptisé "planète intelligente".

    Voici venu le temps du marquage électronique, universel et obligatoire.
    Bientôt il sera criminel d'extraire de son corps sa puce d'identité.
    - Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?

    On peut commander ce film en DVD, en envoyant un chèque de 5 euros (à l'ordre des Bas-Côtés) aux Bas-Côtés, 59 rue Nicolas Chorier, 38000 Grenoble, en précisant lisiblement sa commande et son adresse.