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  • Machines à voter à Brest : désinformation municipale

    Une des spécialité de la communication de l’actuelle municipalité consiste en des argumentaires du type questions/réponses censés rassurer les craintes des "citoyens-électeurs-contribuables". Lors de la mise en place à Brest au printemps 2004 des machines à voter du pauvre constructeur NEDAP (modèle version "2.07"), il n’a pas été dérogé à cette stratégie. Cependant, les interrogations essentielles ont été, on le comprend évacuées. Parmi les questions fondamentales qui auraient méritées d’être présentées, voici quelques échantillons qui démontrent que le choix fait par le maire M. François Cuillandre et son 1er adjoint Alain Masson n’apporte rien à notre démocratie, bien au contraire, et ceci bien que les machines en questions furent " agréées " par le Ministère de l’Intérieur. De fait, il apparaît aujourd’hui nécessaire de compléter cette désinformation :

    Qu’est ce qui me garantit que le choix que je valide et qui s’affiche sur un écran minuscule, crédite bien le compte de voix du candidat de mon choix ?
    Rien du tout. Votre choix n’étant pas imprimé sur un support papier visible de l’électeur, rien ne vous permez de vérifier que votre " bulletin électronique " ait bien crédité le compte de voix du candidat de votre choix. La " visualisation du vote " sur l’interface proposée par la machine NEDAP (un écran de taille modeste ne permettant pas un confort de lecture suffisant) ne pouvant en aucun cas vous en apporter matériellement la confirmation.

    En cas de contestation, peut-on a posteriori vérifier le résultat du scrutin ?
    Non. Du fait de l’immatérialité des " bulletins électroniques ", un contrôle a posteriori du srutin s’avére totalement impossible.

    Puis-je accéder au code source du système utilisé ?
    Non. C’est un système "propriétaire". Le code source n’est pas "ouvert". L’immatérialité des " bulletins électroniques " et le non-accès au code source du système informatique utilisé, le président du bureau de vote, les assesseurs, les délégués des partis en lice, les citoyens, le juge des élections ne peuvent être en mesure d’affirmer honnêtement que tout s’est déroulé correctement durant le scrutin.

    Avec les machines à voter, est-il prévu que les électeurs puissent contrôler le bon déroulement du scrutin ?
    Contrairement à ce qui est possible avec le vote traditionnel, avec les machines à voter utilisées à Brest, cette surveillance digne d’un état démocratique n’est plus possible. D’ailleurs, le réglement technique fixant les conditions d’agréement des machines à voter ( Arrêté ministériel du 17 novembre 2003 - JO du 27 novembre 2003 - NOR : INTX0306924A) ne mentionne pas que les électeurs puissent être en mesure de contrôler le bon déroulement du scrutin.

    Alors, ce n’est pas très démocratique ?
    Ben, non.

    Alors, pourquoi laisse t-on utiliser ces machines si elles n’apportent pas les garanties nécessaires au bon fonctionnement de notre démocratie ?
    Je ne sais pas. Il faut demander la réponse à Monsieur De Villepin, Ministre de l’Intérieur de la République Française.


    Les commentaires à cet article ont été publiés sur le site Brest-ouvert.net

  • Constitution européenne et vote électronique

    Une question, 2 possibilités de réponse. Oui ou non. A première vue, tout parait simple.Tout est dit ou presque. Il suffirait d’attendre le jour du référendum, à moins que le "Non" soit majoritaire dans un pays européen ayant effectué un référendum avant la France. Bref, tout serait au mieux dans un pays qui se définit comme démocratique... Oui, mais voilà, il y a toujours un grain de sable qui rajoute une problèmatique au débat. Face à la question posée tous les français ne seront pas égaux. Ils y aura ceux qui démocratiquement pourront contrôler dans leur ville le bon déroulement du référendum et les autres dont le maire "presse-mulot" aura fait le choix d’imposer des machines à voter électroniques qui ne permet plus cette possibilité élémentaire de contrôle (Brest, Suresnes, Bourg-de-Péage... ). Vous avez dit "démocratie", quand un "non" devient un "oui" par un tour de passe-passe informatique. "La machine est agréée..." qu’ils nous disent pour se justifier. Et alors, moi petit citoyen de la France d’en bas, je reste comme Saint Thomas, je continuerai à croire que mes yeux voient car c’est un droit dans une démocratie que je défends. Quelle soit de gauche ou de droite, une machine reste une machine. Europe démocratique ou Europe des dictatures électroniques, quoi qu’il en soit dans mon Europe les textes en théorie rejettent les discriminations. Si on pouvait épargner aux citoyens un vote contrôlé par des entreprises côtées en bourse, ne serait-ce pas là un bel et beau symbole pour ce référendum ? Europe ultralibérale ou europe sociale ? "Oui" ou "non" ? Que ce choix reste un choix démocratique.