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police

  • Notre-Dame-des-Landes, ils menacent de revenir...

     

    Appels de l'Intercomités NDDL à tous les comités et personnes solidaires.

    - Réactions en cas d'opération policière, d'expulsion de la zad de Notre-dame-des-Landes ou de démarrage de chantiers de l'aéroport.

    NDDL,Notre-Dame-des-Landes,ZADLe 17 juillet sera donné le jugement des recours environnementaux contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Trahissant les engagements donnés l'an dernier à ce sujet, le gouvernement, par la voie du Préfet, annonce aujourd'hui qu'il n'attendra pas les procédures d'appel. Il dit être prêt à agir une fois ces résultats connus. Il va donc falloir être extrêmement vigilant dans les semaines à venir, visibiliser la lutte, et être en mesure de parer à toute éventualité.

    Depuis deux ans des comités de toute la région se sont réunis à plusieurs reprises pour planifier les réactions en cas de nouvelle attaque sur la zad ou démarrage des travaux. Il s'agit de penser ce qui pourra à ce moment là perturber le plus fortement leur opération et créer une pression publique, en tirant des leçons de ce qui a mis à mal le gouvernement lors de l'opération César.

    Voici les propositions qui en ressortent. A chacun.e de s'organiser dès aujourd'hui pour les adapter localement. C'est la mise en commun de ces différents types d'actions, à plusieurs échelles géographique, qui nous permettra de les faire renoncer de nouveau :

    Partout :

    - Appel à remettre à jour les chaînes téléphoniques et mails dans tous les comités. Si des signes d'opérations policières massives apparaissent et sont confirmés, un appel commun à réagir émanera de personnes de COPAIN, de l'ACIPA et d'occupant-e-s de la zad

    Sur la zad et juste autour :

    - Appel à venir résister sur la zone même et à en faire en sorte que la zad ne se retrouve pas enclavée et encerclée. Faire en sorte que les déplacements et check-points policiers soient perturbés et que les soutiens et ravitaillements circulent.

    Dans la région :

    - Dès le premier jour de l'opération, actions coordonnées de bloquages des routes ou de ralentissement, sur les points d'accès à la zone ou sur les grands axes, ponts et points stratégiques de la région, et/ou à des occupations de lieux du pouvoir.

    - Un point d'info permanent sur la situation devant la préfecture, et un système de communication entre les différents points de mobilisation.

    - Des actions nocturnes de casserolades et autres manifestations sonores devant les hôtels où seront logés les policiers et gendarmes.

    - Une convergence le soir même, à partir des différents points de blocage ou d'actions, pour se rendre à 18h devant la Préfecture et une assemblée après coup dans un lieu réservé pour se coordonner en vue des jours suivants.

    - Une manifestation le samedi à Nantes après une semaine d'opération.

    A l'extérieur de la région :

    - Appel à occupation des lieux de pouvoir ou à des opérations de ralentissement des flux localement, ainsi qu'à venir sur le terrain défendre la zad pour ceux et celles qui le peuvent.

    L'aéroport ne se fera pas. 
    La zad de Notre-Dame-des-Landes continuera à fleurir !

  • Appel du Collectif 29 contre les répressions policières - Bloquons NobelSport !

    Appel du Collectif 29 contre les répressions policières,
    contre la violence d’État, son in-justice,
    sa police et ses armes

     Bloquons NobelSport !
    - fabricant d'armement de répressions -

    Pont-de-Buis – Finistère (29)  MERCREDI 3 décembre

    Le 26 octobre dernier, Rémi Fraisse, étudiant de 21 ans est décédé sur le site de Sivens dans le Tarn lors de la manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers d’opposants au barrage. Il a été tué par l’explosion d’une grenade offensive de la gendarmerie.

    collectif,29,finistère,répression policière,nobelsport,pont-de-buis,testet,sivens,nddl,gendarmerie,police,violence,grenade,lacrymogène,flash-ball,taser,ps,valls,czeneuveCe drame n’est pas un accident, il est le résultat de plusieurs mois de violences policières croissantes envers les opposant-e-s pour imposer un projet inutile dont la pertinence est aujourd’hui même remise en cause par un rapport d’experts : trop coûteux, pas adapté aux besoins réels, entraînant des dégradations et destructions environnementales sans réelle prise en compte des solutions alternatives possibles et existantes...

