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quimper - Page 4

  • Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons

    Communiqué de presse des Alternatifs Bretagne



    tous-puces.jpgL'état policier, l'UMP l'a rêvé et légiféré avec la loi d'orientation de prévention de la sécurité intérieure LOPPSI 2. Dans les faits, les municipalités colorées gauche plurielle s'affichent sournoisement comme de zélés partenaires. A l'image de ce qui se trame aussi dans les tuyaux à Lille, les élus des communautés urbaines de Brest, Quimper et Lorient veulent désormais pucer les bretons comme du bétail. Ces collectivités envisagent d'introduire un système de billétique par carte à puce lisible à distance dans leurs réseaux de transport en commun respectifs (carte "Korrigo"). Ces cartes à puce sans contact permettront de tracer et d'enregistrer tous les déplacements des usagers. Il sera désormais possible de savoir précisément qui se trouve où et à quelle heure sur le réseau ! Même à jour d'abonnement, les usagers seront tous désormais présumés fraudeurs et auront obligation de s'auto-contrôler en renonçant à leur droit légitime d'aller et venir anonymement ! Dans un contexte de surenchère sécuritaire permanent, qui pourra désormais préserver à l'avenir les citoyens de l'abus de tels fichages ?

    Les Alternatifs de Bretagne appellent à un moratoire sur les projets d'équipement en cours et à l'instauration d'un vrai débat national sur l'impact de l'introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de tous les jours.

    Les Alternatifs de Bretagne s'interrogent sur l'aveuglement de la Région Bretagne à vouloir déployer la carte à puce de l'industriel Kéolis à l'ensemble du réseau TER, routier et ferroviaire breton sans s'être posé la question de l'incidence de ce système de billettique en terme d'atteinte à la vie privée des usagers.

    Les Alternatifs de Bretagne s'inquiètent de voir les différentes collectivités bretonnes concernées envisager de reprendre à leur compte des pratiques tarifaires discriminatoires ou commercialement condamnables afin à l'avenir d'inciter les usagers à faire le choix de l'achat d'un passe nominatif par rapport à un passe anonyme. Pratiques qui ont pourtant été dénoncées à plusieurs reprises par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) dans de nombreuses villes de l'hexagone et particulièrement à Rennes.

    Face à ces dérives technologiques liberticides imposées au nom d'un certains "progrès" ou d'une certaine "image de modernité", les Alternatifs Bretagne réaffirment leur préférence pour le développement de services publics de transports en commun libres et gratuits. La liberté de circuler anonymement doit s'afficher comme un principe constitutionnel à défendre et non être réduit à une simple option commerciale.

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo"

    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire

    Le Collectif brestois anti-sécuritaire (ex collectif 29 contre la loi Loppsi 2) souhaite alerter la population et interpeller les élus sur les risques liberticides et discriminatoires concernant le projet de BMO et de Kéolis de mettre en place un système de billettique utilisant des cartes à puces RFID dans le réseau des transports de la communauté urbaine de Brest.

    tous-puces.jpgLes puces RFID sont de minuscules étiquettes électroniques lisibles à distance. Elles sont de plus en plus utilisées pour tracer les produits de consommation et les animaux. Utilisées par les opérateurs de transport public, les puces RFID peuvent contenir des données personnelles rattachées au nom de l'abonné (nom, prénom, adresse, mail, numéro de téléphone, photo....). Avec l'utilisation de cartes nominatives, la date, l'heure et le lieu des trois dernières validations (qui, quand, où) des usagers seront enregistrées en temps réel par Kéolis.

    L'utilisation de la carte à puce nominative porte atteinte au principe d'aller et venir anonymement. Même à jour d'abonnement, l'usager aura désormais l'obligation de « valider » son titre de transport devant les bornes de contact lors de chaque trajet sous peine d'amende. Porter atteinte à sa propre vie privée devrait t-il être demain la règle à Brest pour les usagers des transports publics?

    Pratiques douteuses
    Si aujourd'hui les opérateurs de transport public proposent aux usagers des cartes anonymes, le Collectif brestois anti-sécuritaire note que dans la pratique tout est fait pour inciter les usagers à  souscrire à un abonnement nominatif permettant le traçage des voyageurs.
    A plusieurs reprises la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) a mis en avant les pratiques douteuses des opérateurs de transport en commun en ce qui concerne la vente de cartes de transport munies de puce RFID : manque d'information sur les passes anonymes, absence de véritable choix pour l'usager entre des déplacements anonymes ou nominatifs, instauration d'un coût supplémentaire pour obtenir un titre de transport anonyme.
    Dans son avertissement adressé à Kéolis Rennes (STAR) en janvier 2009, la CNIL a constaté que de 2006 à 2008, "53 passes anonymes ont été vendus pour 186 650 passes nominatifs"  et que "pour un utilisateur régulier, le passe anonyme revient donc, selon son âge, entre 2,5 et 4 fois le prix d'un abonnement nominatif" !

