Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Stop à la démagogie du vidéoflicage généralisé !

    Le 25 août dernier, des vandales ont allumé un incendie volontaire dans le gymnase de la Cavale Blanche à Brest. le Télégramme de Brest dans son édition du 27/08/2010 a relayé dans ses colonnes les propos de Laurent Prunier, tête de file de l'UMP brestoise, concernant ce fait divers. L'intéressé relance une fois de plus le débat sur la vidéosurveillance.

    videosurveillance.jpg

    Désormais au moindre fait divers, les démagoques UMP de l’affichage sécuritaire et du contrôle social des populations nous ressortent la petite musique du vidéoflicage à tout va dont ils ont fait leur religion. A l’image de Laurent Prunier, certains élus de la droite brestoise en mal de retombées électorales voudraient donner l’illusion aux citoyens que la vidéosurveillance généralisée serait une solution miracle en matière de sûreté et serait à même de remplacer la présence effective et visible des forces de l’ordre sur le terrain quid de s’affranchir politiquement d’un véritable traitement social des inégalités et de la pauvreté.

     

    Les élus de la majorité brestoise n’échappent pas hélas à la contamination de cette intention démagogique du flicage de ses habitants par caméras interposées. On peut légitimement s’interroger en effet sur les critères sur lesquels les socialistes et ses partenaires s’appuiront dans un an afin d’évaluer la pertinence d’avoir décidé d’installer une caméra dans la médiathèque du quartier de Pontanézen. Installation dont la motivation se résumant à “rassurer” le personnel suite à des dégradations passées. Spéculation autour d’un “sentiment d’insécurité” (sic) permettant aux élus de donner l’impression aux citoyens d’avoir apporté une solution à un problème. La proximité de l’échéance électorale des cantonales de 2011 expliquant sûrement ce choix de solution technique qui ne sécurisera rien du tout mais contribuera hélas à stigmatiser un peu plus un quartier qui n’avait pas besoin de cela. En outre, on peut déjà s’inquiéter de la dérive qui pourrait être faite demain de la mise en place de caméras de vidéosurveillance dans les stations du futur tramway brestois. Caméras qui porteront atteinte quoiqu’on en dise au droit légitime de circuler anonymement sur la voie publique.

    A lire :

    - "Sécurité, mensonges et video"
    par Claude-Marie Vadrot - Politis - jeudi 19 juillet 2007

    - "Souriez vous êtes filmés", l'association

    - Lettre ouverte à Henri Chabert, un homme qui n’a rien à se reprocher - Par Sébastien Thomasson, Grenoble, décembre 2005
    "quand vidéo-surveillance et biométrie resserrent les petites mailles du filet"

  • Familles sans logis : violences policières à La Courneuve le 21 juillet 2010


    Evacuation de familles sans logement à la Courneuve
    envoyé par Mediapart. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

    Appel lancé par le comité de soutien aux expulsés et violentés de la barre Balzac – La Courneuve.

    Paris le 3 août 2010

    soutien aux expulsés de la barre Balzac à la CourneuveNous citoyenEs, associations, réseaux, syndicats, organisations, dénonçons les violences exercées par les forces de l’ordre sous l’autorité du Préfet de la Seine Saint Denis, dans la matinée du 21 juillet 2010 , sous la barre Honoré de Balzac, à la Courneuve, à l’encontre de familles sans logis.

    Une vidéo publiée sur internet, et relayée par des médias du monde entier fait la preuve que ces violences ont été exercées à l’encontre et plus particulièrement, de jeunes femmes,  de mères avec leur bébé, d’une femme enceinte, avant d’être  interpellées et conduites dans des commissariats de police.

    Toute ces personnes expulsées de leur logement le 8 juillet, campaient au pied du bâtiment afin d’être relogées. Elles sont restées pacifiques et non violentes, malgré la brutalité et la précipitation manifeste des forces de l’ordre.

    Cette opération de police a débuté par l’arrestation et la mise en garde à vue d’un responsable du DAL, lequel a été accusé une nouvelle fois de « manifestation non autorisée », et de « refus de dispersion après les sommations d’usage », passibles de 6 mois de prison et de 7500 euros d’amende. Cette nouvelle stratégie policière vise a étouffer les mouvements de défense et de mobilisation des mal-logés et des sans logis.

    Ces actes commis dans un département pilote de la nouvelle politique du chef de l’État semblent annoncer le durcissement annoncé par le chef d’Etat des politiques vis-à-vis des étrangers. Or dans la violence et la confusion de l’évacuation un drame irréparable aurait pu arriver.

    Parce que notre démocratie et notre république seraient défigurées si de tels actes devaient se reproduire, nous demandons que le gouvernement ordonne une enquête et prenne les sanctions et les mesures pour que cela cesse, et suspende le harcèlement judiciaire dont l’association  Droit Au Logement est l’objet.

    Nous apportons notre soutien aux 190 adultes et 45 enfants expulsées de la barre Balzac et demandons avec eux  leur relogement  et, lorsque c’est nécessaire, leur régularisation.


    Pour en savoir plus :

    - Droit au logement

    Lien permanent Catégories : politique, solidarité 0 commentaire