Ce vendredi 25 janvier s’est déroulé la 37 ème et dernière représentation du conseil municipal de cette mandature. Pas de grandes surprises dans la mise en scène, la pièce ayant été maintes fois jouée. Côté public, quelques jeunes premiers qui secrétement se voyaient déjà monter sur scène. Après un hommage du maire à la mémoire de Jean Guéguéniat, après des remerciements à ceux qui ont fait le choix de ne pas repartir en tournée électorale, la piéce peut commencer. Les dialogues s’égrennent au fur et à mesure des délibérations.
Fortuné Pellicano toujours habité par son personnage semblait avoir consulté sa boule de cristal : “les brestois ne se tromperont pas les 9 et 16 mars”, persuadé, “que le futur maire de Brest est dans la salle”. François Cuillandre de compléter “qu’il y aussi du monde dans la tribune”. Ben oui, fallait pas croire que la piéce se joue uniquement avec les acteurs qui avaient le droit de déclamer leurs tirades. Sacré Fortuné, pressé d’être au soir du second tour ? Toujours le mot d’auteur. Ce n’est pas du Audiard mais l’acteur a son public. Alain Masson en arrive à lui donner du “camarade”. Je vous le dis, du grand théâtre. Après allez vous étonner que l’on parle de droitisation du PS.
“L’on va finir par sortir nos mouchoirs” déclama amusé Gérard Cabon. Pour Jean Champeau, le conseil municipal restera “un grand théâtre d’expression où les acteurs sont plus soucieux des effets de manche”. Et puis le cri du coeur du même Jean Champeau qui a décidé de quitter la scène : “Je ne vous aime pas tous... mais je vous aime tous bien”. Ambiance dans les rangs de l’opposition. Quelques scènes et délibérations plus tard, madame Péron de renvoyer Jean champeau à la lecture de son journal : “Tout ce qui est excessif est insignifiant”. Un point partout. Les actes se succédent les uns après les autres. Pour un final, Gaëtan Le Guern nous la joue sobre. Assistance admirative devant l’adjoint communiste qui avait habitué ses partenaires aux longues tirades interminables. Chapeau bas. "Les moissons de nos champs ne lassera les faucilles, les fruits passeront les promesses des fleurs”, du Malherbe cité par Jean-Yves Le Borgne. N’en jetez plus. V'là l'UMP qui jacte en alexandrins. Ce n’est plus un conseil municipal mais le Minisitère de la culture. Promesses, promesses... Tiens cela ne vous rappelle rien ?
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Fortuné Pellicano toujours habité par son personnage semblait avoir consulté sa boule de cristal : “les brestois ne se tromperont pas les 9 et 16 mars”, persuadé, “que le futur maire de Brest est dans la salle”. François Cuillandre de compléter “qu’il y aussi du monde dans la tribune”. Ben oui, fallait pas croire que la piéce se joue uniquement avec les acteurs qui avaient le droit de déclamer leurs tirades. Sacré Fortuné, pressé d’être au soir du second tour ? Toujours le mot d’auteur. Ce n’est pas du Audiard mais l’acteur a son public. Alain Masson en arrive à lui donner du “camarade”. Je vous le dis, du grand théâtre. Après allez vous étonner que l’on parle de droitisation du PS.
“L’on va finir par sortir nos mouchoirs” déclama amusé Gérard Cabon. Pour Jean Champeau, le conseil municipal restera “un grand théâtre d’expression où les acteurs sont plus soucieux des effets de manche”. Et puis le cri du coeur du même Jean Champeau qui a décidé de quitter la scène : “Je ne vous aime pas tous... mais je vous aime tous bien”. Ambiance dans les rangs de l’opposition. Quelques scènes et délibérations plus tard, madame Péron de renvoyer Jean champeau à la lecture de son journal : “Tout ce qui est excessif est insignifiant”. Un point partout. Les actes se succédent les uns après les autres. Pour un final, Gaëtan Le Guern nous la joue sobre. Assistance admirative devant l’adjoint communiste qui avait habitué ses partenaires aux longues tirades interminables. Chapeau bas. "Les moissons de nos champs ne lassera les faucilles, les fruits passeront les promesses des fleurs”, du Malherbe cité par Jean-Yves Le Borgne. N’en jetez plus. V'là l'UMP qui jacte en alexandrins. Ce n’est plus un conseil municipal mais le Minisitère de la culture. Promesses, promesses... Tiens cela ne vous rappelle rien ?
