Communiqué de presse de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne, suite à l’Assemblé Générale du 15 juin 2010 lors de l'action d'occupation du Pôle Emploi de Carhaix
 
  Lundi 14 et mardi 15 juin, une cinquantaine de personnes, membres de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne et de la CGT Pôle Emploi, sont réunis pour occuper le site de Carhaix. Cette occupation s'inscrit dans le cadre de la grève des chômeurs qui depuis le 3 mai, partout en France, multiplie des actions dénonçant la gestion actuelle du chômage et de la précarité.
Lundi 14 et mardi 15 juin, une cinquantaine de personnes, membres de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne et de la CGT Pôle Emploi, sont réunis pour occuper le site de Carhaix. Cette occupation s'inscrit dans le cadre de la grève des chômeurs qui depuis le 3 mai, partout en France, multiplie des actions dénonçant la gestion actuelle du chômage et de la précarité.
 
Cette action est la première coordonnée entre des salariés et des collectifs de chômeurs depuis le début de la grève des chômeurs. Elle est un premier aboutissement des gestes répétés de soutien des chômeurs aux grèves des agents du Pôle Emploi, mais aussi des messages de solidarité envoyés par les principaux syndicats de Pôle Emploi à la grève des chômeurs.
 
Nous avons choisi le pôle emploi de Carhaix, symbole d'une lutte (l'hôpital de Carhaix) en 2008, lutte dont l'enjeu était la défense d'un service public non soumis aux logiques de marché et réellement au service de la population.
 
Symbole des actuelles politiques de démantèlement du service public, Pôle Emploi se caractérise par une logique à la fois de contrôle et de rentabilité:
 
- logique de contrôle de chômeurs pour mesurer leur soumission aux injonctions à accepter du travail précaire, des ateliers de coaching absurdes et infantilisants, des emplois sous-payés...
- logique de rentabilité qui fait de l'institution Pôle Emploi et de ses salariés les relais de la sous traitance et de la privatisation du service public de l'emploi vers des prestataires privés qui investissent et font du profit sur l'impasse actuelle dans laquelle se trouve la politique de l'emploi.
 
Il aura fallu passer à un stade plus radical qu'une simple présence dans les locaux, l'occupation prolongé et le refus de quitter les locaux, pour ouvrir un espace de rencontre à Pôle Emploi entre salariés et usagers. Cette rencontre nous la revendiquons depuis un mois au cours de toutes les négociations. Cette occupation nous a permis de vérifier combien nos revendications sont communes et partagées.
 
Voici quelques unes de ces revendications communes :
 
- l'arrêt des pressions faites sur les chômeurs : obligation à accepter les emplois précaires dégradants et qui amplifient les crises sociales et écologiques...
- l'arrêt des pressions faites sur les salariés : obligation de participer à l'externalisation de leur mission de service public, obligation de trouver une offre d'emploi ou de prestation au chômeur malgré l'absence de vraies solutions...
- la fin de la répression de notre mouvement, de l'intervention systématique des forces de l'ordre (comme lors de ces deux journées à Carhaix) et le retrait des plaintes qui visent à nous criminaliser.
 
  Malgré les revendications partagées, portées par les collectifs de chômeurs et les employés de Pôle Emploi, la direction régionale n'a pas daigné nous donner un semblant de réponse si ce n'est la venue ce mardi du directeur territorial du Finistère, Mr Poulaille. Ce dernier a renvoyé tous les conseillers dans les bureaux, se chargeant maladroitement de l'accueil. Il a dès lors sciemment organisé la perturbation du service. Il a refusé de continuer à dialoguer avec nos délégations, nous proposant de discuter dehors sur le trottoir. Et une fois de plus a fait appel au forces de l'ordre pour nous expulser.
Malgré les revendications partagées, portées par les collectifs de chômeurs et les employés de Pôle Emploi, la direction régionale n'a pas daigné nous donner un semblant de réponse si ce n'est la venue ce mardi du directeur territorial du Finistère, Mr Poulaille. Ce dernier a renvoyé tous les conseillers dans les bureaux, se chargeant maladroitement de l'accueil. Il a dès lors sciemment organisé la perturbation du service. Il a refusé de continuer à dialoguer avec nos délégations, nous proposant de discuter dehors sur le trottoir. Et une fois de plus a fait appel au forces de l'ordre pour nous expulser.
 
Par conséquent, les occupations ne peuvent que continuer.
 
Que vive longtemps la grève des chômeurs !
 
