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PS - Page 15

  • Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons

    Communiqué de presse des Alternatifs Bretagne



    tous-puces.jpgL'état policier, l'UMP l'a rêvé et légiféré avec la loi d'orientation de prévention de la sécurité intérieure LOPPSI 2. Dans les faits, les municipalités colorées gauche plurielle s'affichent sournoisement comme de zélés partenaires. A l'image de ce qui se trame aussi dans les tuyaux à Lille, les élus des communautés urbaines de Brest, Quimper et Lorient veulent désormais pucer les bretons comme du bétail. Ces collectivités envisagent d'introduire un système de billétique par carte à puce lisible à distance dans leurs réseaux de transport en commun respectifs (carte "Korrigo"). Ces cartes à puce sans contact permettront de tracer et d'enregistrer tous les déplacements des usagers. Il sera désormais possible de savoir précisément qui se trouve où et à quelle heure sur le réseau ! Même à jour d'abonnement, les usagers seront tous désormais présumés fraudeurs et auront obligation de s'auto-contrôler en renonçant à leur droit légitime d'aller et venir anonymement ! Dans un contexte de surenchère sécuritaire permanent, qui pourra désormais préserver à l'avenir les citoyens de l'abus de tels fichages ?

    Les Alternatifs de Bretagne appellent à un moratoire sur les projets d'équipement en cours et à l'instauration d'un vrai débat national sur l'impact de l'introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de tous les jours.

    Les Alternatifs de Bretagne s'interrogent sur l'aveuglement de la Région Bretagne à vouloir déployer la carte à puce de l'industriel Kéolis à l'ensemble du réseau TER, routier et ferroviaire breton sans s'être posé la question de l'incidence de ce système de billettique en terme d'atteinte à la vie privée des usagers.

    Les Alternatifs de Bretagne s'inquiètent de voir les différentes collectivités bretonnes concernées envisager de reprendre à leur compte des pratiques tarifaires discriminatoires ou commercialement condamnables afin à l'avenir d'inciter les usagers à faire le choix de l'achat d'un passe nominatif par rapport à un passe anonyme. Pratiques qui ont pourtant été dénoncées à plusieurs reprises par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) dans de nombreuses villes de l'hexagone et particulièrement à Rennes.

    Face à ces dérives technologiques liberticides imposées au nom d'un certains "progrès" ou d'une certaine "image de modernité", les Alternatifs Bretagne réaffirment leur préférence pour le développement de services publics de transports en commun libres et gratuits. La liberté de circuler anonymement doit s'afficher comme un principe constitutionnel à défendre et non être réduit à une simple option commerciale.

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo"

    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire

    Le Collectif brestois anti-sécuritaire (ex collectif 29 contre la loi Loppsi 2) souhaite alerter la population et interpeller les élus sur les risques liberticides et discriminatoires concernant le projet de BMO et de Kéolis de mettre en place un système de billettique utilisant des cartes à puces RFID dans le réseau des transports de la communauté urbaine de Brest.

    tous-puces.jpgLes puces RFID sont de minuscules étiquettes électroniques lisibles à distance. Elles sont de plus en plus utilisées pour tracer les produits de consommation et les animaux. Utilisées par les opérateurs de transport public, les puces RFID peuvent contenir des données personnelles rattachées au nom de l'abonné (nom, prénom, adresse, mail, numéro de téléphone, photo....). Avec l'utilisation de cartes nominatives, la date, l'heure et le lieu des trois dernières validations (qui, quand, où) des usagers seront enregistrées en temps réel par Kéolis.

    L'utilisation de la carte à puce nominative porte atteinte au principe d'aller et venir anonymement. Même à jour d'abonnement, l'usager aura désormais l'obligation de « valider » son titre de transport devant les bornes de contact lors de chaque trajet sous peine d'amende. Porter atteinte à sa propre vie privée devrait t-il être demain la règle à Brest pour les usagers des transports publics?

