Tract diffusé à Quimper par le Collectif "Ne pas pucer 29"

KOC'HKIGO : MINICARTE, MAXI TRAÇABILITÉ !
Jouez la carte de la traçabilité en regroupant sur un même support tous vos abonnements pour être suivi à la trace en Bretagne.
LA CARTE QUI S'IMMICE DANS VOTRE VIE PRIVÉE :
• Une seule carte pour voyager sur l'ensemble du réseau TER Bretagne et sur d'autres réseaux de transports collectifs : grâce à la technologie RFID, vous pourrez sans effort transmettre toutes vos informations personnelles à nos partenaires. Combien vos démarches seront facilitées!
• Grâce à la technologie RFID vos données seront facilement accessibles aux gestionnaires de Koc'hkiGo – et à tous ceux qui interviendront dans le stockage et la circulation mondialisée des données numériques. Vous êtes bien d'accord ?
• Une validation facile en passant la carte devant une borne sans la sortir de son étui (l'effort physique nuit gravement à la santé).
• Un titre rechargeable en ligne grâce au lecteur Koc'hkiGo qui se connecte à n'importe quel ordinateur via un port USB, pour la somme de 8 Euros (ni repris, ni remboursé).
Vous pourrez ainsi être acteur de votre traçabilité, en fournissant volontairement vos données personnelles à n'importe qui, directement depuis votre canapé. Bonjour la sérénité et la tranquillité d'esprit!
COMMENT REFUSER VOTRE CARTE KOC'HKIGO?
Ne la demandez sous aucun prétexte.
Continuez d'acheter vos abonnements comme avant.
Faites savoir à votre société de transports et aux élus de votre commune que ces procédés ne sont pas acceptables dans une société qui se prétend démocratique.
Faites circuler l'information autour de vous.
Réclamez la gratuité des bus pour tous.
* Koch'ki est une expression bretonne qui signifie littéralement « merde de chien ». Souvent suivi de « du » ou « gwenn » (« noir » ou « blanc »), couleur qui fait varier l'intensité du juron. Nous l'utilisons pour signifier que la carte Korrigo, c'est vraiment de la merde.
Ce que personne ne dit, c’est que cette carte KorriGo est équipée du système à puce RFID (radio fréquency indentification). Les puces RFID sont des minuscules étiquettes électroniques qui contiennent des informations qui sont lisibles à distance
La puce de votre carte KorriGo contiendra vos données personnelles : nom, prénom, âge, adresse, mail, photo ainsi que des données sur vos déplacements. Quelles garanties auront nous dès lors de l’utilisation qui sera faite de ces données ?
« L'article sur la carte KorriGo paru mercredi 21 décembre me laisse pantois et en colère. En effet, la carte KorriGo est qualifiée de « portefeuille intelligent et numérique ». Il aurait mieux fallu expliquer que cette carte est équipée d'une puce RFID ( radio frequency identification ), véritable pisteur de nos activités puisque pour obtenir cette carte, il a fallu donner son nom,prénom adresse,téléphone, mail et sa photo d'identité ainsi que ses revenus pour ceux qui bénéficie du tarif solidaire et que à chaque utilisation, les informations sont envoyées à un central qui conservera toutes ces données pendant 48 heures sauf si l'opérateur en décide autrement .Quand aux personnes qui auront fait le choix de protéger leur vie privée et opté pour une carte anonyme, pourront-elles profiter de cette fameuse interopérabilité ? Et si oui,au même tarif ? Là, j'en doute fort ! Cette carte initialement prévue pour les transports commence à envahir notre vie quotidienne avec son intrusion dans les piscines et les bibliothèques. Une carte pour gérer toutes nos affaires de vie courante au détriment de notre liberté, est-ce çà le progrès ? Dans cet article, le vice-président de la région Gérard Lahellec affirme que cette carte permet de « simplifier la vie de nos concitoyens et d'améliorer leur droit à la mobilité ». Cette simplification est très relative car il faut quand même aller sur internet pour avoir son titre de transport (c'est déjà possible pour la SNCF !). Quand à améliorer le droit à la mobilité, c'est mensonger que d'affirmer cela. Seul le libre accès aux transports permettra d'améliorer le droit à la mobilité ! Sous prétexte de modernisme,on voudrait nous faire croire que celà est nécessaire alors qu'il ne s'agit que (encore une fois ) de ficher la population. »
Nationalement, les membres du Conseil National du PCF se sont positionnés les 24 et 25 octobre 2009 pour la construction d’un “Front de gauche” (malheuresuement restreint au Parti de Gauche de Mélanchon et la Gauche Unitaire de Christian Picquet) pour l'échéance des régionales de mars 2010... tout en se ménageant l’option de la possibilité d’unions “pragmatiques” (sic) avec le PS dans certaines régions dès le premier tour, s'illusionnant encore d’un soudain virement à gauche d’un Parti Socialiste qui n’a jamais arrêté d’afficher la droitisation de son idéologie allant jusqu’à mettre en équation d'éventuelles alliances au second tour ici ou là avec le Modem de François Bayrou. Quoiqu’on en dise c’est donc en Bretagne un parti communiste affaibli qui aborde cette échéance des régionales de 2010. PCF breton écartelé entre le choix d'un accord de premier tour avec les libéraux socialistes au nom du “bilan” et une stratégie qui consisterait à prolonger l’aventure du “front de gauche” initiée aux côté du Parti de Gauche lors des dernières européennes de 2009. La première option assurant aux communistes un certains nombre d’élu-e-s en cas de victoire de la liste socialiste, garantissant ainsi un ballon d’oxygène financier pour survivre artificiellement encore quelques années. La seconde option, plus motivée par des exigences idéologiques, en s’associant à la démarche unitaire de construction d’unegauche de transformation sociale qui n'a pas attendu les communistes pour se mettre en marche dans notre région. Au final, c’est la base militante du parti communiste breton qui a désormais entre ses mains les clefs du destin de leur formation politique en Bretagne. Soit continuer à réaffirmer lors des régionales de mars 2010 une servile docilité au Parti Socialiste, soit rejoindre dès le premier tour une liste de transformation sociale aux côtés des Parti de Gauche, Alternatifs, NPA et autres composantes politiques, associatives et citoyennes impliquées dans la dynamique unitaire d’une gauche véritablement à gauche.
L’argument du “bilan” mis en avant par le communiste costarmoricain Gérard Lahellec qui se reverrait sans doute bien repartir pour un mandat aux côtés des socialistes pourrait à la longue s’avérait contreproductif pour sa formation politique. A trop le mettre en avant, cela risquerait en effet d’être perçu par les autres listes en lice comme une invitation à regarder de plus près les votes ou positionnements politiques des communistes bretons dans les exécutifs auxquels ces derniers participent aux côtés du PS. Quelques exemples (à peine pris au hasard) illustrent cette réflexion : A voir comment fut faite la promotion des multinationales de l’eau dans les revues