 
Revendications
 
Générales :
 
- Suppression du suivi obligatoire : fin des convocations et accueil physique à la demande)
- Suppression de l'ORE (Offre Raisonnable d'Emploi)
- Suppression des EMT (Évaluation en Milieu de Travail), EMTPR (Évaluation en Milieu de Travail Préalable au Recrutement), AFPR (Action de formation Préalable au Recrutement)... et toutes les évaluations bidons.
- Fins des radiations
- Maintien du chômeur dans la catégorie d'emploi de son choix
- Retrait des lampes bleues (lampes de contrôle d'authenticité des papiers)
- Suppression du 3949, rétablissement des lignes directes dans les agences
- Arrêt des pressions sur les conseillers (objectifs quantitatifs, primes au résultat, statuts précaires)
- Fin de la privatisation du service public de l'emploi et des prestations privées
- Embauche du personnel pour assurer des missions d'aide, d'accompagnement et d'indemnisation et non du flicage
- Titularisation des CDD et contrats aidés
 
 
Immédiates pour la Direction Régionale :
 
- Abandon de la plainte contre X déposée à la suite d'une action dans un Pôle Emploi à Rennes
- Une journée blanche dans chaque Pôle Emploi pour que chômeurs et conseillers puissent se rencontrer
- Un double accueil de Pôle Emploi et des collectifs de chômeurs dans tous les sites : une table qui nous est dédiée
- Annulation des radiations depuis le 3 mai au motif de participation à la grève des chômeurs
- Des informations claires sur le nombre de CDD et de contrats aidés par agence en Bretagne
- La liste des prestataires privés sous-traités par Pôle Emploi, leur cahier des charges et le montant des sommes folles qui leurs sont versées.
- La présence de deux agents titulaires à l'accueil : conseil et indemnisation. Et également deux agents titulaires pour réception physique sur le flux avec réception en bureau.
 
Voir aussi :
 
- Tract de la CGT Pôle Emploi Bretagne suite aux occupations des 14 et 15 juin 2010 à Carhaix
 
- Déclaration de la CGT Pôle Emploi Bretagne lors du Comité d'Etablissement du 21 juin 2010
 
- Récit de la journée du 15 juin 2010 par Franck Leriche (Radio News)
 
- Collectif brestois "En marche contre l'injustice sociale"
 
