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  • Centre-ville de Brest : il faut invibiliser ces gens que François Cuillandre ne veut plus voir!

    Article modifié le 17/06/2015 

    brest,arrêté,ville de brest,françois cuillandre,jean-luc polard,commerce,centre-ville,cci,santé,alcool,clochard,routard,punk,discriminationA Brest, le maire socialiste François Cuillandre a, le croit t-il, trouvé son arme fatale pour nettoyer son hyper centre-ville des personnes qui semblent faire tâche dans le paysage commercial local. Présence indésirée de marginaux qui ne semble pas raccord avec l'image commerciale aseptisée et « rassurante » que l'édile brestois voudrait donner de l'artère principale du centre-ville de la cité du Ponant. Selon le propos rapporté par le vice-président de Brest Métropole Jean-Luc Polard lors des premières Assises du commerce à Brest, le maire François Cuillandre envisage de publier un arrêté interdisant la consommation d'alcool sur l'espace public dans le centre-ville de 10 heures à 20 heures. Arrêté municipal emprunt d'hyprocrisie dans son intention qui n'a comme vocation véritable à peine cachée qu'à « inviter » les personnes fragilisées concernées qui consomment de l'alcool sur la voie publique à fuir l'hyper centre de Brest.

    Un arrêté municipal électoraliste
    brest,arrêté,ville de brest,françois cuillandre,jean-luc polard,commerce,centre-ville,cci,santé,alcool,clochard,routard,punk,discriminationLe maire de Brest espère sans doute par son arrêté « anti picole » du soutien zélé de la maréchaussée pour contraindre le public ciblé à s'invisibiliser. Paradoxalement, dixit le vice-président de Brest Métropole, les commerçants de l'hyper centre brestois n'étaient pas demandeurs d'un tel arrêté municipal! Pourtant, interrogé sur la pertinence de cet arrêté, Jean-Luc Polard a apporté la précision (Le Télégramme - 17 juin 2017) qu'il  s'inscrivait dans la réponse politique de la municipalité à un « sentiment d'insécurité » (sic) exprimé par certains brestois. Toujours la même rengaine où des élus apportent une réponse sécuritaire à courte vue pour donner l'impression d'agir à une fraction « inquiéte » de la population. Au pays du populisme les démagogues sont rois. En terme de communication, trop content sans doute de pouvoir ainsi labourer le terrain électoral de son opposition, le maire François Cuillandre n'a sûrement pas appréhendé le retour de vague que son projet d'interdiction va provoquer. Sous couvert de salubrité publique, ce projet d'arrếté municipal s'affiche par son esprit à être aussi méprisable que les bancs grillagés du maire d'Angoulême.

    Docteur François et Mister Cuillandre
    brest,arrêté,ville de brest,françois cuillandre,jean-luc polard,commerce,centre-ville,cci,santé,alcool,clochard,routard,punk,discriminationEn décembre 2009, suite à des débordements alcoolisés périphériques aux soirées étudiantes du jeudi soir autour de la place de la Liberté, François Cuillandre avait réagit suite à l'arrêté préfectoral anti-alcool. A l'époque, le maire de Brest avait publiquement émis de sérieux doutes sur la pertinence de cet arrêté rappelant qu'il avait « toujours refusé de signer un arrêté municipal interdisant la consommation d'alcool au centre-ville car là où la police est étatisée, ce type d'arrêté ne relève que de l'État... ». François Cuillandre avait insisté pour mettre en avant que l'arrêté préfectoral devait « être appliqué de manière préventive, plutôt que répressive, sinon le remède serait pire que le mal. ». Il avait par ailleurs affiché sa crainte « ...que ce texte ne fasse que déplacer le phénomène ailleurs dans la ville» en notant que les élus brestois devaient avant tout, « poursuivre le long travail de prévention et d'explication [mené] depuis des années ». Intention politique réaffirmée dans les propositions de la liste menée par le maire socialiste sortant lors de la campagne brestoise des municipales de 2014. Liste qui préconisait dans son programme de faire un enjeu majeur de la « lutte contre les addictions... en s'appuyant sur le travail réalisé jusque là en prévention et en sensibilisation, en unissant plus largement les acteurs concernés ». Liste électorale qui ambitionnait « [de] permettre à Brest d'être une ville innovante sur ces problèmatique » (sic).

    brest,arrêté,ville de brest,françois cuillandre,jean-luc polard,commerce,centre-ville,cci,santé,alcool,clochard,routard,punk,discriminationFrançois Cuillandre veut désormais dans la pratique prendre le contrepied de la posture politique qu'il avait défendu les années précédentes et lors des dernières municipales. D'une politique ambitieuse et innovante qui s'appuyait sur la prévention et les acteurs de terrain, c'est désormais l'aspect répressif et excluant qui semble être prioritaire pour faire place nette dans l'hyper centre-ville. A Brest le changement c'est aujourd'hui et apparaît puant au regard de l'intention mercantile défendue.

    Aller plus loin :

    - Arrêté anti picole du maire de Brest

    Circulaire du ministère de l'Intérieur du 04 avril 2005 - Ordre public et alcool

    - Ville de Brest : Les risques liés à la surconsommation d'alcool et autres risques

     
    Peu même plus boire un coup en ville....

    Steven Le Roy : peu même plus boire un coup en ville....

    Posted by Tébéo on vendredi 19 juin 2015
  • Brest : la rue de Saint-Malo en danger !

    Appel de l'association Vivre la Rue.

    2012.07.22-Vivre-La-Rue-Rue-Saint-Malo-photo-Karine-Guillon.jpg

    Nous vous interpellons aujourd’hui, au sujet d’une nouvelle menace qui risque de réduire à néant les efforts magistraux engagés depuis 25 années pour faire vivre la Rue Saint Malo.

