Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pétition

  • Stop au barrage d'irrigation de Sivens !

     

    Pétition initiée par Agir Pour l'Environnement


    Dans le Tarn, à proximité de Sivens, un nouveau grand projet inutile de barrage dédié à l'irrigation du maïs et financé sur fond public à hauteur de 8,4 millions d'euros menace une zone humide classée « remarquable » située au Testet.

    Stop à l’artificialisation des terres agricoles
    PS-Sivens.jpgAlors que l'artificialisation des terres agricoles ne cesse de s'accroître pour représenter 9,1% du territoire national, les promoteurs de ce projet de barrage s'apprêtent à déboiser une vaste zone de 40 hectares, dont 13 hectares de zones humides. Stop à la destruction de cette zone humide Une centaine d'espèces animales protégées ont été identifiées sur ce site. Comme de mauvaise coutume, les « déstructivistes » au pouvoir se proposent de créer de toute pièce de nouvelles zones humides au titre de mesures compensatoires. Dans le cerveau étriqué d'un bureaucrate, rien n'est aussi simple que de déplacer une zone humide et des espèces menacées. D'un clic de (chauve)souris, les salamandres, couleuvres et autres pipistrelles sont exfiltrées de la zone à bétonner et réimplantées artificiellement dans une nouvelle zone. Simple. Trop simple !!!

    Stop au modèle agricole productiviste
    Ce barrage est d'autant plus contestable qu'il va de pair avec un modèle agricole productiviste faisant la part belle au couple infernal « maïs / élevage industriel /nitrate /algues vertes ». Cette plante, inadaptée à nos latitudes nécessite une très forte consommation d'eau et d'intrants chimiques. Ineptie agronomique, le maïs oblige les agriculteurs à puiser dans les nappes phréatiques et cours d'eau. Aujourd'hui, l'agriculture absorbe plus de 70 % de l'eau consommée. Pour faire pousser un kilo de maïs, il faut entre 238 et 454 litres d'eau ! Pire, le maïs laisse la terre à nu pendant une très grande partie de l'année, créant les conditions du ruissellement, de l'érosion des terres arables et des inondations à venir.

    Stop à la répression des militant-es opposé-es à ce barrage
    Depuis plusieurs semaines, cet énième grand projet inutile cristallise l'opposition de militant-es mobilisé-es. Ces derniers sont confronté-es à un déploiement de force et de violence policière que les zadistes de Notre-Dame des Landes n'ont que trop bien connu. Au Testet avec ce projet de barrage comme à Drucat avec le projet de ferme-usine des 1000vaches, ce modèle agricole dépendant du maïs et du soja vacille. Pour que la transition agricole que nous appelons de nos voeux voie enfin le jour, ces grands projets inutiles doivent être abandonnés. 

     Stop au barrage d'irrigation de Sivens :

     Signez pour défendre la zone humide du Testet !

    S'informer :

    Collectif de sauvegarde de la zone humide du Testet

    Collectif Tant qu'il y aura des Bouilles

    La bataille pour sauver la zone humide du Testet - Dossier du journal Reporterre

    Barrage de Sivens : un projet d'intérêt général ?
    Par Les Amis de la Terre

    Ségolène Royal ne connait pas le dossier du Testet et s'en lave les main. 
    Par Barnabé Binctin - Reporterre -  05 septembre 2014

  • Face au mépris : Toujours présents, toujours résistants, plus légitimes que jamais !

    Lutte de Notre-Dame-des-Landes :

    Appel commun Coordination / des occupant-es de la ZAD / COPAIN44 / Naturalistes en Lutte

    Les mesures de compensation, une mascarade de trop !

    Pour nous toutes et tous, les mesures de compensation, c'est le projet d'aéroport qui avance ! Il faut donc empêcher ces mesures de se réaliser : mares, transferts d'arbres et d'espèces, ainsi que l'élargissement des routes et la construction du barreau routier.