Souriez vous serez filmés
“ Vers une société de surveillance ? ” s’interrogeait en juillet 2007 le journaliste Mikaël Cabon sur son blog. Après un exposé mettant en avant ses doutes sur l’efficacité de tels systèmes liberticides, Mikaël Cabon affichait clairement son sentiment sur la dérive sécuritaire de notre société : “ Contre la paranoïa ambiante, un réseau de caméras ne suffit pas à rassurer. Il étend cette paranoïa à l’ensemble de la population. « Il n’y a pas de fumée sans feu ", dit l’adage populaire. Il n’y a pas de feu sans pyromane non plus. Il est à craindre qu’ici le pyromane soit le pompier lui-même.”.
Malheureusement à Brest la vidéosurveillance reste une vieille lune de la droite locale. A vouloir séduire une partie de l’électorat de l’UMP, Mikael Cabon devenu tête de liste du MoDem à l’élection municipale, n’hésite pas aujourd'hui à se positionner dorénavant en prescripteur d’une technologie dont il se faisait le détracteur quelques mois plus tôt . “ ...Nous proposerons la mise en place d’un système de vidéo-surveillance, là où c’est nécessaire, avec un système de floutage des visages, afin de ne pas porter atteinte à la liberté individuelle, et de défloutage en cas d’incivilités. ” annonçait dernièrement l’intéressé (Le Télégramme - 21/01/2008) . Comme si un système de floutage des images devait atténuer les atteintes à la vie privé que représentent de telles installations dont la pertinence a été mise en doute dans divers rapports.
La majorité sortante a beau quant à elle afficher haut et fort son opposition à la vidéosurveillance, la liste Cuillandre devra tout de même clarifier elle aussi ses intentions en la matière. L'on peut en effet lire sur le nouveau site de BMO consacré au projet tramway que "...les stations éclairées la nuit et équipées de caméras de vidéo-surveillance sont directement reliées au poste de commande centralisé pour garantir une intervention rapide en cas de besoin. " Dans un article commentant largement cette petite phrase à l'apect anodine, l'auteur du blog brestois http://tramway.blogs.letelegramme.com n'hésite pas à constater que " le chantier du tram légitimera un début de vidéosurveillance [sur la voie publique] à Brest ".
Qu'on soit dans la liste de la majorité sortante ou dans celle du MoDem, l'on ne peut prêcher à la fois tout et son contraire. A jouer avec le feu, l'on finit par se brûler les ailes. Les spéculations sécuritaires des uns et des autres risquent encore de faire couler beaucoup d'encre dans le landerneau électoral brestois.
Malheureusement à Brest la vidéosurveillance reste une vieille lune de la droite locale. A vouloir séduire une partie de l’électorat de l’UMP, Mikael Cabon devenu tête de liste du MoDem à l’élection municipale, n’hésite pas aujourd'hui à se positionner dorénavant en prescripteur d’une technologie dont il se faisait le détracteur quelques mois plus tôt . “ ...Nous proposerons la mise en place d’un système de vidéo-surveillance, là où c’est nécessaire, avec un système de floutage des visages, afin de ne pas porter atteinte à la liberté individuelle, et de défloutage en cas d’incivilités. ” annonçait dernièrement l’intéressé (Le Télégramme - 21/01/2008) . Comme si un système de floutage des images devait atténuer les atteintes à la vie privé que représentent de telles installations dont la pertinence a été mise en doute dans divers rapports.
La majorité sortante a beau quant à elle afficher haut et fort son opposition à la vidéosurveillance, la liste Cuillandre devra tout de même clarifier elle aussi ses intentions en la matière. L'on peut en effet lire sur le nouveau site de BMO consacré au projet tramway que "...les stations éclairées la nuit et équipées de caméras de vidéo-surveillance sont directement reliées au poste de commande centralisé pour garantir une intervention rapide en cas de besoin. " Dans un article commentant largement cette petite phrase à l'apect anodine, l'auteur du blog brestois http://tramway.blogs.letelegramme.com n'hésite pas à constater que " le chantier du tram légitimera un début de vidéosurveillance [sur la voie publique] à Brest ".
Qu'on soit dans la liste de la majorité sortante ou dans celle du MoDem, l'on ne peut prêcher à la fois tout et son contraire. A jouer avec le feu, l'on finit par se brûler les ailes. Les spéculations sécuritaires des uns et des autres risquent encore de faire couler beaucoup d'encre dans le landerneau électoral brestois.
