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Europe - Page 4

  • Un an après les premières violences policières à Notre Dame des Landes, on ne lâche rien !

    crs_ps.jpgLe 16 octobre 2012, l'Etat socialiste mettait en branle son opération "César" pour tenter d'évacuer de la Zone à Défendre de Notre-Dame des Landes les habitant.e.s et militant.e.s opposé.e.s à la construction d'un projet inutile, coûteux et destructeur d'un aéroport dans le bocage nantais.

    arton4850-bddb1.jpgUn an après, pour commémorer et condamner les violences policières qui accompagnèrent cette opération militaire initiée pour servir les desseins spéculatifs de la multinationale Vinci, le comité brestois contre le projet d’Aéroport Notre Dame des Landes invite la population à un rassemblement le mercredi 16 octobre à 18h place de la Liberté à Brest.

    On ne lâche rien !

    Gardarem Notre-Dame des Landes !

    0320.jpg

    - Lettre d’un médecin au préfet détaillant la gravité des blessures à Notre-Dame-des-Landes
    26 novembre 2012

    - Notre Dame des Landes - Nous serons là !
    Lettre ouverte de Michel Tarin à tous les comités de soutien - septembre 2013


    La bataille de Notre Dame des Landes par rennestv

  • Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère

    Lettre ouverte adressée au maire de Brest,
    à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper
    ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.

    Brest  le 02 octobre 2013

     

    865954604.jpgNous venons d’apprendre que le service des étrangers de la mairie de Brest a été fermé le 2 septembre 2013.

    Cela nous inquiète fortement.

    Jusqu’à présent les élue-e-s de Brest, qui considéraient leur service des étrangers comme une référence nationale, estimaient qu’il était sécurisant pour les personnes migrantes de pouvoir faire leur demande en mairie car elles avaient la garantie d ́être au moins bien conseillées et de ne pas de se faire arrêter en entrant ou en sortant de ce lieu public.

    Auparavant les personnes sans papiers obtenaient une Autorisation Provisoire de séjour qu’elles retiraient en mairie de Brest. Elles/ils doivent désormais se rendre à la Préfecture de Quimper.

    Comment vont elles/ils s’y rendre ?

    Qui va financer leur titre de transport ?

    Nous sommes en droit de nous demander pourquoi l’administration semble rechercher, par l’éloignement des services, à compliquer leurs démarches…

    Autrefois contacter par téléphone le service des étrangers de la préfecture était un véritable parcours du combattant. Le service des étrangers de la mairie, lui, assurait alors l’accueil de nombreuses personnes chaque jour de la semaine, matin et après-midi.

    Maintenant que cet accueil est supprimé, la ligne de la Préfecture ne risque-t-elle pas d’être encore plus encombrée ?

    Est-il prévu que ce service préfectoral embauche du personnel pour répondre à la demande ?

    Demande qui ne peut qu’augmenter puisque les migrant-e-s devront contacter la Préfecture pour obtenir un rendez-vous à Quimper.

    Allons nous avoir, en Finistère, la même situation qu’à Rennes où des personnes en demande d’asile sont nombreuses à attendre l’ouverture dès 5h du matin et ne sont parfois pas reçues ?

    Où les personnes sont mal conseillées, trop peu suivies et où les demandes sont non faites ?

    Où elles risquent de se faire contrôler et arrêter puisqu’elles n’ont pas été reçues et n’ont donc pu se mettre en règle.

    Nous constatons que ces récents changements constituent une dégradation du service public destiné aux personnes migrantes.

    Cela démontre une volonté de leur compliquer les choses (manque d’argent pour téléphoner, circuler…) et de leur faire peur. On chercherait à les décourager de faire des demandes pour qu’elles demeurent sans papiers, privées de leurs droits qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Mais cela ne peut être le but recherché par une majorité socialiste soucieuse du bien-être de chacun et notamment des plus faibles…

    Le CASSS-paPIERs

    Contact :

    mail :  cassspapier@no-log.org

    - Blog du collectif brestois CASSS-paPIERs

     

    En savoir plus :

    - Préfecture du Finistère : Nouvelles modalités d’accueil des étrangers

    - D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois
    Texte du tract diffusé à Brest par le
    Collectif CASSS-paPIERs

  • La démocratie a un coût mais pas de prix

    4084273-6197809.jpg?v=1334140215Sous couvert de l'argument d'économie, de « modernisation » et "d'écologie"(sic), notre hyperactif ministre de l'Intérieur Manuel Valls souhaite faire voter dans le projet de loi de finances 2014 (article 61) une mesure de dématérialisation de la propagande électorale pour les élections européennes de 2014. La propagande électorale ne serait dès lors que consultable par les électeurs et électrices sur le réseau internet.