    Luttons ensemble pour stopper le projet d'aéroport !

    Lorsque les travaux seront imminents, les informations et rendez-vous seront communiqués, dès que possible, sur les 3 sites zad.nadir.org, acipa.free.fr, et naturalistesenlutte.overblog.org ainsi que par mail et par téléphone.


    2817844224.jpgComme nous l'avons répété à maintes reprises, la promotion du projet d'aéroport et la bagarre médiatique en cours sur l'imminence de "l’avancée des travaux" reposent sur une succession de mensonges dont la grossièreté n'a d'égale que le mépris des citoyens qu'elle révèle. Nous sommes depuis le départ, individuellement et collectivement, toutes organisations confondues, pris pour des benêts. Impossible de tout reprendre ici. L'étourdissant florilège des âneries s'est encore enrichi récemment, lorsque les porteurs du projet prétendent prouver que le transfert de l'actuel aéroport coûtera "moins cher" que l'aménagement de Nantes Atlantique : espèrent-ils vraiment qu'aucun citoyen ne relèvera qu'il s'agit de comparer un 'coût' de mise à niveau de Nantes Atlantique pour 9 millions de passagers vers 2060 avec le coût de construction à Notre Dame des Landes en 2017 d'un aéroport calibré à 4 millions de passagers ? Que personne ne remarquera la non prise en compte de l'évolution technologique des moteurs d'avions ?

    tumblr_mxwo2tL3Pb1sfiu8lo1_500.jpgCela fait maintenant des années que nous mesurons aussi le mépris vis à vis des exploitants de la zone du projet : pressions sur les agriculteurs jusqu'au harcèlement, estimations foncières au rabais. Mépris des grévistes de la faim en 2012 : dans le discours, 'nous partageons les mêmes valeurs... nous vous supplions de ne pas mettre votre santé en péril...' ; et dans les faits vingt-huit jours (28! ) avant que ne s'ouvre une négociation avec le PS local sur une clause de non expulsion, aujourd’hui ouvertement remise en cause. Mépris vis à vis des occupants de la Zad promue à l'état de "kyste" qu'il faut karchériser... Mépris des agriculteurs en place qui, depuis de longues années, font leur travail en étant en phase avec les recommandations du Grenelle et qui ne comprennent pas qu’on veuille tout détruire pour un projet inutile.

    Nous n'avons donc aucune raison d'être surpris de la désinvolture criminelle des porteurs du projet vis à vis de la richesse biologique globale de la zone. Ce qu'ils nomment "déplacement des espèces protégées" (deux espèces de tritons), dans les conditions annoncées, c'est tout simplement leur destruction programmée, comme celle des milliers d'espèces d'importance vitale pour la constitution des écosystèmes spécifiques de la zone. Cette mort programmée, conséquence directe des 'déplacements' sélectifs, comme les mesures de compensation liées à la 'loi sur l'eau', nous révoltent légitimement. Elles participent au début de la mise en œuvre du projet, et nous nous y opposerons collectivement.

    La Coordination fait sienne la déclaration de l'AG de l'Acipa du 8 Novembre :
    ....

    Les travaux de déplacement des espèces protégées ne doivent pas commencer car ....

    • les 12 réserves soulevées par la commission des experts scientifiques n’ont pas été levées,

    • des recours juridiques vont être déposés dès la parution des arrêtés d’autorisation de déplacement/destruction des espèces protégées et de la Loi sur l’Eau

    Aucune situation irréversible sur le terrain ne doit être enclenchée. La mobilisation des opposants ne s’arrêtera qu’avec l’abandon de ce projet et l’engagement de maintenir Nantes Atlantique en contribuant à son amélioration.

    Ce sont les paysans et habitants de la zone, soutenus par des milliers de citoyens, qui sont garants de la vie et de la biodiversité sur la zone : eux qui plantent, sèment, protègent...

