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lettre

  • Soutien des demandeurs d'asile à Brest : fin des occupations

    Communiqué de presse du Casss-paPIERs
    (Collectif d'actions, de soutien et de solidarité envers les personnes sans-papiers)

    images?q=tbn:ANd9GcTURZv2Zo_VWCdoVRTa0xXO8COaEdn4S9P_-IjtiJyx8Gft8RwbAujourd’hui, l’ensemble des personnes qui occupaient le gymnase Foch depuis 13 jours ont été enfin relogées!
    Le sous préfet du Finistère, au nom du Préfet, a attribué à toutes les personnes une solution d’hébergement pour une semaine, dans diverses villes du département, et ce sans distinction de composition familiale ni de situation administrative.
    C’est une victoire pour les migrants et leurs soutiens.
    Il s’agit maintenant que cette semaine d’hébergement se prolonge et se transforme en des logements pérennes.
    Le CASSS-paPIERs continuera la lutte pour des logements pour tous et toutes, et pour la régularisation de toutes les personnes sans papier.

    S'informer, se mobiliser :

    - Casss-paPIERs (Collectif d'Actions, de Soutien et de Solidarité envers les personnes Sans-papiers)

    - Galères de Brest - Site mis en ligne afin de soutenir les personnes étrangères demandant leurs papiers et qui sont misent à la rue par les pouvoirs publics.

  • Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers ! : manifestation samedi 30 juin à Brest

     Le logement est un droit. L'Etat français, qui a ratifié la convention de Genève, a même l'obligation légale de loger les demandeur-se-s d'asile.

    Avant 2009, les personnes qui voulaient demander l'asile en Bretagne pouvaient le faire dans toutes les grandes villes de la région. Depuis 2009, elles ne peuvent plus le faire qu'à Rennes. Si bien que presque toutes les places d'hébergement ont été fermées hors de l'Ille-et-Vilaine, sans pour autant entraîner d'augmentation des moyens dans ce département ! Aujourd'hui, plus de 300 personnes étrangères vivent à la rue ou dans des squats à Rennes.

    Depuis un an, le préfet de région envoie vingt personnes par mois dans chaque département breton. Vingt personnes, c'est très peu dans un département d'un million d'habitant-e-s. Mais même pour vingt personnes, l'Etat ne veut pas trouver de solutions de logement durables.

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    Ces dernières semaines, de nouvelles familles et personnes isolées ont été mises à la rue. D'autres ont été envoyées en camping à l'autre bout du département, loin des structures qui les soutiennent et des réseaux qu'elles ont constitués.

    2538245609.jpgPour se mettre à l'abri et pour obliger les pouvoirs publics à les loger, les personnes concernées et leurs soutiens occupent le gymnase de l'Harteloire. Actuellement, plus d'une trentaine de personnes concernées participent à l'occupation. Le nombre de personnes concernées ne cesse d'augmenter au fur et à mesure que la Préfecture cesse de prendre en charge les hébergements. Et il paraît que d'ici peu il n'y aura plus aucun hébergement en hôtel parce que les places seront prises par... les touristes pour Brest 2012 ! Une centaine de personnes hébergées seront alors à la rue.

    On nous répète que le budget pour l'hébergement d'urgence est épuisé depuis le 31 mai. L'Assemblée Nationale va se réunir début juillet pour revoir le budget 2012. Des moyens pour des logements durables doivent être une priorité.

    Devant l'urgence de la situation, des collectifs et des organisations des villes de Brest, Quimper et Rennes organisent des manifestations le samedi 30 juin. Partout en Bretagne, réclamons :

    Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers

    MANIFESTATION

    Samedi 30 juin à 15h, Place de la Liberté à Brest