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traité

  • Ni civil, ni militaire, ni chez nous, ni ailleurs

    arton1355-8cba8.pngTexte du tract diffusé par Les Alternatifs du Finistère  lors du festival "Debout tout le monde !"
    Pour l'élimination des armes nucléaires
    Pour une civilisation de justice et de paix.

    Festival militant qui s'est déroulé à Crozon (Finistère) le 9 juin 2013.

    Les deux faces d'une même réalité
    Qu’il soit civil ou militaire, le nucléaire pose à la Société le même type de questions: La dangerosité des technologies employées, les risques de dissémination de matières radio-actives et hautement toxiques (plutonium), l’usage criminel qui peut en être fait, en font un domaine où règnent le centralisme, la hiérarchie de commandement, le culte du secret. La filière nucléaire est porteuse d’un risque de dérive policière qui menace toute la Société. Il n’y a pas de nucléaire démocratique. L’opacité reste la règle; que ce soit pour les choix énergétiques ou les choix de défense, les décisions sont prises sans réel débat public, sans consultation de la population et sous l’influence de la technocratie et des lobbies industriels capitalistes.

    La dissuation nucléaire est morte
    "C’est grâce à la bombe atomique que nous n’avons pas eu de guerre en Europe depuis 1945" entend-on dire souvent. C’est oublier bien vite que l’équilibre de la terreur nucléaire, né de Hiroshima et de la crainte d’une apocalypse généralisée, n’a pas empêché les conflits armés et leurs millions de morts au cours des 60 dernières années, y compris sur le continent européen avec les guerres en ex-Yougoslavie.

    C’est oublier aussi que les progrès technologiques en matière d’électronique, de miniaturisation, de guidage des missiles... entraînent une dangereuse banalisation de l’arme atomique. Le concept de dissuasion nucléaire est mort depuis longtemps; parce que les militaires occidentaux disposent aujourd’hui d’une panoplie d’armements qui leur permet d’envisager, sans conséquences irréversibles, une guerre nucléaire limitée. D’ailleurs l’arme atomique, ce n’est plus seulement la “bombe”; ce sont aussi des munitions (obus, missiles...) contenant de l’uranium appauvri, utilisées dans les conflits du Golfe, de l’ex-Yougoslavie, en Afghanistan ou en Lybie! Uranium appauvri qui est directement issu de la filière nucléaire civile!

    La Bretagne aux premières loges
    Ile Longue, Gwenvenez, Brest, Lorient... La carte des installations militaires de la pointe de Bretagne désigne notre région comme une cible privilégiée au cas où éclaterait un conflit majeur. Leur existence même transforme la population civile en otage et en bouclier de l’appareil militaro-industriel.

    S'engager dans la voie de la paix
    Le renforcement de la paix et de la sécurité collective passe par de nouveaux accords internationaux, par un développement économique solidaire et par de nouveaux rapports d’égalité entre les Peuples plutôt que par la relance de la logique de guerre et la course aux armements. Il n’y aura pas de paix durable pour l’Humanité sans justice économique et sociale à l’échelle de la Planète. Les sommes gigantesques englouties dans la modernisation des armements seraient mieux employées à combattre la précarité, l’exclusion et la misère chez nous comme dans le reste du Monde. Pour réaliser ces objectif, Il faut dénoncer le lien étroit qui existe entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire.

    OUI au désarmement nucléaire unvilatéral
    OUI à une politique de paix et de justice sociale
    OUI à une sortie rapide du nucléaire et à la fermeture des centrales de plus de 30 ans
    NON à l'enfouissement et au retraitement des déchets nucléaires

    Plouf !


    Explosion Missile M51 dans le Finistère

    Quelques jours seulement après la publication du Livre blanc de la Défense, la marine nationale procédait à un tir d’essai du missile à têtes multiples M 51 à partir d’un sous marin nucléaire. Et quelques secondes après son « décollage », ce missile explosait en plein vol au large des côtes du Sud Finistère. 125 millions d’€ sont ainsi passés à la flotte en un rien de temps! Dégât collatéral supplémentaire: nos brillants amiraux ont interdit pour une durée indéterminée l’accès à une zone de 900 km2, le temps qu’ils récupèrent les débris de l’engin. Outre le coût de la dite récupération, c’est aussi un sérieux manque à gagner pour les marins-pêcheurs empêchés d’aller sur une zone riche en langoustines alors que la pleine saison de cette pêche démarre

    A quoi sert une telle armée ?

