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humour - Page 4

  • Amnésie municipale généralisée

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    Faut t-il sérieusement s’inquiéter de l’état de santé de nos élu-e-s brestois ? Monsieur Prunier, fort de sa verve populaire bien connue, a évoqué lors du dernier conseil municipal (14 décembre 2011) l’amnésie de son ex camarade sarkozyste Fortuné Pellicano désormais fervent supporter de l’édile socialiste François Cuillandre. Il est à craindre hélas que cette pathologie a contaminé l’ensemble des membres de la municipalité. A commencer par Monsieur Prunier lui-même qui semble ne plus se souvenir des délibérations qu’il valide, voir à perdre de vue le suivi des dossiers brestois et communautaires. Fervent prescripteur de la société de la surveillance généralisée, Laurent Prunier en est toujours à réclamer de la vidéo surveillance dans les rues brestoises. Ne saurait t-il pas que son vœu sécuritaire va être bientôt exaucé par la gauche plurielle avec l’arrivée à Brest du futur tramway ? Même pas la peine d’écrire une lettre au Père Noël. Certes, BMO et le Vert Michel Joanny, élu chargé des transports, sont assez timorés pour communiquer franchement sur le sujet. Tout juste, l’évocation des 78 caméras “d’aide à l’exploitation” déployées aux arrêts et à l’intérieur du futur tramway apparaît enfin dans le dernier numéro de novembre du magazine “Au fil du tram”. De la "sécurité passive" (sic) pour reprendre la novlangue de la SEMTRAM. Big Brother 24h sur 24 à la mode brestoise. Interrogée lors des dernières cantonales sur ce projet de vidéo surveillance liée au projet tramway, la candidate Marif Loussouarn, ex-élue Verte aux transports de BMO, souffrant sûrement elle aussi de troubles de mémoire, préféra hélas éviter d'évoquer le dossier lors de sa campagne électorale.

    En réponse aux invectives de Laurent Prunier lors de ce conseil municipal de décembre, Monsieur Joanny aurait pu en profiter pour mettre la droite brestoise de son côté en évoquant aussi brièvement que possible la prochaine mise en place de la carte à puce sans contact KorriGo qui permettra de tracer les déplacements des usagers des transports en commun brestois, complétant ainsi ce dispositif de surveillance. Cela lui aurait sûrement permis d'apporter de la douceur lors de son échange avec le chef de file de la droite brestoise au sujet la relation contre nature entre la Ville de Brest et la société Endémol. Au cœur de la polémique, toujours le soutien financier de BMO à l'organisation à Brest du concours rétrograde "Miss France". Soutien financier qu'on se le dise bien réel si on se réfère au texte de la délibération du Bureau de Communauté du 23 septembre 2011 relative au partenariat entre BMO et la société Miss France. Délibération bien évidement votée par Laurent Prunier dans laquelle on peut lire clairement que "...BMO s'engage à offrir un accueil à la société Miss France et aux candidates à l'élection pendant les 17 jours qui précèdent l'événement et apportera son concours financier à hauteur de 196 000 euros HT, soit 234 416 euros TTC". Mention contredisant la ferme dénégation du maire François Cuillandre évoquée en conseil municipal. On ne le répétera jamais assez, une vérité répétée vingt fois vaut plus qu'un gros mensonge fut t-il affirmé de concert par l'UMP et le PS.

    Amnésie, amnésie, amnésie... à trop la pratiquer, à la longue la démarche devient vite douteuse et ne sert pas la crédibilité politique de ceux qui en abusent.

    A lire aussi :

    - A propos de l'organisation de l'élection de Miss France à Brest
    par Chris Perrot

    - Laurent Prunier (UMP) : « La femme objet, les défilés dégradants pour les femmes, nous, on s’en fiche ! » 
    par Anthony Auffret

    A voir :

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

  • Progressiste à l'eau de rose

    gestion de l'eau à Brest - Maxime Paul - PCF

  • Garden party du maire de Brest : la marque de l’égo

    roi et courtisansLa garden party du maire de Brest dans le cadre bucolique du manoir du bois de Kéroual reste une curiosité mondaine locale qui n’a rien à envier à son pendant élyséen du 14 juillet. Où le temps d’une collation dans la tiédeur d'un début de soirée du mois de juin, on pourra, après avoir salué l’hôte et sa dame, se perdre en conversation du plus grand intérêt avec tout ce qui peut compter d’important dans la petite société brestoise. Du sous-préfet aux huiles de la Marine en passant par les membres du conseil municipal et communautaire au grand complet, du pipole du cru sur le retour, sans oublier la pléiade de présidentes et de présidents d’associations subventionnées heureux de passer un moment privilégié et roboratif en ayant eu l’assurance que leur subside annuel leur sera bien versé. Rendez-vous à faire rougir un éthylotest un jour de carême où il vaut mieux avoir prévu d’être accompagné par un capitaine de soirée afin d’assurer le retour et éviter de s’attarder en explications de texte inutiles avec les représentants de la maréchaussée qui, par un hasard mystérieux, ont pris la mauvaise habitude de quadriller les abords de cette petite sauterie avec la certitude d’amortir leur carnet à procès-verbaux en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