    Pratiques douteuses
    Si aujourd'hui les opérateurs de transport public proposent aux usagers des cartes anonymes, le Collectif brestois anti-sécuritaire note que dans la pratique tout est fait pour inciter les usagers à  souscrire à un abonnement nominatif permettant le traçage des voyageurs.
    A plusieurs reprises la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) a mis en avant les pratiques douteuses des opérateurs de transport en commun en ce qui concerne la vente de cartes de transport munies de puce RFID : manque d'information sur les passes anonymes, absence de véritable choix pour l'usager entre des déplacements anonymes ou nominatifs, instauration d'un coût supplémentaire pour obtenir un titre de transport anonyme.
    Dans son avertissement adressé à Kéolis Rennes (STAR) en janvier 2009, la CNIL a constaté que de 2006 à 2008, "53 passes anonymes ont été vendus pour 186 650 passes nominatifs"  et que "pour un utilisateur régulier, le passe anonyme revient donc, selon son âge, entre 2,5 et 4 fois le prix d'un abonnement nominatif" !

    discriminations tarifaires
    Le Collectif brestois anti-sécuritaire trouve inadmissible que les usagers bénéficiant de tarifs réduits et sociaux (étudiants, retraités, chômeurs...) soient demain contraints d'acheter un passe nominatif pour conserver leur avantage tarifaire. Par ailleurs, les salariés bénéficiant d'un remboursement intégral ou partiel de leur titre de transport par leur employeur seront contraints à l'acquisition d'un passe nominatif. Pour conserver leur droit à se déplacer anonymement, ces catégories d'usagers n'auront pas d'autre choix que de renoncer à leur avantage tarifaire et devront payer leur titre de transport plein pot ! L'impossibilité pour l'usager de souscrire un abonnement anonyme avec un titre hebdomadaire, mensuel ou annuel apparait contradictoire avec la liberté de choix.

    Un traçage régional en perspective
    En Bretagne, les cartes à puces RFID devraient être mises en place à Quimper fin 2011, à Lorient et à Brest courant 2012. Les villes de Saint-Malo, Vannes et Saint-Brieuc réfléchissent à la mise en place de ce système de billettique. L'objectif à terme pour les collectivités territoriales et Kéolis est de pucer les cartes de transport pour toute la région : bus, tram, métro, TER. La Bretagne, désormais le laboratoire de l'acceptation de la société de surveillance généralisée ?

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

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    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

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    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ?

    couv-copernic_prd.jpgA l'heure où certains responsables politiques nous imposent une surenchère sécuritaire au grand bonheur des marchand du contrôle social, je vous recommande  la lecture du livre "Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ? " ( éditions Syllepse). Ouvrage coordonné par Evelyne Sire-Marin.

    " Ce livre collectif tente de mettre la main au collet de la société de surveillance qui se profile en France, lois après lois. Une société de défiance issue de la concurrence mondialisée tente de se préserver de tout conflit et de prévoir tout risque social, en mettant à l’index les pauvres, les chômeurs et les étrangers. L’école, la justice, la psychiatrie, la prison, les services sociaux, et bien sûr la police, sont dévorées par la tentation sécuritaire, multipliant les fichiers, les relevés d’ADN, les vidéo-surveillances et autres bracelets électroniques. Les puces RFID et les réseaux sociaux gardent la trace de nos vies, de nos opinions et de nos passions. Le PDG de Google n’a-t-il pas récemment dit : "le développement des nouvelles technologies devrait faire renoncer au concept de vie privé" ? "

    - Lire la suite de la présentation de l'ouvrage sur le site internet de la Fondation Copernic.

  • Stop à la démagogie du vidéoflicage généralisé !