    A voir :

    Le documentaire"L'holocauste nucléaire"  a été réalisé par Yutako et Goro Koide pour la télévision japonaise NHK à l'occasion du quarantième anniversaire de la commémoration de 1985.
    ( durée : 1h12 )

  • Brest nucléaire : une pilule médiatique qui a du mal à passer !

    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne


    La sous-préfecture de Brest a annoncé par voie de presse que des comprimés d'iode seront distribués dans les semaines à venir aux habitants qui résident dans un périmètre de 500 mètres autour de la base navale de Brest.

    Pastilles-d-iode.jpgTout breton qui se respecte sait par nature que les vents dominants ne s’arrêtent pas aux limites fixées par l’administration. On peut dès lors sérieusement s'interroger sur la limitation dans l'espace à la zone concernée par ce Plan particulier d’intervention (PPI) de la base navale nucléaire brestoise. Voudrait on nous refaire naïvement le coup du « nuage » de Tchernobyl qui en avril/mai 1986 s'était selon les autorités soit-disant arrêté par la volonté du Saint Esprit aux frontières de notre territoire qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Mis à part cette bizarrerie de zonage qui laissera plus d'un d'entre nous sceptique, cette distribution d'iode a de quoi amener d'autres interrogations sur la portée de l'efficacité d'un tel plan de prévention. L'ingestion d'un comprimé d’iode stable non radioactif doit avoir lieu pour une protection optimale six heures au moins AVANT l’arrivée de la contamination permettant ainsi de saturer la glande thyroïde. Cette distribution étatique de pastille iodée tient donc plus de l'enfumage médiatique pour rassurer la population. On aura en effet compris que pour être efficace, l’information concernant un éventuel accident devrait être immédiate et que l’accident devrait être le plus éloigné possible… La base navale nucléaire de l'Île-Longue, à vol d'oiseau n'étant pas si éloignée de la Cité du Ponant, le périmètre de 500 mètres autour de la base navale de Brest pour la distribution de pastilles iodées apparait dès lors léger pour une réactivité optimale afin de prévenir toute contamination sérieuse !

    L’ingestion du comprimé d'iode stable non radioactif protège de la contamination interne, par inhalation notamment. En aucun cas elle ne protège de l'irradiation du corps et elle n’a strictement aucun effet sur la contamination par les autres éléments radioactifs (krypton, xénon, césium, strontium...) mais aussi potentiellement, à plus faible distance d'éléments lourds comme l'uranium et le plutonium. Pas de quoi nous rassurer au final. Quid alors d'une information auprès de la population concernant les consignes de confinement à respecter en cas d'accident nucléaire à Crozon ou à Brest ? Quid de l'organisation d'exercices de simulation de procédures d'urgence dans les écoles et les entreprises ?

    CHARB_for_life.jpgCette annonce par l'Etat d'un plan de distribution d’iode à Brest a tout de même le mérite de nous rappeler que le nucléaire, fût-il employé à des fins civiles ou militaires, n'est pas une énergie sûre et qu’un accident radiologique majeur est aussi possible en France, voire à la pointe Finistère.

    La dissuasion nucléaire est un mode de défense inefficace, coûteux et mortifère qui ne répond plus aujourd'hui aux défis mondiaux de la sécurité.

    Les Alternatifs restent mobilisés pour que la France se mette en conformité avec l'article 6 du Traité international de non-prolifération des armes nucléaires.

    Plus que jamais, les Alternatifs demandent l'arrêt du nucléaire militaire et civil et une réduction conséquente du budget de la défense.

