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gérard lahellec

  • Koc'hkiGo, la carte qui trace vos déplacements

    Tract diffusé à Quimper par le Collectif  "Ne pas pucer 29"

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    KOC'HKIGO : MINICARTE, MAXI TRAÇABILITÉ !

    Jouez la carte de la traçabilité en regroupant sur un même support tous vos abonnements  pour être suivi à la trace en Bretagne.

    LA CARTE QUI S'IMMICE DANS VOTRE VIE PRIVÉE :

    • Une seule carte pour voyager sur l'ensemble du réseau TER Bretagne et sur d'autres réseaux de transports collectifs : grâce à la technologie RFID, vous pourrez sans effort transmettre toutes vos informations personnelles à nos partenaires. Combien vos démarches seront facilitées!

    • Grâce à la technologie RFID vos données seront facilement accessibles aux gestionnaires de Koc'hkiGo – et à tous ceux qui interviendront dans le stockage et la circulation mondialisée des données numériques. Vous êtes bien d'accord ?

    • Une validation facile en passant la carte devant une borne sans la sortir de son étui (l'effort physique nuit gravement à la santé).

    • Un titre rechargeable en ligne grâce au lecteur Koc'hkiGo qui se connecte à n'importe quel ordinateur via un port USB, pour la somme de 8 Euros (ni repris, ni remboursé).

    Vous pourrez ainsi être acteur de votre traçabilité, en fournissant volontairement vos données personnelles à  n'importe qui, directement depuis votre canapé. Bonjour la sérénité et la tranquillité d'esprit!

    COMMENT REFUSER VOTRE CARTE KOC'HKIGO?

    Ne la demandez sous aucun prétexte.

    Continuez d'acheter vos abonnements comme avant.

    Faites savoir à votre société de transports et aux élus de votre commune que ces procédés ne sont pas acceptables dans une  société qui se prétend démocratique.

    Faites circuler l'information autour de vous.

    Réclamez la gratuité des bus pour tous.


    * Koch'ki est une expression bretonne qui signifie littéralement « merde de chien ». Souvent suivi de « du » ou « gwenn » (« noir » ou « blanc »), couleur qui fait varier l'intensité du juron. Nous l'utilisons pour signifier que la carte Korrigo, c'est vraiment de la merde.

  • KorriGo : mini carte et maxi traçabilité !!

    Première publication : 28 février 2012

    Tract diffusé par le Collectif brestois anti sécuritaire à la gare de Brest.

    Une seule carte pour tous vos titres de transport en Bretagne, à première vue c’est une bonne idée, pourtant….

    carte-korrigo.jpgCe que personne ne dit, c’est que cette carte KorriGo est équipée du système à puce RFID (radio fréquency indentification). Les puces RFID sont des minuscules étiquettes électroniques qui contiennent des informations qui sont lisibles à distance

    Les puces RFID sont des outils dignes d’un état totalitaire. La puce de la carte KorriGo permettra de contrôler et d’enregistrer tous nos déplacements.

    Pour les titulaires d'un abonnement, obligation sera faite de valider son titre de transport à chaque trajet sous peine d’amende. Nous serons tous désormais des présumés fraudeurs et seront contraints de participer à notre propre flicage. Un comble !!

    3923566102.jpgLa puce de votre carte KorriGo contiendra vos données personnelles : nom, prénom, âge, adresse, mail, photo ainsi que des données sur vos déplacements. Quelles garanties auront nous dès lors de l’utilisation qui sera faite de ces données ?

    Reste aussi à évaluer l’impact environnemental et sanitaire des ondes électromagnétiques émises. Il n’existe pas aujourd’hui de recherche spécifique sur les effets biologiques induits par les technologies RFID. Pas de quoi nous rassurer !

    Si on écoute la retape publicitaire enjouée des promoteurs de cette carte à puce lisible à distance, KorriGo sera désormais la carte magique qui facilitera à l'avenir notre vie quotidienne. A un point tel que certains élus à l'esprit retors voudraient déjà en faire une carte universelle. Nous devrions alors nous biper aussi dans les bibliothèques municipales, dans les cantines scolaires, dans les piscines, etc...