Municipales 2008 à Brest : voix d'eau dans la campagne
La question de la gestion de l'eau est une question d'orientation politique majeure qui ne peut être secondaire à Brest et de fait demeure désormais un sujet pivot de la campagne des municipales de mars 2008 que certains esprits limités auraient voulu restreindre de façon populiste à un "pour" ou "contre" le tramway de la majorité sortante. Si la fin du contrat liant la collectivité à l'entreprise privée Véolia est prévue en 2012, le choix politique qui modifiera éventuellement le mode de gestion communautaire sera pris en 2010. Le prochain conseil communautaire aura à se prononcer sur l'une des possibilités possibles : reprise d'une gestion en régie directe par la collectivité, gestion via une société d'économie mixte publique/privée qui serait alors créée, ou gestion déléguée à une entreprise privée comme c'est le cas depuis 1987.
S'il avait fallu attendre que les communistes brestois finissent de digérer leur consommation de dinde, chocolats et autres confiseries de fin d'année (voir "Echanges et initiatives" No 47 - janv/fev 2008), pas sûr que le débat sur l'avenir de la gestion de l'eau à Brest aurait été abordé lors de cette campagne électorale. L'on comprend aisément l'importance pour les brestois de connaître avant mars prochain le postionnement sur ce dossier des différentes listes se présentant aux municipales de 2008.
Divers points de vue ont été déjà mis en avant par les différentes listes.
S'exprimant au nom de la liste UMP, Laurent Prunier a déjà affiché sa préférence pour une gestion privée, BMO n'étant pas à ses yeux la mieux placée pour gérer l'eau. Cela étant, il renvoi le débat à après les municipales en mettant en avant la nécessité d'évaluer le système actuel tout en associant la population s'inspirant ...d'une suggestion du communiste Maxime Paul. Laurent Prunier rejette d'office l'idée d'une SEM (société d'économie mixte) : "...une usine à gaz où les responsabilités se diluent... cela reviendrait à faire pareil [qu'une gestion privée], tout en faisant croire que l'on fait autrement.".
Pour l'ex élu UMP Fortuné Pellicano qui présente une liste indépendante suite à son exclusion de son ancienne formation, la préférence irait à une gestion mariant privée et public via une gestion par une SEM.
Le MoDem reste assez discret sur son positionnement. Mickaël Cabon souhaite aborder la question du meilleur rapport entre prix et service rendu. Les membres du MoDem brestois entendent "...mettre sur la table, le moment venu, tous les éléments du débat afin que les meilleures décisions soient prises."
Les membres de la liste "Pour Brest, la gauche debout" affichent clairement "leur volonté de revenir à une gestion publique directe de l’eau, dès la fin du contrat avec Veolia en 2012, et de le négocier avant son échéance".
Cette volonté de revenir à une gestion publique de l'eau est partagée par la liste que souhaite présenter le Parti des Travailleurs.
Le positionnement de la liste de gauche plurielle menée par François Cuillandre est plus que confuse. La préférence des socialistes brestois porterait sur une gestion via une société d'économie mixte public/privée. Cependant François Cuillandre n'est pas "chaud" pour s'exprimer sur le sujet quatre ans avant la fin du contrat avec Véolia. Pour François Cuillandre "...l'important c'est la qualité et le prix de l'eau, pas le mode de gestion. Les brestois se moquent de savoir qui gère le réseau d'eau" (réunion de bilan - 22/11/2007). Pour le PCF, BNC, UDB/Frankiz Breizh et les Verts associés aux socialistes, c'est un autre son de cloche. Ils ont déclarés publiquement lors de la séance du conseil communautaire de Brest Métropole Océane du 14 décembre 2007 via une annonce commune leur souhait pour un "retour à la maîtrise publique donnant à la collectivité l’opportunité de rebâtir un vrai service public local de l’eau, pour une production et une distribution à coût maîtrisé, dans une approche du développement soutenable et au service de tous !". Calculette en main, les brestoises et les brestois noteront tout de même que, quels que soient les sujets proposés en délibération des conseils communautaires qui suivront l'échéance de mars prochain, les signataires de cet appel demeureraient encore minoritaires en nombre face à leur allié socialiste en cas de victoire de la liste Cuillandre aux prochaines élections municipales. La liste de la majorité sortante aura intérêt à clarifier le positionnement quelle souhaite défendre dans son programme qui sera présenté aux électeurs brestois. Une proposition mi-figue mi-raisin de leur part ou un renvoi du débat à l'après municipales ne pourraient être longtemps très crédibles alors qu’en qualité de membres de la majorité municipale sortante, ils avaient été particuliérement privilégiés depuis sept ans pour étudier les tenants et aboutissants de l’échéance qui se présente en 2012 en ce qui concerne le dossier de la gestion de l'eau à Brest.
