Des militant-e-s se sont invités sur le plateau de l'émission de Guillaume Durand "L'objet du scandale" diffusée en direct sur France 21 avril 2010 afin de lancer un appel à la grève des chômeurs pour le 3 mai 2010.
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La Grève des chômeurs s'invite à l'objet du scandale
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Mort aux boîtes de coaching !
Le collectif brestois “En marche contre l’injustice sociale” s’est rendu le jeudi 22 avril 2010 dans plusieurs “boîtes de coaching” du port de commerce pour dénoncer la privatisation du service public de l’emploi.
Une lettre-ouverte a été remise aux personnes rencontrées.
Par son action coordonnée au niveau régional, le collectif brestois entend dénoncer haut et fort le dispositif juteux de gestion du chômage désormais externalisé à grande échelle par Pôle Emploi auprès d’entreprises privées.
- Récit de l’action du 22 avril 2010 sur Indymédia Nantes
- Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale -
Manifestation du 1er décembre à Brest : quels dérapages ?
Communiqué de presse du Collectif brestois « En marche contre l'injustice sociale » en réaction à l’article du Télégramme du 02 décembre 2009 qui titrait : « Assises de la mer. La manifestation dérape »
Brest le 08 décembre 2009
Dans l'article du Télégramme du 02 décembre dernier relatant la manifestation organisée pour accueillir comme il se doit la patronne des patrons, Le Télégramme multiplie les amalgames visant à dénigrer le Collectif brestois « En marche contre l'injustice sociale ». Après avoir occupé (et non « squatté ») la Mairie de Brest pendant dix jours, après diverses actions à Pôle Emploi, à la CAF et aux Impôts, nous étions effectivement présents pour exprimer notre ras-le-bol lors de la visite à Brest de Madame Parisot. Composé de demandeurs d'emplois, de travailleurs pauvres, d'étudiants, de retraités, de personnes handicapées et de tous les galériens du quotidien, serions-nous désormais (selon votre journal) de méchants « anarchistes organisés » en puissance dont le but serait de semer le trouble et voler la vedette aux syndicats ? de potentiels « ultragauchistes » (Le Télégramme du 03 décembre - annonce de la manifestation rennaise) alors que cette appellation tient plus du fantasme du Ministère de l'Intérieur pour discréditer le mouvement social ? N'aurions-nous rien à revendiquer ? Faudrait t-il croire que le chahutage bon enfant de la tête de la manifestation dont nous n'avions pas le monopole, aurait impressionné la soixantaine de CRS qui verrouillait les accès du Quartz ? Le sérieux s'impose au lieu d'afficher cette volonté soudaine de rendre notre collectif responsable de tous les faits divers brestois. Exercice rédactionnel réitéré dans votre édition du jeudi 03 décembre où vous nous accusez d'avoir agressé verbalement une journaliste de Tébéo. Pas de chance, nous n'avions pas lancé de mot d'ordre à rassemblement pour la venue à Brest du premier Ministre dans le cadre des Assises de la mer. Heureusement pour nous.
texte du communiqué (format .PDF)
Aller plus loin :
- Publication de l’Union Locale CGT de Brest - 2 décembre 2009
- Collectif brestois « En marche contre l'injustice sociale »
- Communiqué du Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte après la manifestation de Rennes du 05 décembre 2009 -
Rennes : Communiqué du Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte (MCPL) après la manifestation régionale des chômeurs et précaires du 5 décembre à Rennes
05 décembre 2009
Source : Rennes-info.org
L'assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches régionales, dénonce l'attitude de la préfecture qui a décidé d'interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs semaines et dont elle était parfaitement au courant. Interdits de manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à rejoindre le centre ville pour se faire entendre; mais les forces de police, en nombre impressionnant, n'ont pas cessé de nous intimider, de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des arrestations. Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous avons été pris dans un guet apens entre la responsable des lieux qui, sous l'ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l'accès, et plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti criminalité. Ceux ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête (traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous n'avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre personnes sous le prétexte aberrant de « jet d'essence » (ce qu'aucun observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité dans le tumulte du lynchage.
Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s'inscrivent dans une démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d'impuissance à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires, sécuritaires et libérales actuelles. Cette manifestation fait suite à l'interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l'ouest du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le gouvernement, pour tuer dans l'oeuf les mouvements de résistance actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en extension aujourd'hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les plus élémentaires libertés publiques: celles de manifester et de se réunir. On retiendra également le blocus policier de la ville de Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de tous les Pôle Emploi d'une ville, comme à Quimper récemment, à la moindre annonce de rassemblement.
