Elections régionales 2015

Communiqué de presse de la liste "Bretagne en luttes"
Centrale à gaz de Landivisiau, projets miniers en centre Bretagne, extraction de sable en baie de Lannion, méthaniseur en sud finistère, projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ce sont autant de projets d'aménagement ou d'exploitation de ressources naturelles imposés pouvant avoir des incidences irréversibles sur l'environnement et/ou le réchauffement climatique. Projets dont la finalité se résume souvent à n'être réalisés qu'au profit financier de certains opérateurs économiques privés.
Il faut mettre un terme aux simulacres de démocratie qui accompagnent encore aujourd'hui ces projets imposés. Nous appelons au niveau de l'Etat à une révision des procédures d'enquête publique. La Région Bretagne doit désormais s'afficher exemplaire comme terre d'expérimentation en terme de démocratie participative.
Pour un autre modèle énergétique en Bretagne
La nouvelle assemblée de Bretagne devra poser un moratoire sur les différents projets d'aménagerment contestés dont elle est le maître d'oeuvre. A ce titre il nous apparaît primordial et urgent de réactualiser les données du Pacte électrique breton d’après les dernières données institutionnelles disponibles. Demande légitimement réitérée par les associations et les collectifs opposés à la construction d'une centrale à gaz à cycle combiné à Landivisiau dans le Finistère. Toutes les alternatives à ce projet dispendieux et inutile doivent être prises en considération. La Bretagne est forte de potentiels en terme d'énergies renouvelables pouvant être des créateurs massifs d'emplois qui, alliés à une politique de réduction massive de la consommation électrique, peuvent largement suffire aux besoins électriques des bretons. Nous possédons en Bretagne tous les avantages pour mettre en place un autre modèle énergétique non dépendant des énergies fossiles. Mettons nous à l'ouvrage !
Les candidat.e.s de la listes « Bretagne en luttes » seront présent.e.s le samedi 14 novembre à Landivisiau pour soutenir les citoyens, associations et collectifs mobilisés contre l'imposition de projets inutiles imposés en région Bretagne. Nous réaffirmons que nos convictions écologiques et démocratiques ne sont pas des « points de détail » pouvant être bradés contre des strapontins.
Nous sommes une poignée d'éleveurs et d'éleveuses, soutenus par quelques complices, à lutter depuis quelques années, contre le puçage électronique de nos animaux. Nous refusons dans cette obligation, un modèle de gestion industriel de nos troupeaux, qui nous définit, non plus comme des éleveurs et éleveuses, mais comme des gestionnaires de minerai viande. La puce électronique deviendrait pour les bureaucrates de la traçabilité, la seule garante de la sécurité alimentaire. Nous défendons à l'inverse un attachement à nos fermes, à notre manière d'être au quotidien avec nos animaux, à ce que nous produisons, et au lien que nous entretenons avec les personnes qui achètent ces produits.
C’est hélas, sans grande surprise, que nous apprenions par voie de presse à la mi-juin, le puçage obligatoire par bracelet électronique, des festivaliers et festivalières des Vieilles Charrues. Nous refusons tout simplement d’être encore une fois considérés comme de vulgaires cobayes lors de ce festival, qui représente un enjeu majeur pour les fabricants de puces qui espérent voir l’usage du bracelet avec puce RFID se généraliser à l’ensemble de ce genre d’évènements...
France, 2011 : suite à une très forte mobilisation citoyenne, une loi est votée, interdisant la fracturation hydraulique sur le territoire français, avec notamment pour conséquence l’abrogation du permis dit de Montélimar, qui avait initialement été accordé à Total.
Depuis octobre, ces sites ont quasiment été tous survolés par des drones dont l’armée et la police sont impuissantes à identifier les auteurs. Les attentats du 11 septembre 2001 et plus récemment la tuerie à la rédaction de Charlie Hebdo ont démontré que tout peut arriver.