    Tous les français.e.s n'étant pas connecté.e.s au web, cela introduirait de facto une rupture d'égalité entre les citoyen.ne.s au regard de l'accès à l'information électorale et, de fait, une telle mesure s'avérerait anticonstitutionnuelle. Solution pour contourner cette problématique de constitutionnalité, proposer un dispositif alternatif d'information aux électeurs et électrices... sous forme de propagande papier ! L'absurdité ministérielle dans toute sa splendeur. La limitation de la mesure Valls à un seul type de scrutin en particulier amènerait par ailleurs de façon fort prévisible le retoquage de l'article de loi en question par le Conseil Constitutionnel.

    Vraies raisons ?
    Si l'intention de Manuel Valls s'avérait de faire exploser l'abstention aux prochaines Européennes (taux déjà important en temps normal) ou de discréditer le parlement Européen aux yeux des français.e.s, il n"y aurait pas de meilleure façon. A moins que par sa proposition d'article de loi, Manuel Valls ne souhaite juste au final qu'apporter un signe aux lobbys informatiques qui ne rêvent depuis des années que le vote par internet soit généralisé en France à tous les scrutins électoraux. Le débat autour de la propagande électorale dématérialisée ne servant qu'a évaluer le taux d'adhésion ou de rejet de la population française et des parlementaires à une telle généralisation régressive en terme de démocratie. Les intérêts des milieux économiques étant rarement convergents avec ceux des citoyen.ne.s.

    Manque d'ambition du ministre de l'Intérieur
    On ne peut ironiquement que constater le manque d'ambition de Manuel Valls. Au lieu en effet que les gouvernement successifs et les parlementaires détricotent régulièrement le Code électoral pour favoriser les deux grands partis majoritaires, ne serait t-il pas plus rationnel et « économique » de tout simplement supprimer les élections en France ? La clarté d'un régime totalitaire valant sûrement mieux que de l'enfumage régulier et de la démocratie en trompe-l'œil, non ? A surfer en mode extrême sur tout et n'importe quoi, Manuel Valls aurait du cette fois ci encore y aller jusqu'au bout au lieu de pinailler sur une économie de bouts de chandelle sur son budget « élections » pour financer ses ambitions médiatico-sécuritaires.

    Recul démocratique déjà réel en France
    medium_machine_a_voter.2.2.jpgEn marge de ce débat sur l'éventuelle suppression de la propagande électorale lors des prochaines européennes de 2014, il s'avère utile de rappeler que depuis 2004, ce sont désormais en France plus d'un million d'électeurs et d'électrices qui sont contraint.e.s à l'opacité électorale et à l'impossibilité de tout contrôle du processus de vote depuis qu'il leur a été imposé sans débat dans leur commune l'utilisation des machines à voter. Difficile de comprendre aujourd'hui l'apathie du premier ministre Jean-Marc Ayrault et de son ministre de l'Intérieur Manuel Valls à décider de mettre en acte le moratoire demandé en 2007 par le bureau national du Parti socialiste alors dans l'opposition gouvernementale. Parti socialiste qui était à l'époque fort volubile pour énumérer les raisons justifiant un tel moratoire sur l'utilisation des machine à voter lors des élections. Peur de se mettre aujourd'hui à dos quelques maires locaux qui se sont fait avoir par ce miroir aux alouettes de la fausse « modernitude » électronique ?

    Aller plus loin :

    -Européennes: plus de professions de foi envoyées à domicile en 2014, un nouveau couac
    Par Geoffroy Clavel - Le HuffPost – 26/09/2013

    - « L’envoi du matériel électoral pour les européennes n’est pas remis en question », explique Repentin
    Contexte – 25/09/2013

    Machines à voter :

    - Abandon du vote électronique lors des scrutins électoraux : le PS se fait attendre !
    Alternatifs de Bretagne – 4 juin 2013

    - Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    -Vote électronique : recul démocratique à Brest !
    Par Chris Perrot - 24 février 2004

    - Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur

    - Ethique citoyenne
    L'éthique, l'autre dimension du pacte social

    - Pétition pour le maintien du vote papier

    A lire :

    - « La controverse des machines à voter en France », Par Chantal Engheuard
    Mémoire de Master 2 de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales soutenu le 14 septembre 2011.

    - « Introduction à l'analyse de chimères technologiques, le cas du vote électronique », Editions du CNRS, Cahiers Droit, Sciences & Technologies, n°3, (2010), p:261-278.

