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Sur une idée originale de Cécile Dufflot, comique gouvernementale.
Toi aussi à Noël, offre une jolie boîte de jeu à Monsieur A. afin qu'il puisse rêver en miniature à son « grand projet à lui qu'il a » avec ses copains de Loire-Atlantique sans emmerder les salamandres du bocage de Notre-Dame-des-Landes.
« Monsieur A., même si tu n'as pas un gros aéroport à toi que tu as, on t'aimera quand même... » dixit Madame D. désormais très attachée à son maroquin ministériel à elle qu'elle a aux côtés de Monsieur A. Madame D. qui, les pieds sur terre, n'a jamais rêvé d'être une hôtesse de l'air...
Aéroport à Notre-Dame-des-Landes, ligne ferroviaire Lyon-Turin, réacteur thermonucléaire ITER à Cadarache, centrale à gaz de Landivisiau, et plein d'autres projets près de chez nous...
Tandis que les situations économique, sociale et environnementale se dégradent chaque jour, tous les projets inutiles et imposés via des simulacres de démocratie sont des réponses inadaptées aux besoins des populations et aux enjeux du présent. Ils sont révélateurs d’une vision politique obsolète fondée sur l'idée que les ressources naturelles sont inépuisables. Que ce soit le projet de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, de la centrale à gaz à Landivisiau, de la ZAC à Daoulas, de la rocade de Lanrinou à Landerneau, de la route qui détruira la vallée du Restic à Brest, de la carrière d'extraction de sable à Plouguin, de ports de plaisance au Guilvinec ou au Diben (Plougasnou)... tous ces projets ont en commun : la destruction des liens humains, des terres agricoles, des zones humides et de la biodiversité... Ils freinent la création d’un modèle de développement humainement responsable. Ils persistent à promouvoir des infrastructures pour servir les intérêts privés d'une minorité de personnes.
Des projets destructeurs d'emplois et de terres agricoles C'est environ 86 000 hectares de terres agricoles qui disparaissent chaque année en France au profit de l'urbanisation, soit l'équivalent d'un département français de taille moyenne tous les 7 ans ! Des emplois dépendent de cette terre nourricière : « Nous avons perdu 160 000 emplois paysans en 10 ans – l'équivalent de deux plans sociaux PSA/Citroën par an dans la plus grande indifférence » constate la Confédération paysanne ! L'accaparement des terres sous différentes formes est à l'œuvre ici et ailleurs dans le monde et la souveraineté alimentaire des peuples est partout menacée.
Des projets nuisibles et polluants Les projets inutiles et imposés contribuent à la production de gaz à effet de serre et au désastre climatique en cours. L’environnement est irrévocablement saccagé, le niveau des mers et des océans ne cesse de s'élever, les conditions de vie et la santé des populations sont sacrifiées au bénéfice de l’intérêt financier. Conséquences de taille sur les gaz à effet de serre : 5 millions de tonnes de CO2 pour le seul projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Une centrale à gaz de 450 Mégawatt à Landivisiau dégagerait dans l'atmosphère 1 million de tonnes de CO2 par an !
Des gaspillages d'argent public Ces projets financés ou co-financés, pour la plupart, avec de l'argent public ont un coût exorbitant. Sur lacentaine de Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) recensés en France et en n'en prenant que quelques-uns parmi eux, on arrive déjà à des sommes considérables ! Un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, sans les travaux connexes, coûterait en fonds publics pour le moins 250 millions d'euros. Une centrale à gaz à Landivisiau 40 millions d'euros par an durant au moins 20 ans reconductible, soit 40 ans, donc entre 800 millions d'euros et 1,6 milliard d'euros. Le projet de réacteur thermonucléaire ITER coûterait 15 milliards d'euros ! La ligne ferroviaire Lyon-Turin coûterait 26 milliards d'euros selon la Cour des comptes. Au total, rien que pour ces projets, il s'agit de plus de 45 milliards d'euros ! Il faudrait accepter ces gaspillages d'argent public tandis qu'à longueur de temps l'État nous dit que ses caisses sont vides et qu'il augmente la pression fiscale sur les moins lotis ?
Alors : gouverner c'est choisir ! Choisir de rester dans l'impasse, de jeter par les fenêtres l'argent public, de détruire les emplois et les terres, au nom et au profit d'une minorité ; ou bien construire pour tous un avenir durable et non délocalisable. Pour cela il faut lutter contre le gaspillage en bloquant ces projets inutiles imposés.
Comités de soutien de Brest, Morlaix, Landerneau et Pays Bigouden à la lutte de Notre-Dame-des-Landes - Collectif GASPARE - Landivisiau doit dire Non à la centrale - Collectif « Pour la sauvegarde de la vallée du Restic » (Brest) - Collectif Stop Lanrinou (Landerneau) - Association ADEL et le collectif « Zone Agricole à Conserver » (Daoulas) - Association « Bien vivre à Plouguin et ses environs » - Opposant.e.s à l'extension de la ZAC de l'Hermitage à Brest
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la Journée Européenne contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) et de la Journée Mondiale du Climat du 8 décembre,
Aéroport-Notre-Dame-des-Landes, centrale à gaz à Landivisiau, ZAC à Daoulas, rocade de Lanrinou à Landerneau, route à travers la vallée du restic à Brest, carrière d'extraction de sable à Plouguin, port de plaisance au Guilvinec et au Diben à Plougasnou...
