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casss-papiers

  • Aidez-nous !

    Appel à l'aide de migrantEs en galère à Brest.

    " Bonjour,

    Brest_demandeur_asile_banderole_etat_doit_loger.jpgNous sommes ici pour faire un appel et vous expliquer nos conditions de vie.

    Nous sommes des demandeurs d'asile et n'avons pas d'hébergement. Cela fait 3, 4 voire 5 mois que nous dormons dans les couloirs du foyer Coallia (association chargée de l'accueil des demandeurs d'asile) et c'est très difficile. Nous n'avons pas de toilettes, ni de lit, ni d'accès à l'eau. Nous dormons dans des couloirs avec des couvertures qui ne sont pas lavées. Pour les repas du midi nous allons au Phare (un accueil de jour). Les enfants vont à l'école mais comme ils sont très fatigués, c'est un problème car ils dorment à l'école. Nous sommes 30 personnes : 17 enfants et 13 adultes.

    Un bébé de quelques mois qui a subi deux opérations dort dans l'escalier. Un autre a beaucoup de médicaments parce qu'il est allergique. Pour les adultes c'est un problème aussi parce qu'ils ont des problèmes avec certaines personnes et craignent que des personnes viennent ici pour les taper.

    C'est terrible aussi parce que nous pouvons attraper une épidémie ici.

    Coallia a demandé à la justice de nous expulser du couloir. La décision doit être rendue jeudi 24 avril. Ils nous ont dit que nous allons dormir à la rue, dans un parking, parce qu'ils n'ont pas de solution pour nous.

    Merci beaucoup."

    Pour l'accueil immédiat et inconditionnel des demandeurs d'asile (article L.345-2-2 du Code de l'Action Socialele et des Familles : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence ».)

    Application de la loi de réquisition (articles L. 641-1 à L. 641-14 du Code de la Construction et de l'Habitation issus de l'ordonnance du 11 octobre 1945) .

    Avec le soutien de : CASSS-paPIERs, PG, FASE, NPA, Les Alternatifs, FSU, Solidaires 29, CNT...

    Soyons nombreux et nombreuses
    à venir soutenir les migrantEs en galère
    le jeudi 24 avril dès 9h00 lors de l'audience

    qui se tiendra au Tribunal d'Instance de Brest

  • Quartiers Communs : deux projections-débat au programme

    Deux projections-débat sont programmées au Centre social L'Escale à Brest (Quartier de Pontanézen) dans le cadre de Quartiers Communs.

    Prix libre.

    Jeudi 13 mars à 19h30 - Projection du documentaire « Ne vivons plus comme des esclaves » .

    Nevivonspluscommedes esclaves.jpgFilm réalisé par Yannis Youlountas avec le concours de Maud Youlountas - 2013 - Durée 1h29

    Dans les ruines de la Grèce, le berceau d'un autre monde... Venu des catacombes grecques de l’Europe, un murmure traverse le continent dévasté : « Ne vivons plus comme des esclaves » (prononcer « Na mi zisoumé san douli » en grec). Sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et sur les radios rebelles, dans les lieux d’occupation et d’autogestion qui se multiplient, tel est le slogan que la résistance grecque diffuse, jour après jour, et nous invite à reprendre en chœur sur les mélodies de ce film à ses côtés. Un grand bol d’air frais, d’enthousiasme et d’utopies en marche, venu de la mer Égée.

    - En savoir plus sur "Ne vivons pas comme des esclaves".


    Bande annonce

    Samedi 15 mars à 17h – projection du documentaire « Mouvement Immigration Banlieues  ».

    Film réalisé par Reynald Bertrand - 2003 - Durée : 51 mn

    MIB-Crédit_photo-Le_Compte_Goutte.jpgDe septembre 2001 à juillet 2002, de Mantes-la-Jolie à Dammarie-lès-Lys, chronique de luttes autonomes qui se sont déroulées sur des quartiers populaires en réaction aux dispositifs discriminatoires tels que la double peine, ou encore suite à des violences ou crimes policiers. Ces luttes, dont le devenir est incertain face à la raisond'Etat, interrogent la gestion policière des populations issues de l'immigration et sont l'expression d'un combat pour la dignité et l'égalité. Ce film retrace l'histoire d'un mouvement pris en main par les principaux concernés en quête d'une expression politique directe.

    - En savoir plus sur le MIB (Mouvement Immigration Banlieues)

  • Municipales à Brest : Le Collectif CASSS-paPIERs interpelle les différentes listes

    Lettre ouverte aux candidat-e-s l'élection municipale brestoise

    Brest : métropole ouverte et solidaire ?

    Pour qui : pas aux personnes pauvres en tout cas !

     

    gdb_migrants_20130918_im2-300x142.jpgDepuis plusieurs années, le Collectif CASSS-paPIERs (Collectif d'Actions, de Soutien et de Solidarités aux Personnes Sans-Papiers) intervient localement sur différentes problématiques qui touchent les personnes migrantes sur le territoire de Brest.

    Or, depuis quelques temps, les militant-e-s ont été amené-e-s à intervenir auprès de personnes se retrouvant à la rue à Brest-même pour tenter de les sortir de cette catastrophique situation.

    Face aux réponses ou plutôt non réponses des différentes institutions, les membres du CASSS-paPIERs, à travers une lettre ouverte, interpellent les candidat-e-s à l'élection municipale à Brest.

    - Lettre ouverte adressée par le CASSS-paPIERs aux différentes listes

    - Réponses des listes "Colère de Brest" et "Ensemble, tenons le cap"

  • D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois

    Texte du tract diffusé à Brest par le Collectif CASSS-paPIERs

    gdb_migrants_20130918_im2-300x142.jpgEn l'absence de proposition d'hébergement de la part de l'Etat socialiste et de tout soutien de la municipalité "de gauche" brestoise, des demandeur.euse.s d'asile présent.e.s à Brest étaient contraint.e.s pour certain.e.s depuis plus de cinq mois de "camper" au port de commerce sur un terrain vague insalubre.