    discriminations tarifaires
    Le Collectif brestois anti-sécuritaire trouve inadmissible que les usagers bénéficiant de tarifs réduits et sociaux (étudiants, retraités, chômeurs...) soient demain contraints d'acheter un passe nominatif pour conserver leur avantage tarifaire. Par ailleurs, les salariés bénéficiant d'un remboursement intégral ou partiel de leur titre de transport par leur employeur seront contraints à l'acquisition d'un passe nominatif. Pour conserver leur droit à se déplacer anonymement, ces catégories d'usagers n'auront pas d'autre choix que de renoncer à leur avantage tarifaire et devront payer leur titre de transport plein pot ! L'impossibilité pour l'usager de souscrire un abonnement anonyme avec un titre hebdomadaire, mensuel ou annuel apparait contradictoire avec la liberté de choix.

    Un traçage régional en perspective
    En Bretagne, les cartes à puces RFID devraient être mises en place à Quimper fin 2011, à Lorient et à Brest courant 2012. Les villes de Saint-Malo, Vannes et Saint-Brieuc réfléchissent à la mise en place de ce système de billettique. L'objectif à terme pour les collectivités territoriales et Kéolis est de pucer les cartes de transport pour toute la région : bus, tram, métro, TER. La Bretagne, désormais le laboratoire de l'acceptation de la société de surveillance généralisée ?

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • RFID : la police totale

    Subterfuge & Pièces et Main d'oeuvre présentent

    RFID : la police totale

    un film de 28 minutes contre la tyrannie technologique et l'avènement de la société de contrainte.

    On peut voir et télécharger ce film sur
    http://websuterfuge.free.fr/rfid.html

    Les auteurs de ce documentaire nous encouragent évidemment à le télécharger, à le diffuser, et à organiser des projections et des débats contre l'invasion des RFID.

    Introduction au film :

    code-barre.jpgPeu de gens encore, hors des laboratoires, des services vétérinaires et de logistique, connaissent les RFID (Radio Frequency Identification), aussi nommées "étiquettes électroniques", "intelligentes", "smart tags", "transpondeurs", "puces à radiofréquences", "puces sans contact". Ces mouchards nés durant la seconde guerre mondiale supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation et sont implantés dans les animaux, les titres de transport et d'identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes, toutes choses de proche en proche, et même de plus en plus d'êtres humains. Sans les nanotechnologies, qui permettent de réduire leur taille et leur prix, les puces RFID n'infesteraient pas nos vies et IBM ne pourrait pas proposer aux décideurs son programme de puçage généralisé de tout et de tous (des espaces "naturels" aux décors urbains, des marchandises aux infrastructures d'énergie, de transports et aux services, de santé, d'éducation, des animaux aux humains) baptisé "planète intelligente".

    Voici venu le temps du marquage électronique, universel et obligatoire.
    Bientôt il sera criminel d'extraire de son corps sa puce d'identité.
    - Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?

    On peut commander ce film en DVD, en envoyant un chèque de 5 euros (à l'ordre des Bas-Côtés) aux Bas-Côtés, 59 rue Nicolas Chorier, 38000 Grenoble, en précisant lisiblement sa commande et son adresse.

  • Grève des chômeurs : la mobilisation ne fait que commencer !

    Déjà huit jours que la Grève des chômeurs a commencé.

    l'on ne rigole pas à Police EmploiAu premier jour de la mobilisation, à Brest nous étions cinquante personnes à occuper le Pôle Emploi Jaurès. Il faudra attendre vingt heures avant que les pacifiques chômeurs et précaires en lutte se fassent déloger par une vingtaine de policiers en tenue anti-émeute sous le regard du directeur de l’agence, du directeur départemental de Pôle Emploi, du commissaire principal et du sous-préfet qui était venu marquer de sa présence le début de cette mobilisation.

    Le lendemain, au matin, des camarades ont été enfermé-e-s dans la même agence. Suite à leur “sortie”, la direction a décidé de fermer le site, empêchant les autres demandeur-euse-s d’y accéder pour la journée. Maladroitement, le directeur de l’agence Jaurès invoqua un pathétique argument de “sécurité” pour justifier son choix de fermeture. Stratégie “petits bras” de la tentative de division cousue de fil blanc pour, semble t-il laisser croire à l’opinion publique et autres usagers de Pôle Emploi que cela serait les “pas gentils” grèvistes qui seraient responsables d’un dysfonctionnement du service en raison de leurs actions revendicatives, espérant du même coup porter atteinte à nos tentatives de rapprochement avec le personnel des Pôle Emploi. Mauvaise pioche “camarade” directeur. Depuis le début de la mobilisation, les grévistes ayant pris le parti de ne pas perturber le service de Pôle Emploi ou des autres institutions qui ont été ou qui pourraient être aussi occupées. Restera aux coaches de gestion de crise sociale de Pôle Emploi à revoir leurs scénarii mal ficelés et tellement grossiers. Faute de grives, l’on mange des merles. L’après midi du mardi fut donc consacré à l’occupation du Pôle Emploi Observatoire. Après quatre heures dans les locaux de l’agence de centre-ville, c’est à nouveau l’arrivée des forces de l’ordre qui lanca le mot d’ordre d’évacuation du site qui se fit encore une fois dans le calme et en chanson, faute d’être enchanté de quitter les lieux. A Rennes, sous la pression des camarades en lutte, la direction régionale a reconnu le droit de ne pas se présenter aux convocations de suivi mensuel sans être sanctioné-e pour cause de grève des chômeur-euse-s, et ce jusqu’au 7 mai pour l’instant. Première victoire et pas des moindres, Pôle Emploi reconnaît de fait la légitimité de la mobilisation !