    Un chantier d’une durée de cinq ans sur le Bâtiment aux Lions a débuté en décembre 2014.

    Négligé par la Marine Nationale qui en est propriétaire ce bâtiment remarquable a subi l’agression du ciment qui étouffe ses pierres, En 2011, classé monument historique, sa rénovation est prise en charge à proportion égale par le ministère de la Défense et le ministère de la Culture, à hauteur de 5 millions d’€uros. Son ouverture au public ne semble pas envisagée à l’issue des travaux d’après M Hervé Bedry, responsable de la gestion du patrimoine auprès de la Préfecture Maritime Atlantique.

    Ce qui motive notre indignation est que l’accès à ce chantier d’envergure, transport de la main d’œuvre, matériel et matériaux, ainsi que l’évacuation des gravats, passe par la petite rue Saint Malo, pavée sur un lit de sable et de graviers, ébranlant ces fragiles constructions antérieures à celle du Bâtiment aux Lions.
    Cette impasse piétonne, pavée à l’ancienne, ne saurait supporter les passages successifs de camions.

    Outre les risques d’effondrement de la ruelle ancienne inadaptée à la circulation automobile, comment envisager les visites des milliers de visiteurs en balade et des enfants en visites pédagogiques qui s’installent d’ordinaire en toute tranquillité dans la rue, les tournages de films, les répétitions et représentations de spectacles, les chantiers participatifs pour la restauration respectueuse des lieux, le maintien des aménagements paysagers côté rue (1er prix 2014 du concours fleurissement de rue de la ville de Brest)…

    Pour épargner la fragile voie pavée déjà tant éprouvée et pouvoir continuer à accueillir les visiteurs, les publics et les artistes de plus en plus nombreux, il est essentiel de la préserver de tout transit de camions qui génèreraient nuisances et insécurité.

    Des alternatives existent : La plus logique et naturelle est sans conteste le passage par l’arsenal vers le chantier du Bâtiment aux Lions puisque celui-ci appartient au patrimoine maritime Atlantique.Une route goudronnée y mène et un parking se trouve juste devant le monument à restaurer..

    « Vivre la Rue » a pour objet la préservation et la réhabilitation de lieux en péril. Elle entend ainsi, défendre les droits des générations futures, faire naître et vivre des lieux de rencontre et d’échange pour tous. Ses moyens d’actions sont, notamment :
    - La restauration et l’entretien de la rue Saint-Malo et de son environnement en Bio-Construction
    - La production et la diffusion de spectacles, et de manifestations artistiques et culturelles
    - La mise en pratique des valeurs de l’économie sociale et solidaire (article 2 des statuts)

    http://www.vivrelarue.net

     Cyberaction à signer et relayer massivement : 
    Brest - Rue Saint Malo Vs Bâtiment aux Lions

  • Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère

    Lettre ouverte adressée au maire de Brest,
    à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper
    ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.

    Brest  le 02 octobre 2013

     

    865954604.jpgNous venons d’apprendre que le service des étrangers de la mairie de Brest a été fermé le 2 septembre 2013.

    Cela nous inquiète fortement.

    Jusqu’à présent les élue-e-s de Brest, qui considéraient leur service des étrangers comme une référence nationale, estimaient qu’il était sécurisant pour les personnes migrantes de pouvoir faire leur demande en mairie car elles avaient la garantie d ́être au moins bien conseillées et de ne pas de se faire arrêter en entrant ou en sortant de ce lieu public.

    Auparavant les personnes sans papiers obtenaient une Autorisation Provisoire de séjour qu’elles retiraient en mairie de Brest. Elles/ils doivent désormais se rendre à la Préfecture de Quimper.

    Comment vont elles/ils s’y rendre ?

    Qui va financer leur titre de transport ?

    Nous sommes en droit de nous demander pourquoi l’administration semble rechercher, par l’éloignement des services, à compliquer leurs démarches…

    Autrefois contacter par téléphone le service des étrangers de la préfecture était un véritable parcours du combattant. Le service des étrangers de la mairie, lui, assurait alors l’accueil de nombreuses personnes chaque jour de la semaine, matin et après-midi.

    Maintenant que cet accueil est supprimé, la ligne de la Préfecture ne risque-t-elle pas d’être encore plus encombrée ?

    Est-il prévu que ce service préfectoral embauche du personnel pour répondre à la demande ?

    Demande qui ne peut qu’augmenter puisque les migrant-e-s devront contacter la Préfecture pour obtenir un rendez-vous à Quimper.

    Allons nous avoir, en Finistère, la même situation qu’à Rennes où des personnes en demande d’asile sont nombreuses à attendre l’ouverture dès 5h du matin et ne sont parfois pas reçues ?

    Où les personnes sont mal conseillées, trop peu suivies et où les demandes sont non faites ?

    Où elles risquent de se faire contrôler et arrêter puisqu’elles n’ont pas été reçues et n’ont donc pu se mettre en règle.

    Nous constatons que ces récents changements constituent une dégradation du service public destiné aux personnes migrantes.

    Cela démontre une volonté de leur compliquer les choses (manque d’argent pour téléphoner, circuler…) et de leur faire peur. On chercherait à les décourager de faire des demandes pour qu’elles demeurent sans papiers, privées de leurs droits qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Mais cela ne peut être le but recherché par une majorité socialiste soucieuse du bien-être de chacun et notamment des plus faibles…

    Le CASSS-paPIERs

    Contact :

    mail :  cassspapier@no-log.org

    - Blog du collectif brestois CASSS-paPIERs

     

    En savoir plus :

    - Préfecture du Finistère : Nouvelles modalités d’accueil des étrangers

    - D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois
    Texte du tract diffusé à Brest par le
    Collectif CASSS-paPIERs