Pour mémoire, il est bon de rappeler que la privatisation du service de l'eau à Brest en 1987 par la municipalité de droite de l'époque ne s'était pas faite sans résistances. Les socialistes brestois s'étaient exprimés pour le maintien en régie par la collectivité.
===========
Lors du débat public organisé le 13 décembre 2007, les représentants du PC, BNC, Verts et régionalistes avaient indiqué vouloir peser sur le programme municipal de la liste "Brest en marche" menée par les socialistes pour modifier la partie sur l'eau. Les faits ont montré le peu d'influence qu'ils ont pu avoir sur le positionnement de la liste de la majorité sortante sur ce dossier. L'attitude collégiale de la liste "Brest en marche" fut au final de "noyer le poisson" en renvoyant le débat à l'après échéance électorale de mars 2008.
Autres articles sur le même sujet sur Brestmunicipales2008
Aller plus loin :
- Brest-eau-publique.net
- Association S-eau-S
- Le guide du citoyen élu pour un service public de l'eau
- Coordination nationale des Associations de Consommateurs d'Eau
Revue de presse
- Gérard Borvon. « Pour l’eau la régie directe s’impose ! »
Télégramme - mardi 5 février 2008
S'il avait fallu attendre que les communistes brestois finissent de digérer leur consommation de dinde, chocolats et autres confiseries de fin d'année (voir "Echanges et initiatives" No 47 - janv/fev 2008), pas sûr que le débat sur l'avenir de la gestion de l'eau à Brest aurait été abordé lors de cette campagne électorale. L'on comprend aisément l'importance pour les brestois de connaître avant mars prochain le postionnement sur ce dossier des différentes listes se présentant aux municipales de 2008.
Divers points de vue ont été déjà mis en avant par les différentes listes.
S'exprimant au nom de la liste UMP, Laurent Prunier a déjà affiché sa préférence pour une gestion privée, BMO n'étant pas à ses yeux la mieux placée pour gérer l'eau. Cela étant, il renvoi le débat à après les municipales en mettant en avant la nécessité d'évaluer le système actuel tout en associant la population s'inspirant ...d'une suggestion du communiste Maxime Paul. Laurent Prunier rejette d'office l'idée d'une SEM (société d'économie mixte) : "...une usine à gaz où les responsabilités se diluent... cela reviendrait à faire pareil [qu'une gestion privée], tout en faisant croire que l'on fait autrement.".
Pour l'ex élu UMP Fortuné Pellicano qui présente une liste indépendante suite à son exclusion de son ancienne formation, la préférence irait à une gestion mariant privée et public via une gestion par une SEM.
Le MoDem reste assez discret sur son positionnement. Mickaël Cabon souhaite aborder la question du meilleur rapport entre prix et service rendu. Les membres du MoDem brestois entendent "...mettre sur la table, le moment venu, tous les éléments du débat afin que les meilleures décisions soient prises."
Les membres de la liste "Pour Brest, la gauche debout" affichent clairement "leur volonté de revenir à une gestion publique directe de l’eau, dès la fin du contrat avec Veolia en 2012, et de le négocier avant son échéance".
Cette volonté de revenir à une gestion publique de l'eau est partagée par la liste que souhaite présenter le Parti des Travailleurs.