    Bienvenue dans le monde de la surveillance généralisée !

    Des transports en communs gratuits comme barrage à cette dérive sécuritaire ? Oui, en considérant que la gratuité rend inutile l'usage de quelque carte que ce soit. C'est loin d'être une utopie !! Une vingtaine de villes en France la pratique déjà !

    À voir sur internet, le film "RFID, la police totale"

    Collectif brestois anti sécuritaire

    Contact : antisecuritaire.brest [AT] gmail.com

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Europe Ecologie Les Verts et le puçage RFID dans les transports : du lard ou du cochon ?
    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - octobre 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Carte KorriGo en Bretagne : le Collectif quimpérois « Faut pas pucer » répond à Ouest-France

    Stéphane LE Goff du Collectif quimpérois « Faut pas pucer » réagit à l'article publié dans Ouest-France du 21 décembre 2011 relatant la signature d'une charte « d'interopérabilité des systèmes billettiques » entre sept opérateurs des réseaux de transport public breton. En clair, les bretons seront désormais suivi à la trace comme du bétail par l'utilisation de la carte sans contact KorriGo de la société Kéolis, filiale de la SNCF.

    Contribution publiée avec l'accord de l'auteur.

    tous-puces.jpg« L'article sur la carte KorriGo paru mercredi 21 décembre me laisse pantois et en colère. En effet, la carte KorriGo est qualifiée de « portefeuille intelligent et numérique ». Il aurait mieux fallu expliquer que cette carte est équipée d'une puce RFID ( radio frequency identification ), véritable pisteur de nos activités puisque pour obtenir cette carte, il a fallu donner son nom,prénom adresse,téléphone, mail et sa photo d'identité ainsi que ses revenus pour ceux qui bénéficie du tarif solidaire et que à chaque utilisation, les informations sont envoyées à un central qui conservera toutes ces données pendant 48 heures sauf si l'opérateur en décide autrement .Quand aux personnes qui auront fait le choix de protéger leur vie privée et opté pour une carte anonyme, pourront-elles profiter de cette fameuse interopérabilité ? Et si oui,au même tarif ? Là, j'en doute fort ! Cette carte initialement prévue pour les transports commence à envahir notre vie quotidienne avec son intrusion dans les piscines et les bibliothèques. Une carte pour gérer toutes nos affaires de vie courante au détriment de notre liberté, est-ce çà le progrès ? Dans cet article, le vice-président de la région Gérard Lahellec affirme que cette carte permet de « simplifier la vie de nos concitoyens et d'améliorer leur droit à la mobilité ». Cette simplification est très relative car il faut quand même aller sur internet pour avoir son titre de transport (c'est déjà possible pour la SNCF !). Quand à améliorer le droit à la mobilité, c'est mensonger que d'affirmer cela. Seul le libre accès aux transports permettra d'améliorer le droit à la mobilité ! Sous prétexte de modernisme,on voudrait nous faire croire que celà est nécessaire alors qu'il ne s'agit que (encore une fois ) de ficher la population. »

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Europe Ecologie Les Verts et le puçage RFID dans les transports : du lard ou du cochon ?
    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - octobre 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Régionales 2010 : le parti communiste breton face à son destin