    Aller plus loin :

    - Les installations nucléaires de la Défense de Brest et de l'Île Longue font l'objet d'un plan particulier d'intervention (P.P.I.).
    Préfecture du Finistère

    - Réaction de l'association AE2D au projet de distribution de cachets d'iode à Brest - 27 mars 2013

    - Désarmement nucléaire - Campagne 2012

    - La Bretagne au coeur de la cible nucléaire - Par Gérard Borvon - 5 juillet 2012

    - Contamination des sols francais par les retombées de l’accident de Tchernobyl - Les preuves du mensonge
    document de synthèse de 21 pages extrait de : Contaminations radioactives : Atlas France et Europe
    CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité )

    - Nuage de Tchernobyl, Les autorités françaises de l'époque ont-elles minimisé la gravité de ces retombées?
    France 2 - 26 février 2002

  • Contre la ratification du pacte budgétaire européen par nos parlementaires

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    Communiqué de presse du Collectif brestois pour un audit citoyen de la dette

    Un collectif contre le pacte budgétaire européen s'est mis en place à Brest comme dans de nombreuses villes dans le pays.

    Il appelle la population à s'informer et se mobiliser avant la ratification de ce nouveau traité qui instaure une véritable austérité perpétuelle. Samedi matin, à partir de 10 heures, sur les marchés de St Renan, de Kerinou et de St Martin, et dimanche matin sur le marché de St Louis, nous ferons signer une pétition adressée à Patricia Adam et Jean Luc Bleunven. Elle leur demande de refuser cette ratification. Ce pacte Merkel/Sarkozy, qui devait être renégocié par François Hollande, est resté intact avec sa « règle d'or », absurde, qui oblige les États à aller vers un déficit quasi nul. Or, selon une étude du FMI lui-même, ramener le déficit de la France à 3% du PIB en 2013, créera automatiquement 300 000 chômeurs de plus ! Nos parlementaires ne peuvent décider, pour nous, d'un avenir sous le signe de l'austérité perpétuelle.

    Nous appelons aussi à une

    réunion publique lundi 24 septembre à 20 heures

    à la Salle des Syndicats (rue de l'Harteloire)

    Ce nouveau traité sera présenté et débattu dans son contenu comme dans ses lourdes conséquences économiques et sociales sans parler de la régression démocratique qu'il organise. Nous appelons enfin à la manifestation nationale qui aura lieu dimanche 30 septembre à Paris contre ce pacte. Un déplacement en car sera organisé au départ de Brest.

     S'informer :

    - audit-citoyen.org

    - stop-austerite.org

  • Le nouveau Traité européen (TSCG) expliqué en quelques minutes

     

  • Non au « Pacte budgétaire »,  pas d'Europe sans citoyens !

    A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic

    arton695-fc197.jpgLa crise européenne est à un point crucial. Aveugles volontaires, nos dirigeants s’obstinent dans des politiques brutales d’austérité alors que la crise provient des dérives de la finance. Le "Pacte budgétaire" a été concocté par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy pour corseter définitivement les politiques économiques. François Hollande se prépare à le faire ratifier par le Parlement nouvellement élu s’il parvient à faire adopter tout ou partie du "Pacte pour la croissance" qu’il propose aux autres dirigeants européens. Mais seul un débat démocratique avec une large participation populaire peut légitimement trancher sur des enjeux aussi essentiels.

    A l’initiative d’ATTAC et de la FONDATION COPERNIC, des responsables associatifs, syndicaux et politiques et des chercheurs lancent une lettre ouverte à François Hollande : "Non au Pacte budgétaire, pas d’Europe sans citoyens !", demandant l’organisation d’un débat tranché par un référendum.

     

    Lettre ouverte à François Hollande

    Non au « Pacte budgétaire »,  pas d'Europe sans citoyens !

    Monsieur le Président de la République,

    Lors de la campagne électorale, vous avez annoncé votre volonté de renégocier le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, dit Pacte budgétaire, signé par Nicolas Sarkozy et 24 autres dirigeants européens le 2 mars dernier.