Le positionnement de la liste de gauche plurielle menée par François Cuillandre est plus que confuse. La préférence des socialistes brestois porterait sur une gestion via une société d'économie mixte public/privée. Cependant François Cuillandre n'est pas "chaud" pour s'exprimer sur le sujet quatre ans avant la fin du contrat avec Véolia. Pour François Cuillandre "...l'important c'est la qualité et le prix de l'eau, pas le mode de gestion. Les brestois se moquent de savoir qui gère le réseau d'eau" (réunion de bilan - 22/11/2007). Pour le PCF, BNC, UDB/Frankiz Breizh et les Verts associés aux socialistes, c'est un autre son de cloche. Ils ont déclarés publiquement lors de la séance du conseil communautaire de Brest Métropole Océane du 14 décembre 2007 via une annonce commune leur souhait pour un "retour à la maîtrise publique donnant à la collectivité l’opportunité de rebâtir un vrai service public local de l’eau, pour une production et une distribution à coût maîtrisé, dans une approche du développement soutenable et au service de tous !". Calculette en main, les brestoises et les brestois noteront tout de même que, quels que soient les sujets proposés en délibération des conseils communautaires qui suivront l'échéance de mars prochain, les signataires de cet appel demeureraient encore minoritaires en nombre face à leur allié socialiste en cas de victoire de la liste Cuillandre aux prochaines élections municipales. La liste de la majorité sortante aura intérêt à clarifier le positionnement quelle souhaite défendre dans son programme qui sera présenté aux électeurs brestois. Une proposition mi-figue mi-raisin de leur part ou un renvoi du débat à l'après municipales ne pourraient être longtemps très crédibles alors qu’en qualité de membres de la majorité municipale sortante, ils avaient été particuliérement privilégiés depuis sept ans pour étudier les tenants et aboutissants de l’échéance qui se présente en 2012 en ce qui concerne le dossier de la gestion de l'eau à Brest.
Pour mémoire, il est bon de rappeler que la privatisation du service de l'eau à Brest en 1987 par la municipalité de droite de l'époque ne s'était pas faite sans résistances. Les socialistes brestois s'étaient exprimés pour le maintien en régie par la collectivité.
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Lors du débat public organisé le 13 décembre 2007, les représentants du PC, BNC, Verts et régionalistes avaient indiqué vouloir peser sur le programme municipal de la liste "Brest en marche" menée par les socialistes pour modifier la partie sur l'eau. Les faits ont montré le peu d'influence qu'ils ont pu avoir sur le positionnement de la liste de la majorité sortante sur ce dossier. L'attitude collégiale de la liste "Brest en marche" fut au final de "noyer le poisson" en renvoyant le débat à l'après échéance électorale de mars 2008.
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Aller plus loin :
- Brest-eau-publique.net
- Association S-eau-S
- Le guide du citoyen élu pour un service public de l'eau
- Coordination nationale des Associations de Consommateurs d'Eau
Revue de presse
- Gérard Borvon. « Pour l’eau la régie directe s’impose ! »
Télégramme - mardi 5 février 2008
Vote électronique : la désinformation municipale continue
En matière à faire de la désinformation pour justifier l’utilisation des ordinateurs de vote opaques et invérifiables pour les électeurs, la ville de Brest ne manque pas de ressources. La dernière en date est l’évocation d’un rapport (sic) publié dernièrement par l’association Forum des Droits de l’Internet (FDI). A lire l’écho qu’en fait le responsable du service des élections de la ville de Brest (Le Télégramme de Brest - 28/12/2007), les villes auditionnées seraient satisfaites de la mise en place des machines à voter. Selon monsieur Moal, ce rapport ne préconiserait “qu’un meilleur encadremment du vote électronique sur le plan électoral”. Circulez y’aurait rien à dire ?
Outre le fait de s’interroger sur la légitimité du FDI pour évoquer un domaine qui se trouve hors du cadre défini par ses statuts, une lecture de ce document montre bien les limites des conclusions hâtives dont certaines collectivités s’empressent à utiliser à l’approche des scrutins de mars prochain. Comme le constate Pierre Muller, président d'Ordinateurs-de-Vote.org qui milite pour le retour à un vote papier : “ Ce rapport est presque exclusivement une remontée d'information de l'état d'esprit des municipalités utilisatrices d'ordinateurs de vote et de leurs problèmes pratiques d'organisation. C'est comme si on rédigeait un rapport sur l'avenir des OGM en questionnant les agriculteurs en ayant plantés.”. Pierre Muller ne manque pas de s’interroger si la fonction de ces travaux confiés au FDI ne seraient pas au final “de justifier un prochain nettoyage réglementaire et sécuritaire, par le ministère de l'intérieur et le Conseil d'État, des machines à voter afin de tenter de rassurer les mairies”. Interrogations fort légitimes lorqu’on sait que le rapport fort médiatisé du FDI ne s’était pas attardé sur les questions du contrôle citoyen et de sécurité, points pourtants fondamentaux lorqu’on souhaite apporter des modifications aux procédures de vote.