    Les mesures de compensation sont une mascarade, certes. Mais elles n'auront pas lieu car il n'y aura aucun départ ni aucune destruction à compenser. Nous sommes là !

    Appel signé des 50 groupes composant la coordination des opposants : Associations, Syndicats, Mouvements politiques et Collectifs divers – Liste consultable sur http://acipa.free.fr  (onglet : autres sites)


    A propos de la lutte, s'informer, se mobiliser :

    - La résistance prend racine prend racine à Notre-Dame-des-Landes - Décembre 2013

    -
    Notre Dame des Landes - Nous serons là !
    Lettre ouverte de Michel Tarin à tous les comités de soutien -Septembre 2013

    - Les arguments CONTRE le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Coordination des opposants au projet d'aéroport

    "Désintox : Notre-Dame-des-Landes ou les bobards du PS"
    Dans un dépliant de 4 pages, l'ACIPA démonte un à un les bobards du Parti Socialiste...

    - « Examen de l'analyse Coûts/Bénéfices de l'aéroport du Grand Ouest - Comparaison avec des améliorations sur Nantes Atlantique » - Etude du cabinet d'études européen indépendant  CE-Delft  réalisée à la demande du collectif d’élus opposés au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes (CEDPA). CE-Delft a passé au crible l’analyse globale de l’enquête d’utilité publique datée de 2006.

    - 10 questions et 10 réponses dans Nantes Passion ou quand le « magazine de l’information municipale » désinforme ses lecteurs - par Louisette Guibert et Bertrand Vrain, conseillers municipaux de Nantes, Les Alternatifs.

    - Les occupant-E-s de la ZAD (Zone à Défendre)

    - Collectif de lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes

    - Paroles de campagne Notre Dame des Landes

    - ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes)

    - CéDpa : Collectif d’élus Doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

    A voir :

  • Lutte de Notre Dame des Landes : une pétition photo qui décolle !

    Pétition photo NDDL

    La "pétition photo" en soutien à la lutte de Notre-Dame des Landes est un projet lancé en janvier 2013 dans le Finistère. L'idée initiale, inspirée des projets similaires menés par les Colibris ou Amnesty international, était de réaliser une galerie de portraits individuels de personnes opposées de la construction d'un aéroport dans le bocage nantais, à mille lieux de la caricature de « terroristes anarcho-autonomes » (sic) avec des « arcs et des flèches » que les pro-aéroport de Loire-Atlantique distillent aux médias à travers leurs discours réducteurs et populistes.

    Des gens « normaux »
    Pétition photo NDDLPlus qu'une « pétition » au sens administratif ou comptable du terme, le projet de pétition photo constitue un kaléidoscope de milliers de visages de citoyens de tous bords, de tous les âges, citadins ou ruraux, de tous les milieux, posant seul, en famille, en amoureux, entre amis : des chefs d'entreprises, des pilotes, des étudiants, des retraités, des agriculteurs, des ouvriers, des cadres, des vieux, des jeunes... La pétition photo est le reflet de la diversité des personnes qui luttent contre ce projet d'aéroport inutile, destructeur et coûteux. Des gens « normaux ». Des personnes qui se mobilisent aux quatre coins de France et d'ailleurs pour défendre le bocage, les terres agricoles et une gestion responsable de l'argent public.

    Plus de 11 000 photos !
    Ce mur de visages contre un aéroport à Notre Dame des Landes s'est monté rapidement, brique par brique, pour arriver à plus de 11 000 photos lors du festival militant de l'été 2013. Cette création collective a une portée émotionnelle et symbolique forte, complémentaire des pétitions classiques et des actions menées par les comités d'opposant.e.s. Ce projet ramène une part d'émotions, d'humour parfois, de poésie dans une lutte souvent austère et difficile. La créativité des modèles et des photographes a fait évoluer la pétition vers un "album de famille" (un album des Camille ?) s'enrichissant des photos de groupes et de la créativité sans limite des pétitionnaires.