    Ce traité durcit et rendrait irréversibles les politiques d'austérité en Europe en interdisant définitivement tout déficit « structurel » supérieur à 0,5%. Le déficit « structurel », notion incompréhensible des citoyens et fort controversée parmi les économistes, sera évalué de façon arbitraire par les experts de la Commission. Le Pacte budgétaire prévoit des sanctions automatiques contre les pays contrevenants, coupant court à tout débat. L'aide aux pays en difficulté, prévue par le Mécanisme européen de stabilité, sera conditionnée par l'application de plans d'austérité, de privatisation et de libéralisation. Les marchés financiers et les banques, activement soutenus par la BCE, continueront à imposer leur loi aux gouvernements. S’enfonçant dans la dépression et le déni de démocratie, l’Europe deviendra synonyme de chômage et de misère pour le plus grand nombre. L'extrême droite continuera à se renforcer jusqu'à imposer ses thèses autoritaires et xénophobes sur les débris de l'Union européenne.

    Pour éviter cela, vous souhaitez « ajouter un volet sur la croissance » au Pacte budgétaire. La croissance ? Nous ne voulons plus de cette croissance prédatrice et inégalitaire portée par le néolibéralisme. Quelles que soit les appréciations diverses qui existent parmi nous sur la possibilité ou la désirabilité d’une croissance verte, un fait est certain : les mesures d’austérité prises simultanément dans tous les pays ne peuvent qu’aggraver le chômage et bloquer la transition écologique. Les dispositions-mêmes du Pacte budgétaire sont contradictoires avec votre exigence de croissance. Vous savez en outre que pour « retrouver la croissance » la BCE et le FMI présentent comme indispensables les fameuses « réformes structurelles » - précarisation du travail, baisse des salaires, privatisation de la protection sociale et des services publics...

    Pour notre part, nous pensons au contraire que l'Europe doit aujourd'hui porter une ambition sociale et écologique à la mesure des enjeux, en finançant un plan massif pour la préservation des ressources naturelles et la transition énergétique, pour l’emploi et la satisfaction des urgences sociales. Et qu'elle doit se doter à cet effet de politiques fiscale, budgétaire et monétaire infiniment plus ambitieuses et solidaires.

    Vous espérez convaincre Angela Merkel et les autres dirigeants d'introduire des « project-bonds » et « euro-bonds » pour financer des grands projets européens. Mais, même si vous y parveniez, le volume de ces emprunts permettra-t-il de compenser significativement l'énorme impact récessif du Pacte ? Et puisque ces emprunts devront être souscrits auprès des marchés financiers, quelles conditions ceux-ci imposeront-ils ? La mutualisation des dettes européennes, ainsi conçue, ne réduira guère le pouvoir exorbitant de la finance, au contraire. Pour dénouer les liens qui asservissent les États aux marchés financiers, il faut que la BCE puisse racheter massivement les dettes des États membres et financer ceux-ci à des taux faibles pour engager la transition écologique et sociale. Cela implique de corriger une anomalie démocratique : placer la BCE sous contrôle politique des citoyens et de leurs représentants élus. Il faut aussi un véritable budget communautaire et une harmonisation vers le haut des politiques sociales et fiscales européennes.

    Le Pacte budgétaire empêcherait d'aller dans ce sens et doit donc être rejeté. Un sursaut démocratique des sociétés européennesest aujourd'hui nécessaire pour refonder l'Europe. C’est pourquoi un débat public s'impose : donner la parole au peuple est un impératif. Des résistances sociales et citoyennes émergent dans de nombreux pays contre les politiques d'austérité. Face à la montée de l'extrême droite, il faut d'urgence, non pas moins, mais plus de participation populaire, plus de démocratie en France et en Europe. Vous pourrez y contribuer en convoquant un référendum pour mettre en débat ce traité européen, avec ses éventuels compléments, dont le contenu déterminera l'avenir de l'Europe. Vous donnerez ainsi l'occasion au peuple français d'exprimer ses attentes et d'élaborer ses propositions pour la refondation européenne. Vous encouragerez des démarches similaires dans d'autres pays, pour exprimer la volonté populaire d’un changement en Europe. Vous montrerez que, pour vous comme pour nous, l'Union européenne et l'euro ne retrouveront un avenir que si nous construisons la souveraineté démocratique des peuples européens.

    Croyez, Monsieur le président, à l’expression de notre haute considération

    - Signer la pétition