Focalisés sur la promotion de ce “rapport”, les élus auditionnés n’auront, semble t-il pas, porté leur attention mi-décembre sur la prise de position de l’ASTI, fédération des Associations Scientifiques Françaises des Sciences et Technologies de L’Information qui “appelle à ne pas recourir au vote électronique anonyme au nom du principe de précaution” et n’hésite pas à alerter les pouvoirs publics sur “l’impossibilité, en l’état actuel de la technologie, de réaliser un vote anonyme contrôlable directement par les électeurs et en conformité avec les disposition de la Constitution et du Code électoral”. Fermez le ban.
La Ville de Brest qui communique pour recruter des centaines de bénévoles pour l’organisation de la manifestation maritime de l’été prochain se retrouverait-elle fort dépourvue pour mobiliser aujourd’hui quelques dizaines de personnes supplémentaires nécessaires dans la configuration d’un retour de nos bonnes vieilles urnes transparentes permettant un contrôle citoyen du bon déroulement des scrutins électoraux ? L’on ose imaginer une telle impossibilité au regard des moyens techniques, humains et financiers mobilisés pour six jours de festivités sur les quais brestois en juillet 2008. Ironie mise à part, il est bon de rappeler à l’actuel maire de Brest qu’il n’a nulle obligation d’avoir l’aval de la Ministre de l’Intérieur pour mettre en place les conditions pour permettre à nouveau des élections contrôlables par les électeurs dans notre ville. Il lui suffit simplement d’en avoir la volonté politique.
Outre le fait de s’interroger sur la légitimité du FDI pour évoquer un domaine qui se trouve hors du cadre défini par ses statuts, une lecture de ce document montre bien les limites des conclusions hâtives dont certaines collectivités s’empressent à utiliser à l’approche des scrutins de mars prochain. Comme le constate Pierre Muller, président d'Ordinateurs-de-Vote.org qui milite pour le retour à un vote papier : “ Ce rapport est presque exclusivement une remontée d'information de l'état d'esprit des municipalités utilisatrices d'ordinateurs de vote et de leurs problèmes pratiques d'organisation. C'est comme si on rédigeait un rapport sur l'avenir des OGM en questionnant les agriculteurs en ayant plantés.”. Pierre Muller ne manque pas de s’interroger si la fonction de ces travaux confiés au FDI ne seraient pas au final “de justifier un prochain nettoyage réglementaire et sécuritaire, par le ministère de l'intérieur et le Conseil d'État, des machines à voter afin de tenter de rassurer les mairies”. Interrogations fort légitimes lorqu’on sait que le rapport fort médiatisé du FDI ne s’était pas attardé sur les questions du contrôle citoyen et de sécurité, points pourtants fondamentaux lorqu’on souhaite apporter des modifications aux procédures de vote.
Focalisés sur la promotion de ce “rapport”, les élus auditionnés n’auront, semble t-il pas, porté leur attention mi-décembre sur la prise de position de l’ASTI, fédération des Associations Scientifiques Françaises des Sciences et Technologies de L’Information qui “appelle à ne pas recourir au vote électronique anonyme au nom du principe de précaution” et n’hésite pas à alerter les pouvoirs publics sur “l’impossibilité, en l’état actuel de la technologie, de réaliser un vote anonyme contrôlable directement par les électeurs et en conformité avec les disposition de la Constitution et du Code électoral”. Fermez le ban.
La Ville de Brest qui communique pour recruter des centaines de bénévoles pour l’organisation de la manifestation maritime de l’été prochain se retrouverait-elle fort dépourvue pour mobiliser aujourd’hui quelques dizaines de personnes supplémentaires nécessaires dans la configuration d’un retour de nos bonnes vieilles urnes transparentes permettant un contrôle citoyen du bon déroulement des scrutins électoraux ? L’on ose imaginer une telle impossibilité au regard des moyens techniques, humains et financiers mobilisés pour six jours de festivités sur les quais brestois en juillet 2008. Ironie mise à part, il est bon de rappeler à l’actuel maire de Brest qu’il n’a nulle obligation d’avoir l’aval de la Ministre de l’Intérieur pour mettre en place les conditions pour permettre à nouveau des élections contrôlables par les électeurs dans notre ville. Il lui suffit simplement d’en avoir la volonté politique.
Actuellement signatures !
Pétition disponible sur le site internet Ordinateurs-de-vote.org
Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur
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