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  • Les Alternatifs

    Les Alternatifs est une formation politique née en 1998. Son existence, relativement récente, en tant que Mouvement Parti politique national, s'inscrit dans une filiation bien plus ancienne, celle du courant autogestionnaire qui a marqué le mouvement ouvrier et populaire européen depuis ses origines. Ce courant fut, au sein du PSU puis de l'Alternative Rouge et Verte et dans les suites de 1968 un acteur important des luttes paysannes et ouvrières des années 1970 et 1980 (Lip, Larzac).

    arton1180-f6bcf.pngLe projet politique des Alternatifs fondé sur quatre piliers : solidarités, écologie, féminisme et autogestion, ambitionne de construire, par une révolution longue, une société conjuguant des aspirations sociales, écologiques et politiques issues de traditions et cultures diverses :

    • Transformation radicale des rapports économiques et sociaux telle que l'a portée le meilleur du mouvement ouvrier.

    • Défense de l'écologie sociale articulant la conscience des limites de notre planète et la prise en compte de l'environnement avec la question socioéconomique : c'est ce que nous appelons l'alter développement (synthèse d u rouge et du vert).

    • Réalisation d'une véritable égalité hommes-femmes dans tous les aspects de la vie (éducation, travail, vie sociale).

    • Instauration d'une démocratie plus directe.

    L'autogestion est le fil conducteur de l'action des Alternatifs. Elle s'affirme comme un chemin, un moyen et un but. Que et comment produire ? Qui décide et comment décide-t-on ? Comment répartir les richesses ? Poser ces questions c'est rejoindre celles que se posent de plus en plus de personnes dans le monde, salariés, ou chômeurs en lutte, partisans de l'Altermondialisme, tenants de la relocalisation de l'économie ou adeptes des objecteurs de croissances.Les Alternatifs sont insérés dans les luttes de terrain mais aussi dans les institutions. Ils comptent de nombreux élus dans les communes et dans les agglomérations qui s'efforcent de mettre en pratique, avec le plus grand nombre, la démocratie active que prône notre mouvement.

    Du local à l'international, les Alternatifs sont pleinement engagés dans la recherche de convergences pour combattre l'offensive libérale.

    - Site internet des Alternatifs

    Lien permanent Catégories : politique 0 commentaire
  • Un tramway à Brest : Carence démocratique

    Fin novembre 2003, dans la presse locale, M. Cuillandre maire de Brest et président de la CUB rappelait " qu'une Communauté urbaine n'est pas une collectivité territoriale mais un établissement public ", précisant l'absence, à son grand regret (sic), de la désignation des organes de l'intercommunalité au suffrage universel. On notera que si les structures communautaires peuvent apparaître comme des outils pertinents, de plus en plus de compétences leur sont confiées au détriment des communes. Dans un contexte général oú l'on nous parle de décentralisation, afin nous dit-on de rapprocher les organes décisionnaires des habitants, on ne peut que constater que dans la réalité tout est fait pour les en éloigner, limitant aux habitants le simple rôle de consommateurs de services... et de contribuables. Alors comment trouver normal que les communautés urbaines (ou communautés de communes) puissent à la fois percevoir des taxes locales sans que les habitants puissent sanctionner ou encourager l'utilisation des fonds ainsi récoltés. Concernant le sentiment d'hostilité de certains habitants de la CUB face au projet detramway à Brest, il peut trouver entre autre son origine dans l'absence de réelle " concertation " avec la population. En effet, au delà de la sémantique communautaire, il n'a été proposé qu'une simple opération de communication autour d'un projet pré-décidé. On se souvient qu'en octobre 1990, 80% des 50 000 électeurs qui s'étaient exprimés lors d'un référendum avaient rejeté un projet de réseau de tramway-bus sur l'agglomération brestoise. Cela étant, la mise en place obligatoire d'un PDU (Plan de Déplacement Urbain) dont l'enquête publique ne fut pas à la hauteur des enjeux, amena en 2002 les décisionnaires de la CUB à entreprendre une réflexion autour des transports urbains. Fort légitimement la population exprime aujourd'hui son souhait de participer à un choix qui engage les finances de la CUB pour plusieurs années. Référendum (caractère décisionnaire) ou consultation pour avis, il s'agit là bien encore d'une question de vocabulaire, bien qu'un référendum concernant ce dossier soit législativement impossible aujourd'hui. S'abstenir du caractère solennel d'une nouvelle consultation populaire ne pouvait se comprendre que si la CUB avait consacré un vrai " temps démocratique " à la construction d'une réelle "concertation" dont malheureusement les habitants de l'agglomération brestoise semblent avoir été privés. A un moment oú le personnel politique nous évoque la " démocratie participative " dans leur propagande politicienne, il serait pertinent que ces derniers passent enfin des mots à l'usage. Quant au choix d'un tramway ou d'un réseau de bus en site propre, cela reste un autre débat !