    Loin d'être une exception, la mort de Rémi Fraisse s'ajoute à la liste déjà longue des victimes de la répression policière. Malik Oussekine tué lors d'une manifestation en 1986, Wissam El Yamni tabassé à mort par des policiers le 9 janvier 2012, Amine Bentounsi tué d'une balle dans le dos à Noisy-Le-Sec, Abdelhak Goradia tué lors d'une reconduite à la frontière en août 2014,...

    La répression à laquelle ont dû faire face les opposant-e-s au barrage de Sivens n’est pas isolée. De nombreux manifestants sont gravement blessés et mutilés par les forces de l’ordre dans le cadre de luttes légitimes, des dizaines de syndicalistes sont poursuivis suite à des grèves.

    C’est par peur de voir se multiplier les résistances et les alternatives que le gouvernement crée un climat de violences et de criminalisation des mouvements sociaux et écologiques.

    Un jeune de 21 ans est mort, tué par la police, tandis que médias et gouvernement nous font croire que ce sont les manifestant-e-s qui sont violents.

    Cette violence répressive qui ne vise qu’à défendre la loi du profit ne doit pas reste sans réaction.

    Partout en France, exigeons :

    • l'arrêt immédiat de toutes les poursuites judiciaires à l'encontre des personnes ayant participé aux manifestations des dernières semaines, mais aussi aux manifestations de soutien aux ZAD de Notre Dame des Landes et de celle du Testet.

    •  l'amnistie pour toutes les personnes condamnées.

    • la libération des camarades emprisonnés, notamment Enguerrand, en grève de la faim et maintenu arbitrairement en détention par le procureur de Nantes.

    Partout en France, organisons-nous pour lutter contre toutes les violences policières, dans les villes, les quartiers, les facs, les ZAD !

    Partout en France, bloquons les usines qui fabriquent les armes qui blessent, mutilent et tuent. Ces usines sont complices et actrices de la violence d’État.

    A Pont-de-Buis dans le Finistère, l'usine NobelSport fabrique des grenades lacrymogènes et flash-balls qu'elle vend à l'armée et à la police...

     le mercredi 3 décembre, rendez-vous à Pont-de-Buis à partir de 10h devant l’espace François Mitterrand pour une manif et un blocage de l’usine NobelSport.

    Exigeons :

    •  l’interdiction des armes soi-disant non létales utilisées par le bras armé de l'Etat (grenades, flash-ball, Taser,...)
    •  le désarmement de la police
    •  la fin des violences policières et judiciaires

  • Terreur (d'État) au Testet

    Séquences de l'ambiance le 25 octobre 2014 au Testet (Tarn) avant la mort du militant écologiste Rémi Fraisse.

    Captation vidéo réalisée par le Groupe Groix.


  • Pub Loué : La colère feinte d'Estrosi n'est qu'un appeau électoral pour pigeonner les policiers

    Estrosi,pub,Loué,Estrosi

    Début août, monté sur ses ergots, le député-maire de Nice Christian Estrosi a annoncé via un tweet qu'il voulait faire retirer la dernière publicité des poulets Loué qui a ses yeux dénigre les forces de l'ordre. Visuel de la réclame incriminée qui ne fait qu'associer sur un ton potache un faux agent de police opérant un contrôle de vitesse et ayant dans le viseur un poulet élevé dans la commune de Loué. La mention « poulet contrôlé ! » se voulant illustrer la qualité du mode d'élevage de l'animal. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, fut t-il enchaîné et encore moins matière à une proposition de loi. Estrosi voulait peut être faire du populaire, avec sa colère surjouée en mode « honneur de la police bafouée  », il nous la joue « peine-à-jouir » populiste pour la grande joie des rieurs d'internet. On s'étonnera au passage que Christian Estrosi réserve son courroux au seul domaine publicitaire alors que les pandores sont caricaturés depuis des lustres que cela fusse au cinéma, à la télévision, au théâtre en passant par la bande-dessinée, j'en passe et des meilleures... Exclusive qui amène à s'interroger sur l'intention véritable de la croisade soudaine du Don Quichotte niçois.

     Une farce grossière à visée électoraliste
    La claque des syndicats policiers n'arrive pas à donner le change à cette farce estivale honteusement téléphonée. On comprend bien vite que la campagne publicitaire de Loué s'affiche là pour Christian Estrosi comme une opportunité fortuite afin d'occuper le terrain médiatique et surtout draguer à nouveau les résidents de la maison poulaga. Dessous le képi de chaque policier il y a un électeur. Public électoral potentiellement volatile capable d'aller à l'occasion picorer la pitance lepéniste. Les passerelles sont ténues. Avec un parti socialiste qui surfe désormais sur le même créneau sécuritaire, chaque uniforme vaut aujourd'hui son pesant d'or. Autant donner du grain à sa basse cour pour la fidéliser. Genre de détail qu'on ne perd pas de vue à l'UMP quitte pour Christian Estrosi à renfiler une fois encore son costume de Morano au masculin et à passer pour l'imbécile de service. Au diable les rieurs. Petit sacrifice pour les ambitieux patentés qui en attendent toujours en retour un bénéfice en remerciement. Il nous rejoue donc là un pâle remake du gendarme niçois nous servant son overdose de bouillabaisse sécuritaire et liberticide remâchée à l'extrême dont il en a fait son fonds de commerce politique. Christian Estrosi laboure sur un terrain connu. Cette séquence de colère feinte n'est que du réchauffé pour l'UMP. En 2010, Brice Hortefeux alors ministre de l'Intérieur, lui aussi grognard sarkozyste, nous avait interprété son propre épisode « honneur de la police bafouée » en réaction à une précédente campagne publicitaire de l'éleveur de poulets sarthois qui avait déjà utilisé sur le mode humoristique sa métaphore publicitaire autour de sa volaille campagnarde. A l'image de l'ire d'Hortefeux de 2010, celle de Christian Estrosi s'affiche donc à nouveau comme un appeau électoral pour attirer les policiers dans le poulailler UMP. Dans l'affaire, Christian Estrosi n'est que l'un des chausse-pieds du « retour » (sic) storytellé de Nicolas Sarkozy en vue des présidentielles de 2017. Sa propre candidature à la primaire de l'UMP et sa déclaration d'annonce n'en étant que des éléments de mise en scène d'un scénario dont les grosses lignes sont déjà écrites. Peut être un peu trop grossièrement d'ailleurs. A la fin de l'histoire, les vrais pigeons ne sont donc pas toujours ceux qu'on imagine. Les rieurs en seront aussi pour leur grade si ils n'avaient pas perçu l'intention première du député-maire de Nice et de l'UMP.

    Le seul vrai gagnant de cette farce politico-médiatique n'est au final que l'éleveur de gallinacés qui aura bénéficié encore une fois d'une exposition publicitaire supplémentaire gratuite. Du grand art en la matière. Un « co-branding » convenu qui annonce déjà le prochain épisode.

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    - C'est pour les poulets, ton appeau...
    - M'enfin ?!

    Et aussi, picoré sur la toile :

     - Christian Estrosi en guerre contre la pub des poulets de Loué : un combat absurde
    par Giuseppe Di Bella - Le Nouvel Observateur -02/08/2014

    Des pigeons et des poulets
    par Alain Korkos - Arrêt sur images - 05/08/2014

    - Poulet à la niçoise
    par Judge Marie - 4 août 2014

  • Laurent Bonelli: « Le traitement médiatique de l'insécurité »

    Le 24 mai 2012,  Laurent Bonelli était l'invité  des « Jeudi d'Acrimed ».
    Laurent Bonelli est maître de conférences en science politique à l'Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense.

    Une présentation toujours pleine d'actualité.

    Laurent Bonelli est notamment l'auteur de La France a peur. Une histoire sociale de l' « insécurité »

    >> Introduction au débat <<

    Première partie - L'intervention de Laurent Bonelli

    Deuxième partie - Le débat

    A lire :

    Les médias et l’« insécurité » : les magazines télévisés (extraits de La France a peur)