- CGT chômeurs rebelles - Lorient
 
- Collectif du 03 mai - Rennes
 Lundi 14 et mardi 15 juin, une cinquantaine de personnes, membres de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne et de la CGT Pôle Emploi, sont réunis pour occuper le site de Carhaix. Cette occupation s'inscrit dans le cadre de la grève des chômeurs qui depuis le 3 mai, partout en France, multiplie des actions dénonçant la gestion actuelle du chômage et de la précarité.
Lundi 14 et mardi 15 juin, une cinquantaine de personnes, membres de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne et de la CGT Pôle Emploi, sont réunis pour occuper le site de Carhaix. Cette occupation s'inscrit dans le cadre de la grève des chômeurs qui depuis le 3 mai, partout en France, multiplie des actions dénonçant la gestion actuelle du chômage et de la précarité.Cette action est la première coordonnée entre des salariés et des collectifs de chômeurs depuis le début de la grève des chômeurs. Elle est un premier aboutissement des gestes répétés de soutien des chômeurs aux grèves des agents du Pôle Emploi, mais aussi des messages de solidarité envoyés par les principaux syndicats de Pôle Emploi à la grève des chômeurs.
Nous avons choisi le pôle emploi de Carhaix, symbole d'une lutte (l'hôpital de Carhaix) en 2008, lutte dont l'enjeu était la défense d'un service public non soumis aux logiques de marché et réellement au service de la population.
Symbole des actuelles politiques de démantèlement du service public, Pôle Emploi se caractérise par une logique à la fois de contrôle et de rentabilité:
- logique de contrôle de chômeurs pour mesurer leur soumission aux injonctions à accepter du travail précaire, des ateliers de coaching absurdes et infantilisants, des emplois sous-payés...
- logique de rentabilité qui fait de l'institution Pôle Emploi et de ses salariés les relais de la sous traitance et de la privatisation du service public de l'emploi vers des prestataires privés qui investissent et font du profit sur l'impasse actuelle dans laquelle se trouve la politique de l'emploi.
Il aura fallu passer à un stade plus radical qu'une simple présence dans les locaux, l'occupation prolongé et le refus de quitter les locaux, pour ouvrir un espace de rencontre à Pôle Emploi entre salariés et usagers. Cette rencontre nous la revendiquons depuis un mois au cours de toutes les négociations. Cette occupation nous a permis de vérifier combien nos revendications sont communes et partagées.
Voici quelques unes de ces revendications communes :
- l'arrêt des pressions faites sur les chômeurs : obligation à accepter les emplois précaires dégradants et qui amplifient les crises sociales et écologiques...
- l'arrêt des pressions faites sur les salariés : obligation de participer à l'externalisation de leur mission de service public, obligation de trouver une offre d'emploi ou de prestation au chômeur malgré l'absence de vraies solutions...
- la fin de la répression de notre mouvement, de l'intervention systématique des forces de l'ordre (comme lors de ces deux journées à Carhaix) et le retrait des plaintes qui visent à nous criminaliser.
 Malgré les revendications partagées, portées par les collectifs de chômeurs et les employés de Pôle Emploi, la direction régionale n'a pas daigné nous donner un semblant de réponse si ce n'est la venue ce mardi du directeur territorial du Finistère, Mr Poulaille. Ce dernier a renvoyé tous les conseillers dans les bureaux, se chargeant maladroitement de l'accueil. Il a dès lors sciemment organisé la perturbation du service. Il a refusé de continuer à dialoguer avec nos délégations, nous proposant de discuter dehors sur le trottoir. Et une fois de plus a fait appel au forces de l'ordre pour nous expulser.
Malgré les revendications partagées, portées par les collectifs de chômeurs et les employés de Pôle Emploi, la direction régionale n'a pas daigné nous donner un semblant de réponse si ce n'est la venue ce mardi du directeur territorial du Finistère, Mr Poulaille. Ce dernier a renvoyé tous les conseillers dans les bureaux, se chargeant maladroitement de l'accueil. Il a dès lors sciemment organisé la perturbation du service. Il a refusé de continuer à dialoguer avec nos délégations, nous proposant de discuter dehors sur le trottoir. Et une fois de plus a fait appel au forces de l'ordre pour nous expulser.Par conséquent, les occupations ne peuvent que continuer.
Que vive longtemps la grève des chômeurs !
Revendications
Générales :
- Suppression du suivi obligatoire : fin des convocations et accueil physique à la demande)
- Suppression de l'ORE (Offre Raisonnable d'Emploi)
- Suppression des EMT (Évaluation en Milieu de Travail), EMTPR (Évaluation en Milieu de Travail Préalable au Recrutement), AFPR (Action de formation Préalable au Recrutement)... et toutes les évaluations bidons.
- Fins des radiations
- Maintien du chômeur dans la catégorie d'emploi de son choix
- Retrait des lampes bleues (lampes de contrôle d'authenticité des papiers)
- Suppression du 3949, rétablissement des lignes directes dans les agences
- Arrêt des pressions sur les conseillers (objectifs quantitatifs, primes au résultat, statuts précaires)
- Fin de la privatisation du service public de l'emploi et des prestations privées
- Embauche du personnel pour assurer des missions d'aide, d'accompagnement et d'indemnisation et non du flicage
- Titularisation des CDD et contrats aidés
Immédiates pour la Direction Régionale :
- Abandon de la plainte contre X déposée à la suite d'une action dans un Pôle Emploi à Rennes
- Une journée blanche dans chaque Pôle Emploi pour que chômeurs et conseillers puissent se rencontrer
- Un double accueil de Pôle Emploi et des collectifs de chômeurs dans tous les sites : une table qui nous est dédiée
- Annulation des radiations depuis le 3 mai au motif de participation à la grève des chômeurs
- Des informations claires sur le nombre de CDD et de contrats aidés par agence en Bretagne
- La liste des prestataires privés sous-traités par Pôle Emploi, leur cahier des charges et le montant des sommes folles qui leurs sont versées.
- La présence de deux agents titulaires à l'accueil : conseil et indemnisation. Et également deux agents titulaires pour réception physique sur le flux avec réception en bureau.
Voir aussi :
- Tract de la CGT Pôle Emploi Bretagne suite aux occupations des 14 et 15 juin 2010 à Carhaix
- Déclaration de la CGT Pôle Emploi Bretagne lors du Comité d'Etablissement du 21 juin 2010
- Récit de la journée du 15 juin 2010 par Franck Leriche (Radio News)
- Collectif brestois "En marche contre l'injustice sociale"
- CGT chômeurs rebelles - Lorient
- Collectif du 03 mai - Rennes
 Au premier jour de la mobilisation, à
Au premier jour de la mobilisation, à  Jeudi matin, c’est à nouveau le Pôle Emploi Brest Observatoire qui fut investi par les camarades. A l’ordre du jour des revendications, pouvoir poser dans chaque agence une “journée blanche” afin que les usagers puissent rencontrer collectivement les agents de Pôle Emploi sans que ces derniers soient pénalisés en terme de salaire. Pas de suite positive à notre revendication du moment. C’est encore une fois la venue des forces de l’ordre qui précipita notre sortie... toujours des plus pacifiques et toujours en chanson. L’on ne le précisera jamais assez. Et comme l’on avait donné rendez-vous à 14h00 devant la CAF, cela eut été dommage de ne pas rester sur place. Vers 14h30, nous décidons (en fait la décision avait été prise bien avant) d’occuper le site de la CAF. Même revendication qu’au Pôle Emploi le matin avec hélas le même résultat. Toujours une sortie dans le calme et en chanson à l’arrivée des forces de l’ordre.