    Le mercredi 05 mai, les directeurs de Pôle Emploi ont inauguré une nouvelle stratégie : fermer les agences pour empêcher les grévistes de rentrer... Pôle Emploi Observatoire n’a pas ouvert de la journée, et au Pôle Emploi de Brest Tallin, le directeur départemental était là pour filtrer les entrées ! L’on est flatté par tant d’attentions de l’intéressé. Pas de quoi empêcher de rencontrer les autres chômeur-euse-s et précaires et de leur expliquer notre démarche. Accueil qui s’avére toujours positif avec la population en difficulté depuis le début de la lutte. De nouvelles personnes nous rejoignent.


    politique,emploi,grève des chômeurs,pôle emploi,caf,bretagne,brest,rennes,lorient,quimperJeudi matin, c’est à nouveau le Pôle Emploi Brest Observatoire qui fut investi par les camarades. A l’ordre du jour des revendications, pouvoir poser dans chaque agence une “journée blanche” afin que les usagers puissent rencontrer collectivement les agents de Pôle Emploi sans que ces derniers soient pénalisés en terme de salaire. Pas de suite positive à notre revendication du moment. C’est encore une fois la venue des forces de l’ordre qui précipita notre sortie... toujours des plus pacifiques et toujours en chanson. L’on ne le précisera jamais assez. Et comme l’on avait donné rendez-vous à 14h00 devant la CAF, cela eut été dommage de ne pas rester sur place. Vers 14h30, nous décidons (en fait la décision avait été prise bien avant) d’occuper le site de la CAF. Même revendication qu’au Pôle Emploi le matin avec hélas le même résultat. Toujours une sortie dans le calme et en chanson à l’arrivée des forces de l’ordre.

    Vendredi, lors de notre rendez-vous journalier devant la CAF, l’on constate qu’un vigile est censé filtrer les entrées. Notre lutte donne déjà du travail à une personne. Dommage tout de même, l’on n’avait pas prévu de rester sur place. Reste que désormais nous sommes attendus à voir les bouts du nez qui pointent aux vitres des bâtiments administratifs dès que l’un-e d’entre nous passe à proximité ou que plus de deux personnes discutent sur le trottoir. Petite anecdote en passant, dans le Pôle Emploi de Brest Jaurès, un questionnaire de satisfaction clientèle était remis le matin aux “client-e-s” de la maison. Questionnaire à remplir sur place de préférence. Faudrait pas pas non plus que les usagers prennent le temps de peser leur réflexion et y annoter quelques revendications.

    D’autres villes étaient aussi en action cette semaine : Paris, Montreuil, Tours, Caen, Nantes, Rennes, Lannion, Lorient, Quimper, Montpellier... La liste ne faisant que s’allonger au fil des jours.

    La lutte continue.

    Revendications :

    - Arrêt des radiations
    - Publication des budgets détaillés de Pôle Emploi
    - Retrait du 39/49 - Accès à un service public de qualité et direct (accès au numéro de téléphone de l’agence dont dépent le privé d’emploi)
    - Retrait de l’Offre “Raisonnable” d’Emploi - La seule offre raisonnable est celle sur laquelle veut bien postuler le privé d’emploi.
    - Retrait du suivi mensuel obligatoire - Ce suivi doit être de qualité, public, et à la demande du privé d’emploi uniquement.
    - Retrait des lampes de détection des faux documents d’identité dans les agences Pôle Emploi.
    etc...

    - Collectif brestois "En marche contre l'injustice sociale"

    - Déclaration de la CGT Pôle Emploi Bretagne lors du comité d'établissement du vendredi 28 mai 2010

  • Mort aux boîtes de coaching !

    Le collectif brestois “En marche contre l’injustice sociale” s’est rendu le jeudi 22 avril 2010 dans plusieurs “boîtes de coaching” du port de commerce pour dénoncer la privatisation du service public de l’emploi.

    Une lettre-ouverte a été remise aux personnes rencontrées.

    Par son action coordonnée au niveau régional, le collectif brestois entend dénoncer haut et fort le dispositif juteux de gestion du chômage désormais externalisé à grande échelle par Pôle Emploi auprès d’entreprises privées.

    - Récit de l’action du 22 avril 2010 sur Indymédia Nantes

    - Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale