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Si un nouvel aéroport était un bon projet, il serait facile à légitimer. Or ce projet n’est justifié que par des exagérations, des mensonges, des omissions. Le tract du PS « Oui à l’aéroport du Grand Ouest » et le livre « Aéroport du Grand Ouest, pourquoi j’y crois » de Jacques Auxiette en sont des florilèges. Rien ne nécessite de réaliser aujourd’hui un équipement pensé il y a 50 ans, inutile, gaspillant les terres agricoles et l’argent public. Qui plus est, contraire aux exigences de la loi sur l’eau...
Dans un dépliant de 4 pages, l'ACIPA démonte un à un les bobards du Parti Socialiste...
Gros succès le 20 février dernier à la Faculté Ségalen de Brest (300 personnes présentes) pour la conférence organisée par les Amis du Monde Diplomatique.
Loïc Avry, géographe, chercheur associé, Université de Rennes 2 et Jacques Lescoat, association des géographes de Bretagne étaient invités pour intervenir autour du thème : « Comprendre la place des territoires dans un conflit d’aménagement : le cas du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes ».
« Les conflits de territoire, qu’ils soient des conflits d’aménagement, des conflits environnementaux, ou des conflits d’usage, sont en augmentation constante ces dernières années, retardant ou annulant souvent de multiples projets. Plusieurs travaux ont mis en évidence les rapports complexes entre conflit et territoire, mais peu d’entre eux ont tenté de remettre les différents acteurs à égalité dans la prise en compte de leur parole territoriale.
Nous chercherons à comprendre la place réelle prise par le territoire dans les discours d’acteurs à l’occasion de conflits de territoire.
Le cas du projet d’aéroport de Notre dame des Landes est révélateur des tentatives d’imposer une lecture spatiale par des acteurs dominants. Il nous a semblé intéressant de tenter de décrypter ces discours en confrontant les représentations de l’ensemble des acteurs. La question des échelles de mobilisation et des arguments mobilisés a été étudiée sous l’angle de l’analyse des représentations mentales des acteurs.
Nous avons ainsi interrogé plus d’une centaine d’acteurs, ceux que l’on peut qualifier de « profanes » et les « experts » ou décideurs en les positionnant sur le même objet de départ : le territoire du projet.
Pour ce faire, nous avons principalement mobilisé un outil appelé « carte mentale ». Ces travaux montrent par conséquent ces différentes visions et tirent les enseignements d’une des plus importantes mobilisations à l’œuvre contre un projet d’aménagement depuis 50 ans !
Plus globalement, nous posons la question du rôle clé que pourrait jouer une cartographie davantage centrée sur les acteurs que sur les projets dans la compréhension des interactions dont les territoires et les conflits se nourrissent mutuellement. »
Rarement un accord national interprofessionnel (ANI) aura entériné autant de reculs pour les salarié-e-s que celui conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat et trois syndicats.
A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, un collectif d'organisations associatives, syndicales et politiques lancent un appel pétitionné pour dire NON à cet accord régressif.
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.
L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, la remise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problème conjoncturels et surtout qui en jugera ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l'augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail).
Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d'obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l'accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l'emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi.
Enfin cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter ses dispositions telles quelles, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.
Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyen-ne-s à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L'heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales.
Appel soutenu par : Attac, CADAC, CGT Commerce Paris, CGT Hôtels Prestiges et Economiques, CGT-Finances, CNDF, CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France, Convergence de défense et développement des services publics, Convergences & Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation Copernic, FSU, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marches européennes contre le chômage, Mouvement des jeunes communistes de France, Mouvement national des chômeurs et précaires, Nouveau parti anticapitaliste, Osez le féminisme !, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, Réseau féministe « Ruptures », Résistance sociale, République & Socialisme, Union syndicale Solidaires...
Argelès-sur-mer le 14 mars 2013 - Gérard Filoche analyse l'accord national interproffessionel signé le 11 janvier 2013 entre le MEDEF et trois syndicats minoritaires (sur 8). Le gouvernement PS-EELV avec le soutien des députés UMP et FN envisage de le transposer en loi modifiant le code du travail.
Ce choix politique se vérifie en Bretagne et Pays de Loire :
Nous constatons que les conditions d’accueil des étrangers ne permettent pas un accès satisfaisant au droit d’asile.
Nous rencontrons tous les jours des personnes sans papiers, présentes en France depuis des années : elles espéraient leur régularisation.
La circulaire Valls va les maintenir dans la misère, le non droit, le travail clandestin, l’exploitation, la crainte des pratiques préfectorales arbitraires et violentes (rétentions, expulsions).
La circulaire Valls continue de créer des sans-papiers.La « crise » est une nouvelle fois le prétexte à la précarisation de toute la population, française et immigrée.
Exigeons ensemble
La régularisation de tous les sans papiers et l’arrêt des expulsions
La fermeture des Centres de Rétention Administrative
Le respect du droit d’asile
L’égalité des droits entre Français-e-s et étranger-e-s
La libre circulation et la libre installation
Rassemblement à Brest devant la sous préfecture le mardi 18 décembre à 18h avec lampe de poche, lampions, flambeaux, etc. APPORTEZ VOS LUMIERES