Jeudi matin, c’est à nouveau le Pôle Emploi Brest Observatoire qui fut investi par les camarades. A l’ordre du jour des revendications, pouvoir poser dans chaque agence une “journée blanche” afin que les usagers puissent rencontrer collectivement les agents de Pôle Emploi sans que ces derniers soient pénalisés en terme de salaire. Pas de suite positive à notre revendication du moment. C’est encore une fois la venue des forces de l’ordre qui précipita notre sortie... toujours des plus pacifiques et toujours en chanson. L’on ne le précisera jamais assez. Et comme l’on avait donné rendez-vous à 14h00 devant la CAF, cela eut été dommage de ne pas rester sur place. Vers 14h30, nous décidons (en fait la décision avait été prise bien avant) d’occuper le site de la CAF. Même revendication qu’au Pôle Emploi le matin avec hélas le même résultat. Toujours une sortie dans le calme et en chanson à l’arrivée des forces de l’ordre. L'assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches régionales, dénonce l'attitude de la préfecture qui a décidé d'interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs semaines et dont elle était parfaitement au courant. Interdits de manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à rejoindre le centre ville pour se faire entendre; mais les forces de police, en nombre impressionnant, n'ont pas cessé de nous intimider, de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des arrestations. Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous avons été pris dans un guet apens entre la responsable des lieux qui, sous l'ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l'accès, et plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti criminalité. Ceux ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête (traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous n'avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre personnes sous le prétexte aberrant de « jet d'essence » (ce qu'aucun observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité dans le tumulte du lynchage.
L'assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches régionales, dénonce l'attitude de la préfecture qui a décidé d'interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs semaines et dont elle était parfaitement au courant. Interdits de manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à rejoindre le centre ville pour se faire entendre; mais les forces de police, en nombre impressionnant, n'ont pas cessé de nous intimider, de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des arrestations. Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous avons été pris dans un guet apens entre la responsable des lieux qui, sous l'ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l'accès, et plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti criminalité. Ceux ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête (traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous n'avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre personnes sous le prétexte aberrant de « jet d'essence » (ce qu'aucun observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité dans le tumulte du lynchage. Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s'inscrivent dans une démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d'impuissance à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires, sécuritaires et libérales actuelles. Cette manifestation fait suite à l'interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l'ouest du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le gouvernement, pour tuer dans l'oeuf les mouvements de résistance actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en extension aujourd'hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les plus élémentaires libertés publiques: celles de manifester et de se réunir. On retiendra également le blocus policier de la ville de Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de tous les Pôle Emploi d'une ville, comme à Quimper récemment, à la moindre annonce de rassemblement.
Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s'inscrivent dans une démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d'impuissance à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires, sécuritaires et libérales actuelles. Cette manifestation fait suite à l'interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l'ouest du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le gouvernement, pour tuer dans l'oeuf les mouvements de résistance actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en extension aujourd'hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les plus élémentaires libertés publiques: celles de manifester et de se réunir. On retiendra également le blocus policier de la ville de Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de tous les Pôle Emploi d'une ville, comme à Quimper récemment, à la moindre annonce de rassemblement. En lisant le bulletin du mois de janvier 2008 du Comité régional du PCF en Bretagne, plus d'un militant communiste a dû ne pas en croire ses yeux en y trouvant une publicité pour l'opérateur privé Véolia. Avant d’accepter l’argent de Véolia en échange d’espace publicaitaire dans leur bulletin d’expresion politique, les élu-e-s communistes du Conseil régional auraient peut être dû s’intéresser de plus près au positionnement national de leur formation politique qui revendique une maîtrise et une gestion publique de l'eau. Le Parti communiste considérant la gestion privée de l’eau comme une source de profits scandaleux pour les multinationales. Comment pouvoir croire dorénavant à une totale indépendance et à une approche objective des communistes bretons dans les villes confrontées au débat sur le mode de gestion de l'eau. Comment faire confiance à ceux qui appellent à une gestion publique de l'eau en
En lisant le bulletin du mois de janvier 2008 du Comité régional du PCF en Bretagne, plus d'un militant communiste a dû ne pas en croire ses yeux en y trouvant une publicité pour l'opérateur privé Véolia. Avant d’accepter l’argent de Véolia en échange d’espace publicaitaire dans leur bulletin d’expresion politique, les élu-e-s communistes du Conseil régional auraient peut être dû s’intéresser de plus près au positionnement national de leur formation politique qui revendique une maîtrise et une gestion publique de l'eau. Le Parti communiste considérant la gestion privée de l’eau comme une source de profits scandaleux pour les multinationales. Comment pouvoir croire dorénavant à une totale indépendance et à une approche objective des communistes bretons dans les villes confrontées au débat sur le mode de gestion de l'eau. Comment faire confiance à ceux qui appellent à une gestion publique de l'eau en 