    pcf.jpgNationalement, les membres du Conseil National du PCF se sont positionnés les 24 et 25 octobre 2009 pour la construction d’un “Front de gauche” (malheuresuement restreint au Parti de Gauche de Mélanchon et la Gauche Unitaire de Christian Picquet) pour l'échéance des régionales de mars 2010... tout en se ménageant l’option de la possibilité d’unions “pragmatiques” (sic) avec le PS dans certaines régions dès le premier tour, s'illusionnant encore d’un soudain virement à gauche d’un Parti Socialiste qui n’a jamais arrêté d’afficher la droitisation de son idéologie allant jusqu’à mettre en équation d'éventuelles alliances au second tour ici ou là avec le Modem de François Bayrou. Quoiqu’on en dise c’est donc en Bretagne un parti communiste affaibli qui aborde cette échéance des régionales de 2010. PCF breton écartelé entre le choix d'un accord de premier tour avec les libéraux socialistes au nom du “bilan” et une stratégie qui consisterait à prolonger l’aventure du “front de gauche” initiée aux côté du Parti de Gauche lors des dernières européennes de 2009. La première option assurant aux communistes un certains nombre d’élu-e-s en cas de victoire de la liste socialiste, garantissant ainsi un ballon d’oxygène financier pour survivre artificiellement encore quelques années. La seconde option, plus motivée par des exigences idéologiques, en s’associant à la démarche unitaire de construction d’unegauche de transformation sociale qui n'a pas attendu les communistes pour se mettre en marche dans notre région. Au final, c’est la base militante du parti communiste breton qui a désormais entre ses mains les clefs du destin de leur formation politique en Bretagne. Soit continuer à réaffirmer lors des régionales de mars 2010 une servile docilité au Parti Socialiste, soit rejoindre dès le premier tour une liste de transformation sociale aux côtés des Parti de Gauche, Alternatifs, NPA et autres composantes politiques, associatives et citoyennes impliquées dans la dynamique unitaire d’une gauche véritablement à gauche.

    Le bâton pour se faire battre
    bretagne,politique,pcf,ps,conseil national,alliance,gérard lahellec,gaëlle abily,maxime paul,jean-michel herryL’argument du “bilan” mis en avant par le communiste costarmoricain Gérard Lahellec qui se reverrait sans doute bien repartir pour un mandat aux côtés des socialistes pourrait à la longue s’avérait contreproductif pour sa formation politique. A trop le mettre en avant, cela risquerait en effet d’être perçu par les autres listes en lice comme une invitation à regarder de plus près les votes ou positionnements politiques des communistes bretons dans les exécutifs auxquels ces derniers participent aux côtés du PS. Quelques exemples (à peine pris au hasard) illustrent cette réflexion : A voir comment fut faite la promotion des multinationales de l’eau dans les revues régionale et nationale des élu-e-s communistes. A se rappeler du zèle avec lequel le conseiller municipal communiste rennais Jean-Michel Herry en charge du dossier de l'eau vota en 2004 la reconduite du contrat à Véolia. A observer comment les élu-e-s communistes brestois s’allient depuis 2004 à la majorité socialiste de la cité du Ponant afin d’imposer avec mépris aux électeurs l’utilisation d’opaques et d’invérifiables ordinateurs de vote en lieu et place d'urnes transparentes lors des rendez-vous électoraux, ceci bien même que leurs formations politiques respectives aient depuis longtemps désavoué ces systèmes de votation antidémocratiques et totalement réactionnaires (ici et ) ...et déjà obsolètes. A lire pour la bonne bouche le propos du communiste brestois Maxime Paul qui en décembre 2006 ne mettait pas en doute sur ce dossier du vote électronique l'intégrité du Ministre de l'Intérieur de l'époque,... un certains Nicolas Sarkozy ! Cela ne s'invente pas.


    A lire :

    “Le choix difficile du PCF : opter pour la transformation sociale au détriment du “pragmatisme” électoral.” par André Ciccodicola - L’Humanité Dimanche - 29/10/2009 - page 30.


    Le débat en Bretagne
    (Source : Collectif antilibéral du Pays de Port-Louis - Morbihan)

    - Courrier aux sections du Finistère - 9/9/2009

    - Document régional adressé aux sections du Finistère

    - Contribution de M. Jean LB - section PCF de Lanester (Morbihan) - 23/10/2009

    - Courrier de militant-e-s du PCF 56 adressé à leur fédération départementale  - 12/10/09

    - Contribution de M. Demaimay - Section PCF de Douarnenez (Finistère) - 17/09/2009

    - Contribution de M. Michel Simon - Section PCF de Rosporden (Finistère) - 27/09/2009

    Voir aussi :

    - Lettre de la coordination régionale du Parti de Gauche de Bretagne adressée aux fédérations de Bretagne du PCF - 07 novembre 2009

    Note aussi consultable sur le blog Bretagne régionales 2010

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