    Le 25 août dernier, des vandales ont allumé un incendie volontaire dans le gymnase de la Cavale Blanche à Brest. le Télégramme de Brest dans son édition du 27/08/2010 a relayé dans ses colonnes les propos de Laurent Prunier, tête de file de l'UMP brestoise, concernant ce fait divers. L'intéressé relance une fois de plus le débat sur la vidéosurveillance.

    videosurveillance.jpg

    Désormais au moindre fait divers, les démagoques UMP de l’affichage sécuritaire et du contrôle social des populations nous ressortent la petite musique du vidéoflicage à tout va dont ils ont fait leur religion. A l’image de Laurent Prunier, certains élus de la droite brestoise en mal de retombées électorales voudraient donner l’illusion aux citoyens que la vidéosurveillance généralisée serait une solution miracle en matière de sûreté et serait à même de remplacer la présence effective et visible des forces de l’ordre sur le terrain quid de s’affranchir politiquement d’un véritable traitement social des inégalités et de la pauvreté.

     

    Les élus de la majorité brestoise n’échappent pas hélas à la contamination de cette intention démagogique du flicage de ses habitants par caméras interposées. On peut légitimement s’interroger en effet sur les critères sur lesquels les socialistes et ses partenaires s’appuiront dans un an afin d’évaluer la pertinence d’avoir décidé d’installer une caméra dans la médiathèque du quartier de Pontanézen. Installation dont la motivation se résumant à “rassurer” le personnel suite à des dégradations passées. Spéculation autour d’un “sentiment d’insécurité” (sic) permettant aux élus de donner l’impression aux citoyens d’avoir apporté une solution à un problème. La proximité de l’échéance électorale des cantonales de 2011 expliquant sûrement ce choix de solution technique qui ne sécurisera rien du tout mais contribuera hélas à stigmatiser un peu plus un quartier qui n’avait pas besoin de cela. En outre, on peut déjà s’inquiéter de la dérive qui pourrait être faite demain de la mise en place de caméras de vidéosurveillance dans les stations du futur tramway brestois. Caméras qui porteront atteinte quoiqu’on en dise au droit légitime de circuler anonymement sur la voie publique.

    A lire :

    - "Sécurité, mensonges et video"
    par Claude-Marie Vadrot - Politis - jeudi 19 juillet 2007

    - "Souriez vous êtes filmés", l'association

    - Lettre ouverte à Henri Chabert, un homme qui n’a rien à se reprocher - Par Sébastien Thomasson, Grenoble, décembre 2005
    "quand vidéo-surveillance et biométrie resserrent les petites mailles du filet"

  • Coup de bec millimétré

    S'il s'avére parfois plaisant dans le microcosme politique de lancer à la cantonade de petites phrases pour amuser la galerie et dénigrer ses adversaires, on prend souvent le risque que la répartie, tel l'arroseur arrosé, vous renvoie illico presto en position de hors-jeu. A ce petit exercice vaut donc mieux tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de lancer une pique qui risque rapidement de faire regretter à son auteur sa verve créative, tout en mettant au final dans l'embarras sa propre formation. Parmi les bons mots collectés avec malice par le journaliste du Télégramme à la mairie de Brest au soir du premier tour de ce scrutin des régionales, il y a un auteur local qui risque après coup de se retrouver déplumé. Selon le récit rapporté par le journaliste Steven Leroy (Le Télégramme du 15/03/2010), le militant socialiste Louis Potin se serait offert le petit plaisir de tacler le Vert Michel Briand en l'invitant de se proposer comme assesseur ou président de bureau de vote au lieu de faire la promotion du retour au vote papier dans la cité du Ponant. A trop se faire religion de l'éternelle ritournelle populiste des élu-e-s socialistes sur la question, monsieur Potin aurait dû s'intéresser au fond du dossier du vote électronique sur lequel le bureau national du parti socialiste s'est positionné contre. On le sait, même en politique, les coordonniers sont toujours les plus mal chaussés et bien trop souvent la base passe outre les prises de positions nationales.