Nos dirigeants présentent ces projets comme étant au service de l'intérêt général : il s'agirait de développer les emplois, d'aménager le territoire, de moderniser les infrastructures d'assurer un approvisionnement des matières premières...
Ces discours masquent pourtant une toute autre réalité : destruction de terres agricoles, absence de démocratie, conflits d'intérêts avec le secteur privé, destruction de l'environnement et des lieux de vie... Loin d'être au service de l'intérêt général, ces projets s'inscrivent en fait dans une logique purement financière.
Face à de tels miroirs aux alouettes, nous ne devons pas nous taire : c'est nous qui sommes concerné-e-s, c'est nous qui payons, c'est à nous de décider !
Manifestation à Brest le samedi 7 décembre 2013 à Brest
Rendez-vous Place de la Liberté à 11h.
Suivie d'un rassemblement (stands, cabane, pique-nique...) en bas de la Place de la Liberté à partir de 12h.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la Journée Européenne contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) et de la Journée Mondiale du Climat du 8 décembre,
La "pétition photo" en soutien à la lutte de Notre-Dame des Landes est un projet lancé en janvier 2013 dans le Finistère. L'idée initiale, inspirée des projets similaires menés par les Colibris ou Amnesty international, était de réaliser une galerie de portraits individuels de personnes opposées de la construction d'un aéroport dans le bocage nantais, à mille lieux de la caricature de « terroristes anarcho-autonomes » (sic) avec des « arcs et des flèches » que les pro-aéroport de Loire-Atlantique distillent aux médias à travers leurs discours réducteurs et populistes.
Des gens « normaux » Plus qu'une « pétition » au sens administratif ou comptable du terme, le projet de pétition photo constitue un kaléidoscope de milliers de visages de citoyens de tous bords, de tous les âges, citadins ou ruraux, de tous les milieux, posant seul, en famille, en amoureux, entre amis : des chefs d'entreprises, des pilotes, des étudiants, des retraités, des agriculteurs, des ouvriers, des cadres, des vieux, des jeunes... La pétition photo est le reflet de la diversité des personnes qui luttent contre ce projet d'aéroport inutile, destructeur et coûteux. Des gens « normaux ». Des personnes qui se mobilisent aux quatre coins de France et d'ailleurs pour défendre le bocage, les terres agricoles et une gestion responsable de l'argent public.
Plus de 11 000 photos ! Ce mur de visages contre un aéroport à Notre Dame des Landes s'est monté rapidement, brique par brique, pour arriver à plus de 11 000 photos lors du festival militant de l'été 2013. Cette création collective a une portée émotionnelle et symbolique forte, complémentaire des pétitions classiques et des actions menées par les comités d'opposant.e.s. Ce projet ramène une part d'émotions, d'humour parfois, de poésie dans une lutte souvent austère et difficile. La créativité des modèles et des photographes a fait évoluer la pétition vers un "album de famille" (un album des Camille ?) s'enrichissant des photos de groupes et de la créativité sans limite des pétitionnaires.
Camille de Brest
Vous aussi, participez à la pétition photo ! imprimez le panneau, faites vous prendre en photo et envoyez la photo à nddlzad@yahoo.fr
- Les arguments CONTRE le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Coordination des opposants au projet d'aéroport
"Désintox : Notre-Dame-des-Landes ou les bobards du PS" Dans un dépliant de 4 pages, l'ACIPA démonte un à un les bobards du Parti Socialiste...
- « Examen de l'analyse Coûts/Bénéfices de l'aéroport du Grand Ouest - Comparaison avec des améliorations sur Nantes Atlantique » - Etude du cabinet d'études européen indépendant CE-Delft réalisée à la demande du collectif d’élus opposés au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes (CEDPA). CE-Delft a passé au crible l’analyse globale de l’enquête d’utilité publique datée de 2006.
Nous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).
Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure qu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres directives environnementales, et qu’elle reporte son jugement final à l’analyse des décisions à venir (arrêté loi sur l’eau et déplacement des espèces protégées).
En tout état de cause, nous avons eu confirmation que les études complémentaires, auxquelles on nous demandait de participer « en toute transparence » étaient déjà faites et que la concertation proposée en préfecture n’était qu’un simulacre.
Au moment où la nouvelle conférence environnementale doit démarrer, nous attendons de la rencontre promise avec le Ministre de l’Écologie des réponses claires sur les décisions qu’il entend prendre dans les semaines à venir.
Les pro-aéroport vont bien évidemment crier victoire et affirmer que tous les feux sont au vert. Ils auraient tort de vouloir revenir sur le terrain pour démarrer les travaux rapidement et déplacer les espèces protégées car le projet reste sous la surveillance rapprochée de la commission européenne, et la partie juridique n’est pas terminée. Surtout, la mobilisation populaire continue et continuera jusqu’à ce que la raison et le droit l’emportent et que le projet soit enfin abandonné.
- Les arguments CONTRE le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Coordination des opposants au projet d'aéroport
"Désintox : Notre-Dame-des-Landes ou les bobards du PS" Dans un dépliant de 4 pages, l'ACIPA démonte un à un les bobards du Parti Socialiste...
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