
Communiqué des Alternatifs - 15 mars 2014
Plusieurs régions, notamment la région parisienne, souffrent depuis plusieurs jours d'un pic de pollution. Notamment d'une pollution aux particules, car l'air contient une quantité trop importante de PM10, particules au diamètre inférieur à 10 microns.
Le gouvernement a annoncé l'instauration dans l'agglomération parisienne de la circulation alternée. Une première tentative dans ce sens avait eu lieu, avec un succès limité, il y a près de 20 ans. Et dans plusieurs villes a été mise en place la gratuité des transports en commun pour la durée du pic de pollution.
Il est à craindre qu'il s'agisse plus, une fois encore, de changer le pansement que de penser le changement. Car il est nécessaire de réduire radicalement et dans la durée les risques environnementaux et sanitaires du productivisme, notamment pour ce qui concerne les flux de transport, la politique agricole ou la politique énergétique.
Une politique alternative passe par des priorités claires :
- investir massivement dans la recherche sur les énergies renouvelables en commençant par réaffecter les crédits consacrés au nucléaire et à ITER
- réorienter la politique de transports en favorisant les modes peu ou non polluants.
- économiser l’énergie dans les domaines du logement et des transports notamment, en mettant un terme aux gaspillages
- développer une agriculture paysanne, atout pour l'équilibre des territoires, assurant une production agricole éthique et de qualité
- inventer, notamment en milieu urbain dense, des politiques d'aménagement visant à réduire l'intensité des flux de transport
Dans tous ces domaines, existent d'importants gisements d'emplois. Les reconversions indispensables d'activités nécessiteront le respect des droits et la participation active des salarié.e.s.
Un « capitalisme vert n’est pas en mesure de répondre à des enjeux énergétiques et écologiques cruciaux.
Mais une vraie gauche, entre autres le Front de Gauche, ne peut attendre que les catastrophes sanitaires s'amplifient. Elle se doit d'apporter des réponses globales à la crise écologique, des réponses conjuguant justice sociale, rupture avec un modèle productiviste mortifère, démocratie active.

Suite à leur expulsion du couloir de l'AFTAM au port de commerce où ils s'étaient réfugiés, les demandeurs d'asile en galère à Brest avaient fait le choix avec le soutien des militants du collectif Casss-PApier d'occuper le gymnase Foch pour de ne pas se retrouver à la rue. Occupation qui ne fut que de courte durée. La ville de Brest ayant rapidement fait appel à une requête judiciaire pour ordonner l'expulsion du lieu.
Faute de proposition effective d'hébergement de l'Etat suite à cette nouvelle expulsion, décision a alors été prise dans l'urgence par les demandeurs d'asile et leurs soutiens d'aller occuper un nouveau lieu public. Tard dans la soirée, c'est donc vers la salle de spectacle municipale Mac Orlan que
A l’affiche actuellement au Mac Orlan une
et les éluEs ne prennent position. Par contre pour voter des sommes indécentes pour Brest 2012, tout nos représentantEs éluEs sont au taquet. Tout pour la frime commerciale et rien pour les personnes. Bravo monsieur Cuillandre. Bravo les éluEs brestois.