    Camille de Brest

    Vous aussi, participez à la pétition photo ! imprimez le panneau, faites vous prendre en photo et envoyez la photo à nddlzad@yahoo.fr

    Consultez la galerie sur http://tinyurl.com/petition-photos-NDDL


    A propos de la lutte, s'informer, se mobiliser :

    - Les arguments CONTRE le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Coordination des opposants au projet d'aéroport

    "Désintox : Notre-Dame-des-Landes ou les bobards du PS"
    Dans un dépliant de 4 pages, l'ACIPA démonte un à un les bobards du Parti Socialiste...

    - « Examen de l'analyse Coûts/Bénéfices de l'aéroport du Grand Ouest - Comparaison avec des améliorations sur Nantes Atlantique » - Etude du cabinet d'études européen indépendant  CE-Delft  réalisée à la demande du collectif d’élus opposés au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes (CEDPA). CE-Delft a passé au crible l’analyse globale de l’enquête d’utilité publique datée de 2006.

    - 10 questions et 10 réponses dans Nantes Passion ou quand le « magazine de l’information municipale » désinforme ses lecteurs - par Louisette Guibert et Bertrand Vrain, conseillers municipaux de Nantes, Les Alternatifs.

    - Les occupant-E-s de la ZAD (Zone à Défendre)

    - Collectif de lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes

    - Paroles de campagne Notre Dame des Landes

    - ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes)

    - CéDpa : Collectif d’élus Doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

  • Roms : la commune humanité bafouée

    Appel à pétition :

    Le nouveau gouvernement a choisi la continuité avec l’ancien : la politique d’expulsion des camps de « Roms » étrangers continue de plus belle. Aux mêmes motifs. Avec à peu près les mêmes mots, les mêmes images. Avec les mêmes présupposés et les mêmes conséquences. À commencer par l’ethnicisation de familles issues de lieux et d’histoires multiples, qui ne se reconnaissent pas nécessairement de destin commun, sauf celui auquel on les assigne : le cercle vicieux de la misère et de l’exclusion.

    Cela, nous ne voulons, nous ne pouvons pas l’accepter. Il y a deux ans, il importait déjà de se dresser en opposition à la politique de stigmatisation et de persécution menée sous la houlette de Nicolas Sarkozy, dans l’esprit du discours de Grenoble, contre les Roms et les gens du voyage. C’est avec la même détermination que nous nous élevons aujourd’hui contre la politique menée aux dépens des Roms sous la responsabilité du président de la République et de son premier ministre par leur ministre de l’Intérieur.

    images?q=tbn:ANd9GcQwgxfVnpnqBLHPUwMwQ60nb9uVfbey0ZmKAWzACnHxtW8FAolrManuel Valls renoue en effet avec une rhétorique qui avait mené un de ses prédécesseurs à la présidence de la République, et la République au bord de l’abîme. Or combien sont-ils, ceux qu’on veut expulser? 12 000 ? 15 000 tout au plus ? Sont-ils à ce point une menace pour l’ordre public qu’il faille impitoyablement les déloger sans solution de rechange ?

    Si les nouveaux responsables invoquent autant la sécurité que les anciens, ils revendiquent (à l’instar de François Hollande pendant la campagne) un juste milieu entre « fermeté » et « humanité ». Mais qui peut croire que c’est pour leur bien qu’on détruit le lieu de vie de ces migrants ? En tout cas, pas les premiers intéressés. Car ils l’ont vite compris : si l’on se souciait tant de leur bien être, on ne les abandonnerait pas ensuite à leur sort, en oubliant de les reloger. Ils ne font qu’aller un peu plus loin. S’ils parviennent à se cacher, c’est au risque d’être encore plus abandonnés à eux-mêmes et privés des droits sociaux les plus élémentaires. Déplacer ainsi les gens, c’est bien sûr redoubler leur précarité, et faire obstacle à la scolarisation de leurs enfants.

