Depuis quelques semaines, un local du Front National a ouvert aux Quatre Moulins (rue Rabelais, à l'intersection avec la rue Anatole France). C'est la première fois depuis bien longtemps que ce parti a pignon sur rue dans notre ville, et il est grand temps de nous en inquiéter. La tentative pour un parti d'extrême droite de venir s'implanter à Brest est symptomatique d'un climat général favorable au retour d'idées bien puantes. A l'approche des élections municipales, le FN tente, ici comme dans d'autres villes, de gagner des voix, alors même que la majorité en place poursuit un travail de stigmatisation des migrants à l'échelle nationale comme locale, montrant une fois de plus que le changement ne viendra pas par les urnes.
Surtout, n'oublions pas que derrière le « ravalement de façade » entrepris par Marine Le Pen, qui tente notamment de présenter un discours plus « social », le parti garde son idéologie xénophobe basée sur l'ignorance, dont la progression au sein de la société n'est pas pour nous rassurer. Parce que nous refusons toutes discriminations racistes, sexiste, homophobe, nous nous battrons pour faire reculer le FN ainsi que tout les groupuscules fascisants qui traînent dans son sillage. Montrons au Front National qu'il n'est pas le bienvenue à Brest La Rouge.
Des antifascistes brestois-e-s.
RASSEMBLEMENT ANTIFASCISTE SAMEDI 9 NOVEMBRE A 14H
DEVANT LA MAISON POUR TOUS DE SAINT-PIERRE
Arrêt bus : St-Pierre (ligne2)

une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 9 novembre à Brest devant le local du FN
(photo : J. Le Goïc - EELV Brest)
La non encartée Bernadette Malgorn aurait t-elle déjà battu par KO son challenger Laurent Prunier ? En tout cas cela s'agite dans l'entourage de l'ancienne Préfet de région Bretagne. Rien ne transpire du côté du blog et du compte Tweeter de l'intéressée mais côté collaborateurs, tout est est fait pour montrer que la campagne est lancée est que l'équipe est en place du côté du local du boulevard Montaigne. Bernadette Malgorn a déjà compris l'intérêt pour elle d'aller au devant du terrain pour compenser son déficit de notoriété dans la cité du Ponant. Ce qu'elle fait en répondant aux associations qui la sollicite déjà. Il y aura tout de même du boulot à abattre pour se débarrasser de son surnom de "
Du côté de Laurent Prunier cela paraît plus brouillon. L'intéressé qui tient pourtant sa légitimité des militants UMP locaux semble en ce moment plus occupé à gérer sur les réseaux sociaux ses règlements de compte avec l'élue communautaire et municipale Sophie Mével. L'ex Attachée parlementaire de Philippe de Villiers avait quitté au début de l'année en compagnie de Brigitte Hû le groupe de l'Union de la Droite et du Centre pour créer leur propre groupe Divers Droite avec l'intention de présenter une liste aux municipales, voir plus probablement rejoindre celle de Bernadette Malgorn. Divorce quand tu nous tiens.