    Après des mois de galère, les migrant.e.s ont en enfin été pris.e.s en charge et hébergé.e.s par la préfecture de Quimper (NDLR : le 18/09/2013). Même si on peut que se réjouir de ces propositions d'hébergement bien tardives, il s'agit pour nous de rester vigilant.e.s sur la situation d'hébergement de ces personnes car les solutions mises en avant par la préfecture ne sont que «provisoires».

    Ce n'est évidemment pas par plaisir que ces migrant.e.s avaient fait ce choix ultime d'hébergement plus que précaire, mais par simple réflexe de survie en réponse aux autorités institutionnelles (mairie, préfecture) qui ne souhaitent pas leur présence à Brest.

    La seule politique aujourd'hui des autorités consiste à apporter une réponse sécuritaire aux diverses occupations de lieux publics ou de réquisitions de logement faites en dernier recours par les demandeur.euse.s d'asile pour se mettre à l'abri et alerter les brestois de leur situation !

    Contraindre les migrant.e.s à rester à la rue, c'est implicitement leur refuser le droit d'asile sans clairement le dire puisque tous les migrant.e.s ne peuvent supporter ces conditions de vie intolérables imposées par l'Etat français.

    L'Etat français se met hors-la-loi, puisqu'il est normalement obligé de loger les demandeurs d'asile pendant la durée de leur procédure !

    Nous condamnons la politique migratoire du Parti Socialiste qui s'avère globalement la même que celle de ses prédécesseurs de l'UMP, voire désormais pire aujourd'hui sur le terrain.

    Les solutions existent ! Aujourd'hui à Brest, près de 6000 logements sont vides, dont certains publics ! Ils pourraient être réquisitionnés dans le cadre de la loi. Possibilité légale qui n'est en réalité quasiment jamais appliquée par ce gouvernement

    Les demandeur.euse.s d'asile qui viennent à Brest le font uniquement pour fuir la misère ou un endroit où leur vie est en danger et souvent au péril de leur vie, et ne feraient pas des milliers de kilomètres pour venir dans un pays souvent inconnu si la situation était vivable dans le leur.

    Liberté de circulation et la libre installation.
    Des papiers pour toutes et tous.

    Le Collectif CASSS-paPIERs
    Actions, Soutien et Solidarité avec les personnes sans-papiers à Brest

    Aller plus loin :

    - Brest, migrants demandeurs d’asile, expulsion et relogement d’urgence.
    par Galères de Brest - 18/09/2013

    - Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère. Lettre ouverte adressée au maire de Brest, à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper  ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.

  • Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère

    Lettre ouverte adressée au maire de Brest,
    à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper
    ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.

    Brest  le 02 octobre 2013

     

    865954604.jpgNous venons d’apprendre que le service des étrangers de la mairie de Brest a été fermé le 2 septembre 2013.

    Cela nous inquiète fortement.

    Jusqu’à présent les élue-e-s de Brest, qui considéraient leur service des étrangers comme une référence nationale, estimaient qu’il était sécurisant pour les personnes migrantes de pouvoir faire leur demande en mairie car elles avaient la garantie d ́être au moins bien conseillées et de ne pas de se faire arrêter en entrant ou en sortant de ce lieu public.

    Auparavant les personnes sans papiers obtenaient une Autorisation Provisoire de séjour qu’elles retiraient en mairie de Brest. Elles/ils doivent désormais se rendre à la Préfecture de Quimper.

    Comment vont elles/ils s’y rendre ?

    Qui va financer leur titre de transport ?

    Nous sommes en droit de nous demander pourquoi l’administration semble rechercher, par l’éloignement des services, à compliquer leurs démarches…

    Autrefois contacter par téléphone le service des étrangers de la préfecture était un véritable parcours du combattant. Le service des étrangers de la mairie, lui, assurait alors l’accueil de nombreuses personnes chaque jour de la semaine, matin et après-midi.

    Maintenant que cet accueil est supprimé, la ligne de la Préfecture ne risque-t-elle pas d’être encore plus encombrée ?

    Est-il prévu que ce service préfectoral embauche du personnel pour répondre à la demande ?

    Demande qui ne peut qu’augmenter puisque les migrant-e-s devront contacter la Préfecture pour obtenir un rendez-vous à Quimper.

    Allons nous avoir, en Finistère, la même situation qu’à Rennes où des personnes en demande d’asile sont nombreuses à attendre l’ouverture dès 5h du matin et ne sont parfois pas reçues ?

    Où les personnes sont mal conseillées, trop peu suivies et où les demandes sont non faites ?

    Où elles risquent de se faire contrôler et arrêter puisqu’elles n’ont pas été reçues et n’ont donc pu se mettre en règle.

    Nous constatons que ces récents changements constituent une dégradation du service public destiné aux personnes migrantes.

    Cela démontre une volonté de leur compliquer les choses (manque d’argent pour téléphoner, circuler…) et de leur faire peur. On chercherait à les décourager de faire des demandes pour qu’elles demeurent sans papiers, privées de leurs droits qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Mais cela ne peut être le but recherché par une majorité socialiste soucieuse du bien-être de chacun et notamment des plus faibles…

    Le CASSS-paPIERs

    Contact :

    mail :  cassspapier@no-log.org

    - Blog du collectif brestois CASSS-paPIERs

     

    En savoir plus :

    - Préfecture du Finistère : Nouvelles modalités d’accueil des étrangers

    - D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois
    Texte du tract diffusé à Brest par le
    Collectif CASSS-paPIERs