    roms,roumanie,europe,france,humanité,soutien,pétition,françois hollande,manuel valls,intérieur,racisme,droite,parti socialiste,gouvernement,xénophobie,etat,habitation,bidonville,immigrationCertes, Jean-Marc Ayrault préconise la concertation. Mais sur le terrain (faut-il s’en étonner ?), ces engagements ne sont pas respectés. Des centaines de familles se retrouvent dans des situations inextricables. À Lyon comme à Lille ou à Marseille ou en région parisienne, le travail des associations de bénévoles a été ruiné en quelques heures. En Essonne, plusieurs expulsions de bidonvilles ont eu lieu sur arrêtés municipaux, sans solution de relogement réel. Dans de nombreux départements, trop de communes tentent de ne pas scolariser les enfants Roms.

    La majorité gouvernementale croit-elle donc qu’en agitant les peurs sécuritaires, elle échappera au reproche de « laxisme » ? C’est tout le contraire : dans ce domaine, elle n’ira jamais assez loin. La droite, en attendant peut-être l’extrême-droite, fera toujours mieux, c’est-à-dire pire. La gauche gouvernementale le paiera donc cher, y compris dans les urnes. En tout cas, les sondages suggèrent déjà qu’elle n’y gagne rien – pas plus qu’hier la droite au pouvoir. Seul le Front national pourra récolter les fruits de cette politique.

    En outre, les concessions au populisme identitaire et sécuritaire ne feront pas avancer le pays dans sa mobilisation citoyenne face à la dictature des marchés et aux destructions d’emploi, bien au contraire. S’en prendre aux Roms ne suffira donc nullement à gagner les suffrages populaires. Cela ne peut que diviser, affaiblir là où il faut rassembler, agir. Singer la droite ? C’est décidément un mauvais calcul.

    Il ne suffira pas davantage de renvoyer cette réalité migratoire à son origine – en l’occurrence la Roumanie, ainsi que la Bulgarie. Comme dans de nombreux pays de l’Europe de l’Est, la violence ordinaire vis-à-vis des « Tsiganes » se poursuit et risque de s’intensifier à mesure que la situation économique se dégrade. En même temps, la légitimation par l’État français de leur caractère indésirable ne peut que renforcer ce racisme.

    Surtout, plutôt que de faire peser cette migration sur les gouvernements nationaux d’origine, comme l’a fait le ministre de l’Intérieur, il faut faire valoir une responsabilité de l’Union au lieu de mettre en péril l’idéal européen en la réduisant aux politiques néolibérales sans même la caution des droits de l’homme. Bref, il faut que Viviane Reding, commissaire européenne aux Droits fondamentaux, parle haut et fort comme en 2010, et non qu’elle soit réduite au silence face à l’État français.

    Nous ne ressentons pas moins d’indignation qu’alors ; en revanche, notre colère est plus grande. Pourquoi changer de Président, sinon pour changer de politique ? Or plus ça change, plus c’est la même chose : les Roms sont encore et toujours pris pour boucs émissaires. Au lieu de jouer à son tour sur les peurs et les ressentiments, ce gouvernement aurait pu faire le pari des valeurs démocratiques : la liberté et l’égalité, pour les Roms aussi. Nous en sommes loin. Après l’éviction de la droite éhontée, on assiste à l’avènement d’une gauche honteuse.

    Aujourd’hui, nous voulons donc interpeller la majorité gouvernementale :

    Rien ne vous oblige à ce choix. Il est contraire aux principes que vous revendiquez ; pour autant, il n’est pas davantage dans vos intérêts. Votre responsabilité n’en est que plus grande. Nous vous tenons donc comptables aujourd’hui, comme l’histoire vous tiendra comptables demain, de cette banalisation de la xénophobie et du racisme par l’État français, au mépris des leçons du passé et des menaces qui pèsent sur l’avenir.