    A voir :

    Interview de Chantal Enguehard, maître de conférence
    au Laboratoire Informatique de Nantes Atlantique (LINA)


    voteelec par Numerama - 2012


    Fraudes et Machines à voter trucables par rikiai

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !
  • Langues des régions : un juste droit

    Communiqué des Alternatifs - 17 septembre 2013

    Pour les Alternatifs, les combats pour l'émancipation peuvent se décliner dans toutes les langues, et la reconnaissance de droits pour des communautés linguistiques est légitime 


    Mercredi 11 septembre, les députés européens réunis en plénière à Strasbourg se sont prononcés clairement en faveur de la diversité linguistique en approuvant le rapport pour les langues menacées rédigé par François Alfonsi, eurodéputé corse. Ce rapport prône, au niveau de l'Union Européenne comme dans les Etats membres, le déploiement de politiques ambitieuses et volontaristes de revitalisation des langues concernées. Il appelle en particulier les Etats membres – comme la France – qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et mettre en œuvre la Charte Européenne des Langues Régionales et Minoritaires. 

    bilinguisme,breton,basque,occitan,langue,régionLes députés européens ont approuvé ce rapport à une majorité écrasante (92%) Sur les 700 députés qui ont pris part au vote, seulement 29 se sont abstenus et 26 ont voté contre. Parmi les opposants une moitié de députés français. 

    Pour les Alternatifs, les combats pour l'émancipation peuvent se décliner dans toutes les langues, et la reconnaissance de droits pour des communautés linguistiques est légitime. En France ils est temps que ces droits soient garantis, dans l'Enseignement, les médias, la signalétique... 

    Les Alternatifs poursuivront leur engagement dans ce combat, partie intégrante d'une alternative sociale et écologique.

    Voir :



    Aller plus loin :

    - Langues régionales et minoritaires : débat entre les Alternatifs et le Parti de gauche - Article public sur le site des Alternatifs 44 - novembre 2011

    Parents et futurs parents d'enfants bilingues : Gilbert Dalgalian s'adresse à vous (vidéo) - Interview réalisé par Fanny Chauffin/Agence Bretagne Presse - juillet 2011

  • A Bruxelles, le lobby des pro veut faire la loi (sur l’eau) !!!!

    Communiqué de presse de l'ACIPA et CéDpa

    Acipa_CeDpa.jpgNous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).

    Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure qu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres directives environnementales, et qu’elle reporte son jugement final à l’analyse des décisions à venir (arrêté loi sur l’eau et déplacement des espèces protégées).

    En tout état de cause, nous avons eu confirmation que les études complémentaires, auxquelles on nous demandait de participer « en toute transparence » étaient déjà faites et que la concertation proposée en préfecture n’était qu’un simulacre.

    Au moment où la nouvelle conférence environnementale doit démarrer, nous attendons de la rencontre promise avec le Ministre de l’Écologie des réponses claires sur les décisions qu’il entend prendre dans les semaines à venir.

    Les pro-aéroport vont bien évidemment crier victoire et affirmer que tous les feux sont au vert. Ils auraient tort de vouloir revenir sur le terrain pour démarrer les travaux rapidement et déplacer les espèces protégées car le projet reste sous la surveillance rapprochée de la commission européenne, et la partie juridique n’est pas terminée. Surtout, la mobilisation populaire continue et continuera jusqu’à ce que la raison et le droit l’emportent et que le projet soit enfin abandonné.

    Contacts presse :
    Françoise Verchère (CéDpa) : 06 73 37 67 76
    Julien Durand (ACIPA) :  06 33 51 01 25

    S'informer, se mobiliser :

    - Les arguments CONTRE le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Coordination des opposants au projet d'aéroport

    "Désintox : Notre-Dame-des-Landes ou les bobards du PS"
    Dans un dépliant de 4 pages, l'ACIPA démonte un à un les bobards du Parti Socialiste...

    - « Examen de l'analyse Coûts/Bénéfices de l'aéroport du Grand Ouest - Comparaison avec des améliorations sur Nantes Atlantique » - Etude du cabinet d'études européen indépendant  CE-Delft  réalisée à la demande du collectif d’élus opposés au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes (CEDPA). CE-Delft a passé au crible l’analyse globale de l’enquête d’utilité publique datée de 2006.

    - 10 questions et 10 réponses dans Nantes Passion ou quand le « magazine de l’information municipale » désinforme ses lecteurs - par Louisette Guibert et Bertrand Vrain, conseillers municipaux de Nantes, Les Alternatifs.

    - Les occupant-E-s de la ZAD (Zone à Défendre)

    - Collectif de lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes

    - Paroles de campagne Notre Dame des Landes

    - ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes)

    - CéDpa : Collectif d’élus Doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes