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Finistère - Page 27

  • "Le cancer des algues vertes" en Bretagne

    wwf-logo.pngLes petites phrases autour de la campagne d’affichage de France Nature Environnement à la veille du l’édition 2011 du Salon de l’Agriculture a failli occulter la mise en ligne sur internet par le WWF France d’une série de trois enquêtes intitulée "Agriculture industrielle : le sacrifice de l’eau". L’intention du WWF France est à travers ces trois films "de pointer l’engrenage productiviste dans lequel l’agriculture française s’est enfermée au détriment du développement des territoires, de la qualité de leur environnement mais aussi, mais surtout, des agriculteurs eux-mêmes." Comme l'annonce avec justesse  le WWF France, "ces films sont avant tout des témoignages de terrain montrant que dès à présent des solutions existent, créatrices de mieux-être et d’emploi pour sortir de ce cercle vicieux. En effet, l’agriculture de demain ne pourra se faire qu’en prenant en compte la préservation de l’environnement et le retour aux valeurs paysannes".

    Outre deux sujets réalisés respectivement dans les départements d'Eure et Loire et du Gers, la prolifération des algues vertes en Bretagne est à nouveau pointée du doigt. Aux dernières nouvelles, Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional de Bretagne, n’aurait pas encore porté plainte contre le WWF pour atteinte à l’image ! Etonnant, non ?

  • Non à la centrale à gaz à Guipavas !

    Sur l'initative de l'association AE2D, première réunion pour la création d'un collectif contre le projet de construction d'une centrale de production d'électricité au gaz de 450MW à Guipavas à la pointe Finistère.

    Source des vidéos : Squapad/Dailymotion

    Présentation du sujet par Alain Le Suavet (AE2D)


    Non à la Centrale gaz à Guipavas 1/3
    envoyé par Squapad.

    Historique du combat gagnant de Ploufragan
    par André Ollivro (CURC 22)


    Non à la Centrale gaz à Guipavas 2/3
    envoyé par Squapad.

    La pointe ou le prétexte pour l'intérêt des actionnaires
    Un exemple à ne pas suivre !


    Non à la Centrale gaz à Guipavas 3/3
    envoyé par Squapad.

  • Stop à la démagogie du vidéoflicage généralisé !

    Le 25 août dernier, des vandales ont allumé un incendie volontaire dans le gymnase de la Cavale Blanche à Brest. le Télégramme de Brest dans son édition du 27/08/2010 a relayé dans ses colonnes les propos de Laurent Prunier, tête de file de l'UMP brestoise, concernant ce fait divers. L'intéressé relance une fois de plus le débat sur la vidéosurveillance.

    videosurveillance.jpg

    Désormais au moindre fait divers, les démagoques UMP de l’affichage sécuritaire et du contrôle social des populations nous ressortent la petite musique du vidéoflicage à tout va dont ils ont fait leur religion. A l’image de Laurent Prunier, certains élus de la droite brestoise en mal de retombées électorales voudraient donner l’illusion aux citoyens que la vidéosurveillance généralisée serait une solution miracle en matière de sûreté et serait à même de remplacer la présence effective et visible des forces de l’ordre sur le terrain quid de s’affranchir politiquement d’un véritable traitement social des inégalités et de la pauvreté.

     

    Les élus de la majorité brestoise n’échappent pas hélas à la contamination de cette intention démagogique du flicage de ses habitants par caméras interposées. On peut légitimement s’interroger en effet sur les critères sur lesquels les socialistes et ses partenaires s’appuiront dans un an afin d’évaluer la pertinence d’avoir décidé d’installer une caméra dans la médiathèque du quartier de Pontanézen. Installation dont la motivation se résumant à “rassurer” le personnel suite à des dégradations passées. Spéculation autour d’un “sentiment d’insécurité” (sic) permettant aux élus de donner l’impression aux citoyens d’avoir apporté une solution à un problème. La proximité de l’échéance électorale des cantonales de 2011 expliquant sûrement ce choix de solution technique qui ne sécurisera rien du tout mais contribuera hélas à stigmatiser un peu plus un quartier qui n’avait pas besoin de cela. En outre, on peut déjà s’inquiéter de la dérive qui pourrait être faite demain de la mise en place de caméras de vidéosurveillance dans les stations du futur tramway brestois. Caméras qui porteront atteinte quoiqu’on en dise au droit légitime de circuler anonymement sur la voie publique.

    A lire :

    - "Sécurité, mensonges et video"
    par Claude-Marie Vadrot - Politis - jeudi 19 juillet 2007

    - "Souriez vous êtes filmés", l'association

    - Lettre ouverte à Henri Chabert, un homme qui n’a rien à se reprocher - Par Sébastien Thomasson, Grenoble, décembre 2005
    "quand vidéo-surveillance et biométrie resserrent les petites mailles du filet"

  • Grève des chômeurs : Pôle Emploi Carhaix occupé

    Communiqué de presse de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne, suite à l’Assemblé Générale du 15 juin 2010 lors de l'action d'occupation du Pôle Emploi de Carhaix

    Lundi 14 et mardi 15 juin, une cinquantaine de personnes, membres de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne et de la CGT Pôle Emploi, sont réunis pour occuper le site de Carhaix. Cette occupation s'inscrit dans le cadre de la grève des chômeurs qui depuis le 3 mai, partout en France, multiplie des actions dénonçant la gestion actuelle du chômage et de la précarité.

    Cette action est la première coordonnée entre des salariés et des collectifs de chômeurs depuis le début de la grève des chômeurs. Elle est un premier aboutissement des gestes répétés de soutien des chômeurs aux grèves des agents du Pôle Emploi, mais aussi des messages de solidarité envoyés par les principaux syndicats de Pôle Emploi à la grève des chômeurs.

    Nous avons choisi le pôle emploi de Carhaix, symbole d'une lutte (l'hôpital de Carhaix) en 2008, lutte dont l'enjeu était la défense d'un service public non soumis aux logiques de marché et réellement au service de la population.

    Symbole des actuelles politiques de démantèlement du service public, Pôle Emploi se caractérise par une logique à la fois de contrôle et de rentabilité:

    - logique de contrôle de chômeurs pour mesurer leur soumission aux injonctions à accepter du travail précaire, des ateliers de coaching absurdes et infantilisants, des emplois sous-payés...
    - logique de rentabilité qui fait de l'institution Pôle Emploi et de ses salariés les relais de la sous traitance et de la privatisation du service public de l'emploi vers des prestataires privés qui investissent et font du profit sur l'impasse actuelle dans laquelle se trouve la politique de l'emploi.

    Il aura fallu passer à un stade plus radical qu'une simple présence dans les locaux, l'occupation prolongé et le refus de quitter les locaux, pour ouvrir un espace de rencontre à Pôle Emploi entre salariés et usagers. Cette rencontre nous la revendiquons depuis un mois au cours de toutes les négociations. Cette occupation nous a permis de vérifier combien nos revendications sont communes et partagées.

    Voici quelques unes de ces revendications communes :

    - l'arrêt des pressions faites sur les chômeurs : obligation à accepter les emplois précaires dégradants et qui amplifient les crises sociales et écologiques...
    - l'arrêt des pressions faites sur les salariés : obligation de participer à l'externalisation de leur mission de service public, obligation de trouver une offre d'emploi ou de prestation au chômeur malgré l'absence de vraies solutions...
    - la fin de la répression de notre mouvement, de l'intervention systématique des forces de l'ordre (comme lors de ces deux journées à Carhaix) et le retrait des plaintes qui visent à nous criminaliser.

    Dominique_Poulaille_Carhaix.jpgMalgré les revendications partagées, portées par les collectifs de chômeurs et les employés de Pôle Emploi, la direction régionale n'a pas daigné nous donner un semblant de réponse si ce n'est la venue ce mardi du directeur territorial du Finistère, Mr Poulaille. Ce dernier a renvoyé tous les conseillers dans les bureaux, se chargeant maladroitement de l'accueil. Il a dès lors sciemment organisé la perturbation du service. Il a refusé de continuer à dialoguer avec nos délégations, nous proposant de discuter dehors sur le trottoir. Et une fois de plus a fait appel au forces de l'ordre pour nous expulser.

    Par conséquent, les occupations ne peuvent que continuer.

    Que vive longtemps la grève des chômeurs !


    Revendications

    Générales :

    - Suppression du suivi obligatoire : fin des convocations et accueil physique à la demande)
    - Suppression de l'ORE (Offre Raisonnable d'Emploi)
    - Suppression des EMT (Évaluation en Milieu de Travail), EMTPR (Évaluation en Milieu de Travail Préalable au Recrutement), AFPR (Action de formation Préalable au Recrutement)... et toutes les évaluations bidons.
    - Fins des radiations
    - Maintien du chômeur dans la catégorie d'emploi de son choix
    - Retrait des lampes bleues (lampes de contrôle d'authenticité des papiers)
    - Suppression du 3949, rétablissement des lignes directes dans les agences
    - Arrêt des pressions sur les conseillers (objectifs quantitatifs, primes au résultat, statuts précaires)
    - Fin de la privatisation du service public de l'emploi et des prestations privées
    - Embauche du personnel pour assurer des missions d'aide, d'accompagnement et d'indemnisation et non du flicage
    - Titularisation des CDD et contrats aidés


    Immédiates pour la Direction Régionale :

    - Abandon de la plainte contre X déposée à la suite d'une action dans un Pôle Emploi à Rennes
    - Une journée blanche dans chaque Pôle Emploi pour que chômeurs et conseillers puissent se rencontrer
    - Un double accueil de Pôle Emploi et des collectifs de chômeurs dans tous les sites : une table qui nous est dédiée
    - Annulation des radiations depuis le 3 mai au motif de participation à la grève des chômeurs
    - Des informations claires sur le nombre de CDD et de contrats aidés par agence en Bretagne
    - La liste des prestataires privés sous-traités par Pôle Emploi, leur cahier des charges et le montant des sommes folles qui leurs sont versées.
    - La présence de deux agents titulaires à l'accueil : conseil et indemnisation. Et également deux agents titulaires pour réception physique sur le flux avec réception en bureau.