    - Signer la pétition

    Les premiers signataires

    Karim Abboub, psychanalyste
    Benjamin Abtan, Président du Mouvement Antiraciste Européen EGAM
    Michel Agier, directeur d'études EHESS
    Eric Alliez, Philosophe, Université Paris 8 / Kingston University
    Jean-Loup Amselle, anthropologue
    Etienne Balibar, philosophe
    Fethi Benslama, Professeur de Psychopathologie
    Anne Emmanuelle Berger, professeure de littérature et d'études de genre, Paris 8
    Jacques Bidet, professeur émérite à l'Université de PARIS OUEST
    Bertrand Binoche, professeur à Paris-I
    Luc Boltanski, directeur d'études à l'EHESS
    Matthieu Bonduelle, président du Syndicat de la magistrature
    Frank Burbage, Professeur de philosophie
    Alain Brossat, Professeur de philosophie (émérite), Université Paris 8
    Cécile Canut, linguiste, Paris Descartes
    Alice Cherki, psychiatre, psychanalyste, essayiste
    Ariane Chottin, psychologue
    Nathalie Chouchan, Professeur de philosophie
    Hélène Cixous, Ecrivain
    Olivier Clochard, président de Migreurop
    Michèle Cohen-Halimi, maître de conférences en philosophie à l'Université de Paris Ouest Nanterre
    Patrice Cohen-Séat, Président d'Espaces-Marx
    Catherine Coquio, professeure de littérature à Paris-Diderot (Paris 7)
    Philippe Corcuff, maître de conférences à l'IEP de Lyon et membre du conseil scientifique d'Attac
    Claude Corman, cardiologue
    Marie Cuillerai, département de philosophie de Paris 8
    Jean-Pierre Dacheux, docteur en philosophie
    Françoise Dastur, Professeur honoraire des universités, Archives Husserl de Paris
    Marianne Denicourt, comédienne
    Ivaylo Ditchev, Professor of cultural anthropology
    Suzanne Doppelt, auteur
    Stéphane Douailler, Professeur de philosophie, Université Paris 8
    Espaces Marx
    Eric Fassin, sociologue, Paris 8
    Michel Feher, philosophe, président de l'association cette France-là
    Goran Fejic, analyste politique, ancien fonctionnaire international
    Franck Fischbach, Philosophe, Univ. Nice Sophia-Antipolis
    Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherches CNRS
    Frédéric François, linguiste
    Marie Gaille, philosophe, chargée de recherche au CNRS
    Patrick Gonin, Enseignant chercheur Université de Poitiers
    Elisabeth Gauthier
    François Gèze, éditeur
    Lisa Ginzburg, journaliste
    Alfredo Gomez-Muller, Professeur Université de Tours
    Robert Guédiguian, cinéaste
    Serge Guichard, Association de Solidarité en Essonne aux Familles Roms
    Hugo Haas, architecte, La Cigüe
    Jean-Frédéric de Hasque, réalisateur – anthropologue
    Chantal Jaquet, Philosophe, professeur à l'université Paris1-Panthéon-Sorbonne
    Alain Joxe, ancien directeur d'études à l'EHESS, directeur du CIRPES
    Alain Keler, Photographe
    Françoise Kerleroux, linguiste, professeur à la retraite, Paris 10 Nanterre
    Cécile Kovacshazy, maître de conférences en littérature comparée
    Denis Lachaud, écrivain
    Thomas Lacoste, cinéaste et éditeur, La Bande Passante
    Catherine Larrère, Université Paris 1
    Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
    Jean-Pierre Lefebvre, Ecole Normale Supérieure
    Olivier Legros, MCF Université de Tours et membre Urba-Rom
    Catherine Lévy, sociologue
    Jean-Marc Lévy-Leblond, Professeur émérite de l'université de Nice
    Jean-Pierre Liégeois, sociologue
    Daniėle Lochak, universitaire, présidente honoraire du Gisti
    Isabelle Lorand, chirurgienne, responsable Droits et liberté PCF
    Michael Löwy, directeur de recherches émérite au CNRS, Paris
    Seloua Luste Boulbina, Directrice de programme, Collège International de Philosophie
    Charles Malamoud, Indianiste, directeur d'études honoraire, Ecole pratique des hautes Études
    Philippe Mangeot, enseignant
    Nicolas Martin-Granel, chercheur associé à l'ITEM (CNRS/ENS)
    Stéphane Maugendre, président du Gisti
    Jacques Message, Chaire supérieure de philosophie (Amiens)
    Renée Le Mignot co-présidente du MRAP
    Christophe Mileschi, écrivain, italianiste
    Ariane Mnouchkine, metteuse en scène
    Richard Moyon, Réseau Education sans frontières, RESF
    Laurent Mucchielli, sociologue
    Jean-Luc Nancy, philosophe
    Pap Ndiaye, historien EHESS
    Catherine Neveu, Directrice de recherche au CNRS
    Gérard Noiriel, EHESS, Paris
    Bertrand Ogilvie, professeur de philosophie, psychanalyste, université Paris 8-Saint Denis
    Salvatore Palidda, DISFOR-UNIGE, Universita' degli Studi di Genova
    Claude Pennetier, Directeur du Maitron, chercheur CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle
    Germinal Pinalie, Revue Classes
    Mathieu Potte-Bonneville, Collège International de Philosophie / ENS de Lyon
    Jean-Luc Poueyto, anthropologue, Université de Pau et des Pays de l'Adour
    Vincent Rafis
    Isabelle Rèbre, cinéaste
    Marie-Joëlle Redor, Enseignant chercheur à l'Université de Caen Basse-Normandie
    Judith Revel, philosophe, maître de conférences, univ. paris 1 panthéon-sorbonne
    Revue Vacarme
    Claire Rodier, vice-présidente de Migreurop
    Diogo Sardinha, Directeur de programme au Collège international de philosophie
    Pierre Sauvêtre, Doctorant en science politique, chargé de cours à Sciences-Po Paris
    Guillaume Sibertin-Blanc, Philosophe
    James T. Siegel, anthropologue émérite, Cornell University
    Andrée Tabouret-Keller, linguiste
    Sébastien Thiéry, politologue
    Louis-Georges Tin, président du CRAN
    Michel Tort, psychanalyste
    Transform!
    Eleni Varikas, Professeur émérite, Université Paris 8
    Patrick Vauday, Professeur à l'Université Paris 8
    Patrice Vermeren, Directeur du département de philosophie, Paris 8
    Sophie Wahnich, historienne, directrice de recherche au CNRS