Nous tenons également à ne pas passer sous silence l'attitude particulièrement honteuse de la mairie « socialiste » de Rennes qui prétend soutenir d'une main les chômeurs et de l'autre recourt aux mêmes méthodes policières que le gouvernement (expulsion de la mairie le 27 novembre, salle retirée à la dernière minute à la maison des associations permettant les arrestations par la BAC).
L'assemblée régionale des chômeurs et précaires lance un appel à amplifier les mouvements de résistance actuels :
Elle appelle à un rassemblement dimanche à 14 h devant le commissariat central de Rennes (boulevard de la Tour d'Auvergne) pour obtenir la libération des personnes interpellées et l'abandon de toutes les charges retenues contre elles.
Contact MCPL de Rennes : mcpl2008 AT gmail.com
Photo d'illustration du rassemblement gare de Rennes : Mensuel du Golfe du Morbihan/Flickr.com
Manifestation contre le chômage à Rennes (5/12/09)
envoyé par gill68. - L'info internationale vidéo.
Concernant Rennes, lire aussi :
- Texte de la prise de parole que devaient lire les chômeurs et précaires lors du Conseil municipal de Rennes le 07 décembre 2009. Intervention empêchée par les forces de l’ordre.
- Communiqué de presse des chômeurs et précaires de Rennes - 08 décembre 2009 : “Vérité sur notre présence au conseil municipal du 07 décembre”
- Brève déclaration du DAL 35 concernant le conseil municipal du 07 décembre 2009 à Rennes.
En savoir plus sur la mobilisation des précaires et chômeurs :
- Discours de Philippe Villechalane pour les 4 organisations de chômeurs lors de la manifestation du 05 décembre 2009 contre le chômage et la précarité
- Communiqué de presse de l’APEIS - 09 décembre 2009
-Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale
- Collectif droits nouveaux -
Informatisation généralisée des ANPE : merci monsieur Borloo !
Depuis mardi dernier, les offres d'emplois ne sont plus affichées sur support papier dans les ANPE brestoises. Elles sont uniquement consultables via internet sur des terminaux informatiques.
Je n'évoquerai pas le caractère discriminatoire que peut représenter une recherche d'emploi uniquement proposée par une consultation internet pour des publics réfractaires à l'outil informatique malgré que l'utilisation des possibilités de l'internet s'avére pertinent dans le cadre d'une recheche d'emploi.
Tous les demandeurs d'emploi n'étant pas équipés à leur domicile de matériel informatique dernier cri connecté à internet, notre cher ministre aura sans doute oublié de prendre en considération les conséquences en terme d'affluence dans les ANPE ou les conséquences en terme de pannes des systèmes. Doit t-on par exemple limiter le temps de consultation des personnes qui consultent ces terminaux dans les ANPE sachant qu'une recherche sérieuse via un ordinateur connecté à l'internet peut prendre 3/4 d'heure ou plus ! En outre, par retour d'expérience, il s'avére que les imprimantes des terminaux mis à disposition dans les ANPE tombent souvent en panne.
Désormais il s'avére dorénavant impossible pour un demandeur d'emploi d'avoir une vision globale (que permettait l'affichage papier) de toute les offres du bassin d'emploi brestois via l'interface du site internet de l'ANPE. Les seules requêtes informatiques ne pouvant se faire qu'à partir d'une profession ou d'un code ROME. Quand à la zone géographique, elle ne peut être affiner que par une recherche par département. Une recherche par bassin d'emploi restant encore pour l'instant impossible.
Parmi les arguments positifs, en défense l'on peut signaler tout de même que les offres du bassin brestois apparaissent dorénavant en totalité sur le site internet de l'ANPE via une recherche centrée le département du Finistère alors qu'auparavant elles ne l'étaient pas toutes. Quant à la mise à jour de la disponibilité des offres d'emploi proposées, elle s'effectue désormais en temps réel. Si l'augmentation de terminaux de consultation des offres s'avére une bonne chose, la possibilité de consulter les offres d'emploi en paralllèle par un affichage sur support papier doit garder tout son sens car cela répond à une vrai nécessité pratique pour les demandeurs d'emploi. Demander aux personnes qui recherche un emploi d'être polyvalent ou ouverts à divers métiers sans leur proposer un outil pertinent reste paradoxal .
Interpellé par mes soins, l'agent d'accueil ne s'est limité à me dire qu'ils (les agents) n'avaient pas à eu à donner leur avis sur cette exclusive informatique et que ce choix était imposé par leur Ministère de tutelle et m'a gentiment remis un joli formulaire pour signaler mes remarques. A voir comment le personnel des ANPE ne sont pas consultés par leur hiérarchie, l'on peut se demander comment l'avis d'un simple usager peut être pris en compte. C'est beau la concertation. Après la loi sur "l'inégalité des chances" de monsieur Borloo, l'on en redemanderait !
==> Opportunités d'emplois en Bretagne