    Voir aussi :

    - Tract de la CGT Pôle Emploi Bretagne suite aux occupations des 14 et 15 juin 2010 à Carhaix

    - Déclaration de la CGT Pôle Emploi Bretagne lors du Comité d'Etablissement du 21 juin 2010

    - Récit de la journée du 15 juin 2010 par Franck Leriche (Radio News)

    - Collectif brestois "En marche contre l'injustice sociale"

    - CGT chômeurs rebelles - Lorient

    - Collectif du 03 mai - Rennes

  • Le coût brestois du refus du fichage ADN

    300 euros d’amende avec sursis. C’est la sanction que viennent de recevoir quatre militants du collectif Casss-paPIERs (Collectif d’Actions de Soutien et de solidarité envers les personnes Sans-papiers) qui avaient refusées un prélèvement ADN (Acide DésoxyriboNucléique) lors d’une garde à vue de 13 heures suite à une arrestation par les forces de l'ordre lors d’un collage d’affiches militantes sur les murs brestois en novembre 2007.

    brest,politique,casss-papiers,fichage,ump,estrosi,adn,prélèvement,justice,police,tribunal,condamnation,contrôleTout citoyen, militant associatif ou politique serait t-il désormais un délinquant potentiel en puissance ? La présomption de culpabilité supplante désormais la présomption d’innocence pour des délits même non commis et sortis de l'imagination de certains fonctionnaires de police. Telle semble la philosophie qui accompagne désormais les gouvernements successifs autour de l’évolution de la législation concernant le fichage génétique et derrière laquelle se cachent des pandores zélés pour se permettre des interpellations arbitraires et criminaliser ceux qui ne plient pas l’échine. Car refuser de se soumettre à un prélèvement ADN est devenu un délit pouvant entraîner jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende pour les mis en cause et les condamnés pour délits, et jusqu'à 30 000 euros pour les condamnés pour crime. Et pas la peine donc d’être coupable pour subir un prélèvement d’ADN. Un simple soupçon suffit. Question de savoir-vivre capitaliste, les législateurs auront tout de même eu l’élégance subtile d’exclure du prélèvement génétique les auteurs de délits financiers (loi pour la Sécurité Intérieure) !

    Quand on a rien à se reprocher, pour quoi refuser un prélèvement ADN ?” Tel est le discours populiste des personnes qui se satisferaient d’un état policier. Christain Estrosi, jusqu'au-boutiste sécuritaire de l'UMP n’hésita pas à déclarer en 2007 que “les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès la naissance” (Le Monde 17/01/2007). Et pourquoi pas le tatouage d’un code barre et l’implant d’une puce électronique sous la peau dès la naissance tant qu’on y est ? Le fichage génétique généralisé, tel est aujourd’hui le fanstasme avoué de ces politiciens animés de l’arrière-pensée d’un contrôle social de la population. Lorsque l’on apprend que le fichier de la sécurité sociale et son “numéro de sécu” créé par le gouvernement de Vichy en 1941 avait été utilisé durant la guerre d’Algérie pour identifier les personnes selon des éléments ethno-religieux, l’on comprend aisément quelle pourrait être l’utilisation perverse qu’un tel fichier génétique généralisé dans les mains d’un gouvernement aux aspirations totalitaires et xénophobes.

    Si la découverte de l’ADN reste une avancée scientifique incontestable dans le cadre de résolution d’affaires délictueuses ou criminelles, la présence d’une trace ADN d’un individu sur un lieu de crime ou de délit doit toujours être appréciée avec circonspection par les équipes d’investigation judiciaire. L’ADN ne fait pas obligatoirement preuve et ne s’avére pas fiable à 100%. La spéculation sécuritaire qui entoure cependant l’évolution législative du fichier FNAEG (Fichier National des Empreintes Génétiques) introduit légitimement des inquiétudes face à la dérive des prélèvements systématiques et arbitraires. Refuser alors le prélèvement de son ADN alors qu'on n'a commis aucun délit ou aucun crime doit être considéré comme un acte de résistance politique et doit être apprécié comme tel par les juridictions saisies. La relaxe doit de fait s'imposer en place et lieu de sanctions d'intimidation qui n'intimideront jamais ceux qui défendent pacifiquement leurs convictions politiques.

    Aller plus loin :

    - Fichage ADN : la France est condamnée par la Cour européenne des Droits de l'Homme
    Par le Syndicats des Avocats de France - 9/10/2017

    - Loi pour la Sécurité Intérieure

    - Articles du Code Pénal régissant le fichage ADN
    (articles 706-54, 706-55, 706-56)

    - Brochure d’information et de soutien contre le fichage ADN

    - Refuser le fichage ADN - Pourquoi ? Comment ?

    - http://refusadn.free.fr

    - Contact du Collectif anti-répression brestois :
    soutien11novembrebrest@riseup.net