
La Coordination régionale Bretagne - Pays de Loire solidaire des personnes immigrées interpelle les parlementaires via une lettre ouverte sur le projet de loi sur le droit d'asile.
La Coordination régionale Bretagne - Pays de Loire rassemble, depuis 1997, différentes villes et structures de l’Ouest de la France qui agissent en solidarité avec lespersonnes immigrées. Lors de sa dernière réunion, le 4 octobre 2014, sa coordination a décidé d'interpeller les parlementaires afin d’attirer leur attention sur un nouveau rendez vous manqué de la gauche : celui d’une réforme progressiste du droit d’asile et des conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France.
Ayant découvert les projets de loi sur l’asile et sur le droit des étrangers, présentés le 23 juillet 2014 à l’Assemblée nationale par le Ministre de l’Intérieur, la Coordination déplore les écarts entre ses espoirs de 2012 aprè 10 années de droite au pouvoir et les propositions gouvernementales de 2014.
A lire :
- Lettre ouverte adressée aux parlementaires par la Coordination régionale Bretagne - Pays de Loire solidaire des personnes immigrées - novembre 2014
Voir aussi :
- Réforme du droit d'asile : Avis du Haut Conseil à l’égalité femmes/hommes
Avis publié le 19 novembre 2014
- Immigration : « la surveillance et le contrôle sont omniprésents » - Politis - 23 juillet 2014
Sarah Belaïsch de la Cimade analyse en détail les projets de loi sur l’asile et l’immigration
- Migrations : à quand la rupture avec l’obsession de fermeture et de contrôle ?
La Cimade - 13 novembre 2014
- Enfermement des étrangers, loin des promesses de François Hollande
Par Lena Bjurström – Politis - 18 novembre 2014

On n'est pas dupe du côté des soutiens présents depuis l'aube venus soutenir les personnes migrantes qui occupent l'ancien immeuble des Affaires maritimes au 6 de la rue Saint Saens depuis plus de trois mois. L'immeuble doit être expulsé dans la journée. Pour l'effet de surpise, cela est râté.
L'expulsion s'est faite dans le calme. Sur les 70 personnes qui occupaient l'ancien immeuble des Affaires maritimes, seules 35 résident-e-s étaient présentes ce matin d'octobre. Les autres avaient fait le choix de partir se réfugier ailleurs deux jours avant pour se protéger d'une potentielle expulsion du territoire. Tour à tour, les résident-e-s de l'immeuble Saint-Saens sont orienté-e-s vers le barnum de la Ville d Brest pour un « accueil » administratif. Les rares chanceux auront été pour certains orientés vers le centre d'accueil de Coallia du port de commerce. Pour les autres, il leur aura été proposé quelques nuits d'hôtel pour la forme. Il faut soigner la communication préfectorale. Pas grave si le sous-prèfet exagère sur l'état d'insalubrité de l'immeuble dont les espaces de vie étaient sains et entretenus par ses occupant-e-s. La Ville de Brest aura offert dans sa grande générosité quelques conserves. Ce soir là, aucune personne migrante ne sera à la rue à Brest... du moins officiellement.
Nous sommes ici pour faire un appel et vous expliquer nos conditions de vie.
Depuis plusieurs années, le