    Il est bon à rappeler à monsieur Potin que la présence des assesseurs dans les bureaux de vote, à l'image du dépouillement du vote traditionnel par les citoyens, permet d'apporter la garantie aux électeurs que toutes les étapes du déroulement du scrutin se soient bien déroulées. Malheureusement, avec les ordinateurs de vote opaques et invérifiables NEDAP imposés depuis 2004 aux électeurs brestois "au nom du progrès", tout contrôle démocratique du processus électoral s'avére impossible. De fait, peut-on reprocher à tout citoyen qui se respecte et qui souhaite respecter les procédures démocratiques des élections, de ne pas cautionner l'incautionnable en ne se rendant pas complice de la tartufferie brestoise qui accompagne l'imposition du vote électronique ? Assurément non. Cétait d'ailleurs aussi dernièrement l'argument développé par les candidats brestois du NPA aux régionales dans un communiqué arrivé tardivement dans les rédactions de la presse locale. Communiqué expliquant aux électeurs brestois leur choix : "...étant dans l'incapacité ni d'assurer aux électeurs que leur vote aura bien été pris en compte ni de procéder à un quelconque re-comptage en cas de litige, la liste « Vraiment à gauche » n'assurera la tenue d'aucun bureau de vote sur la ville de Brest.". Quand ce choix est expliqué, il apparaît entendable.

    Si l'intention de monsieur Potin consistait uniquement de mettre en difficulté Michel Briand sur le dossier du vote électronique, il lui aurait été sûrement plus pertinent de l'interroger sur les raisons qui avaient rendues les Verts brestois bien silencieux sur ce sujet lors des dernières municipales ou pourquoi encore, en son temps, ils avaient validés en conseil municipal l'acquisition à grands frais des ordinateurs de vote NEDAP avant de se rendre compte après coup de la régression que représente ce mode de scrutin. En politique comme dans la vie, quand on pose les bonnes questions, l'on peut s'attendre à avoir en retour les bonnes réponses. En l'espèce, ceci même si on loupe une bonne occasion de mettre les rieurs de son côté.


    A lire :

    - Texte intégral du communiqué du NPA Brest sur le vote électronique - 12/03/2010

    "Y'aurait il donc deux catégories de décideurs en matière de vote électronique ?

    Au départ il y a tous ceux qui ont été fascinés par les paillettes de la modernité en se précipitant sur cette innovation. Elle promettait de faciliter la vie à tout le monde en favorisant la protection de l'environnement et l'économie des deniers publics tout en respectant les règles démocratiques. Et puis, petit à petit, expériences après expériences, nombreux sont ceux qui se sont rendus compte, que les machines étaient chères, pas facilement recyclables et surtout sans réelle garantie pour la transparence du vote. Ceux là ont préféré revenir au vote papier en toute transparence. Cela a été le cas en Irlande en Belgique et … plus près de chez nous à Lorient même, berceau de l'actuel président socialiste de la Région et postulant à le redevenir. Seulement comme dans toutes les bonnes histoires il y a les irréductibles qui s'accrochent à ces machines, élections après élections. Nos décideurs locaux, du même parti que le président du Conseil Régioral, sont tellement sûrs d'eux qu'ils n'ont même pas pris la peine de réunir les représentants des listes pour mettre en place la procédure. Une fois de plus les électeurs Brestois n'auront pas le droit de recevoir les bulletins de vote dans leur courrier électoral. Belle incitation à la participation ! Il faudra donc qu'ils découvrent officiellement la liste des candidats dans le bureau de vote juste avant d'appuyer sur le bouton !
    Notre liste « Vraiment à gauche ! » refuse ce mode de scrutin opaque et déshumanisé. Elle demande le retour au vote papier, visible et palpable, dans des urnes dont la transparence n'a même pas 20 ans. Etant dans l'incapacité ni d'assurer aux électeurs que leur vote aura bien été pris en compte ni de procéder à un quelconque re-comptage en cas de litige, la liste « Vraiment à gauche » n'assurera la tenue d'aucun bureau de vote sur la ville de Brest."

    Les candidats Brestois de " Vraiment à Gauche! "
    Estelle TICO
    Hubert CASEL
    Josette BRENTERCH