
Le cinéma Le Bretagne à Saint-Renan, en collaboration avec le Collectif Ô CALLMM (Collectif Alternatif de Luttes locales pour des Mondes Meilleurs)
organisent un ciné/discussion
Jeudi 11 juin 2015 à 20h30
TERRES DE SCHISTE
Film documentaire de Grégory LASSALLE
France 2014 - 45 mn
La séance sera suivie d'un échange avec Christian Revert de l'association AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durable).
Entrée prix libre.
Les recettes seront reversées à l'association « Les Amis de la Terre ».
Synopsis
France, 2011 : suite à une très forte mobilisation citoyenne, une loi est votée, interdisant la fracturation hydraulique sur le territoire français, avec notamment pour conséquence l’abrogation du permis dit de Montélimar, qui avait initialement été accordé à Total.
Mais rien n’empêche cette entreprise d’aller exploiter les gaz et huiles de schiste ailleurs, en Europe et dans le monde. Second opérateur de gaz en Argentine, Total acquiert avant toutes les autres grandes multinationales du secteur, des permis de gaz non conventionnels dans la province de Neuquén en Patagonie, y compris au sein d’une aire naturelle protégée. Le bassin de Vaca Muerta, qui s’étend sur 30 000 km 2 devient vite aussi le nouvel eldorado des autres compagnies pétrolières telles que Chevron, YPF, Shell, Apache : l’Argentine serait le troisième pays mondial en terme de réserves potentiellement exploitables de gaz et pétrole de schiste.
Accaparement de terres, répression… les populations, notamment les communautés Mapuche et les petits paysans, qui souffrent déjà des impacts de décennies d’exploitation conventionnelle de pétrole et gaz se retrouvent piégées par les majors étrangères et YPF, la compagnie renationalisée. Le gouvernement a donné son accord sans les consulter. La résistance commence.
Les Amis de la Terre
Les Amis de la Terre France mènent depuis 2007 une campagne sur la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises, centrée sur le secteur des industries extractives. Dans ce cadre, Les Amis de la Terre mènent un travail de soutien aux communautés affectées, ainsi que des activités de plaidoyer et des campagnes publiques visant à faire pression sur les multinationales françaises pour qu’elles changent leurs pratiques.
Le documentaire Terres de schiste a été réalisé dans le cadre d’une campagne commune entre Les Amis de la Terre France, l’Observatorio Petrolero Sur, Les Amis de la Terre Europe et MilieuDefensie (Les Amis de la Terre Pays-Bas). Elle a pour objectif d’apporter une visibilité et un soutien concret aux demandes des populations mobilisées contre les gaz et huiles de schiste en Argentine, de faire pression sur les entreprises pétrolières pour qu’elles abandonnent ces projets et modifient plus généralement leurs pratiques, et de plaider auprès des décideurs français et argentins pour qu’ils réforment le cadre légal qui permet aujourd’hui aux multinationales d’agir en toute impunité.


Pour les Alternatifs, ce système n'est pas un "archaïsme", mais préfigure ce que devrait être une solidarité collective assurant la sécurisation des parcours professionnels. L'enjeu est essentiel, dans une situation où de très nombreux.ses salarié.e.s en sont réduits à négocier, le dos au mur, des indemnités de licenciement.
Interview réalisée par Patrice Le Berre et parue dans le Télégramme de Brest du jeudi 01 décembre 2005 qui consacrait une double page sur la fin de l'art et essai au Mac-Orlan. Ce dossier comprenait en outre des interviews de Philippe Coquillaud (Côte Ouest), Gilbert Le Traon (La Cinémathèque), Jean Simon qui fut directeur de la salle quand elle s'appelait encore " L'Atalante " et Gaétan Le Guern (adjoint à la culture).
Y aurait t-il la place à Brest qu’à la culture commerciale ? Avec l’ouverture du Multiplexe Liberté, le paysage cinématographique brestois se trouve totalement bouleversé. Après la fermeture du Club en juillet dernier, ce serait maintenant la Ville qui envisagerait de se désintéresser de l’activité cinéma d’art et d’essai dans la salle mythique du Mac Orlan. Jusqu’à présent un public conquis pouvait y apprécier de voir des films projetés en version originale ou des œuvres qui ne seraient pas restées longtemps à l’affiche ailleurs, comme ne manquait pas à nous le rappeler avec passion René Trouvat, responsable de la programmation du cinéma municipal.