  • Leur Europe et la nôtre...

    Communiqué de presse des Alternatifs - 29 février 2012

    Dans toute l'Europe ont lieu des manifestations syndicales contre l'austérité. En France, des rassemblements et défilés sont organisés dans de nombreuses villes.
    La Grèce est le laboratoire de ce que les marchés financiers veulent tenter d’imposer ailleurs en Europe, y compris en France après la séquence électorale.
    D’Athènes à Paris, résistance et alternative !

    Alors que le Traité Constitutionnel Européen avait été refusé en 2005 par le peuple français, une manipulation a conduit à l’acceptation par le Parlement d’une version à peine édulcorée de ce texte. Soyons vigilantEs : le Traité sur la stabilité, la coordination, et la gouvernance dans l’Union, le traité Merkozy, doit être soumis au peuple français par référendum !

    alternatifs,mes,pétition,référendum,traité européenUn appel dans ce sens regroupe de nombreux/ses militantEs associatifs, syndicaux, politiques...
    http://www.referendum-europe.org
    et l'unité doit encore s'élargir.

    L'Europe ne se fera pas sans nous, contre nous.
    Plutôt que du modèle CDUMP, du carcan libéral, elle a besoin d’une alternative sociale et écologique.

    - tract des Alternatifs pour les mobilisations du 29 février