    Kéroual 2009
    Kéroual 2009Bref, du grand classique brestois qui n’aurait pas été matière à en faire un article si ce ne fut l’intitulé du carton d’invitation en lui même. N’en jetez plus, cela vaut son pesant de paillettes. La mention “Kéroual 2009" s'affiche avec majesté. Paroxysme de l’égo médiatique de notre premier magistrat et de la créativité sans fin des éminences grises de la communication municipale, ce petit événementiel où se retrouvent les professionnels du baisemain et de la génuflexion s’avére désormais être devenu une marque. Whaou. Où on attend déjà avec impatience le carton d’invitation de l’année prochaine sur lequel, en dehors de la mention de la "marque" municipale réactualisée, les destinataires privilégiés pourront espérer avoir enfin l’assurance de lire la provenance écologique du papier utilisé. A l’heure du développement durable conjugué après chaque virgule institutionnelle à l’imparfait du subjectif, le carton d’invitation de “Kéroual 2009” manque en effet d’être une référence dans le genre.

    Réception offerte aux heureux invités le jeudi 18 juin 2009 à 18h au manoir de Kéroual.
    Fin du service à 21h.

    Lien permanent Catégories : communication, humour 2 commentaires
  • Quand l’humour syndical fait le grand plongeon

    Allez, une dernière note pour conclure (pour de bon ?) la série consacrée au petit jeu “je te tiens, tu me tiens...” que se livrent actuellement les sections syndicales FO et CFDT des transports urbains brestois ( ici et , et poétiquement là encore).

    Le fondement de ma pensée m’améne à dire qu’avant de s’exposer syndicalement ou politiquement, il faille s’assurer d’avoir les reins solides. Ce n’est pas les jeunes saisonniers mis en scène par le dessinateur Philippe Vuillemin pour la campagne de communication de la CFDT qui me diront le contraire.

    affiche CFDT - jobs saisonniers Le gars : "Quand je pense que l'annonce disait : "Jeunes, cet été, retrouvez l'ambiance du film "Le grand bleu" en venant travailler à "La grande bleue"! On s'est bien fait avoir !!! "

    La fille : "Pas du tout! Regarde : On fait de la plonge extrême sans respirer une minute, et on nous met bien profond..."


    Et pour terminer en beauté concernant le florilège des visuels de cette campagne de communication, ci-dessous une affiche dont l'émetteur est la CFDT Bretagne. Elle représente un couple d'agriculteur dirigeant au fouet et en chanson quatre pauvres jeunes saisonniers harnachés comme des boeufs tractant derrière eux un soc de charrue.


    affiche CFDT - jobs saisonniers

    L'agriculteur (en chanson et en musique) :"Du nerf feignasses"

    1er jeune : "Si tu veux mon avis, ça sent le tube leur truc !!! ça entre bien dans la tête ! "

    2ème jeune : "Alors ça c'est curieux... Moi aussi je sens un tube, mais ça me rentre plutôt dans le..."

    3ème jeune : "CHUT !

    4ème jeune : Y'en a qui écoutent!"

    Bref, encore du dialogue dans la finesse de la part de la CFDT dans sa communication estivale. Pour l'anecdote, la base line du logo de la CFDT c'est : "des choix, des actes." La CFDT fait le choix de l'humour gras dans ses communications vers le public des jeunes saisonniers. L'acte, c'est FO qui utilise ce même registre de l'humour en dessous de la ceinture pour se moquer de la CFDT et du patronat. La boucle est bouclée .

  • Le ticket chic du printemps des poètes

    logo Printemps des poètesDu 02 mars au 15 avril 2009 va se dérouler à Brest le Printemps des poètes. Comme l’annonce les organisateurs, le rire en rimes sera le fil conducteur de l’édition 2009 de cette sympathique manifestation qui verra se succéder expositions, animations, lectures et rencontres. Le préambule proposé par les organisateurs annoncent d’amblée l’état d’esprit de l’événement :

    Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux” Alphonse Allais.
    La onzième édition du Printemps de poètes nous invitent à “En rire(s)” et à découvrir Jean Tardieu, poète et dramaturge. Cette invitation est bien venue. Parce que, en ces temps troublés, toutes occasion de rire est à saisir et que la découverte et redécouverte de la poésie par le biais de l’humour s’avère variée et passionnante. Ainsi que le présente Jean-Pierre Siméon, directeur artistique de l’événement “C’est mal connaître la poésie que de la cantonner à une gravité sourcilleuse, austérité, spleen et mélancolie! ... Oui, tous les rires sont dans la poésie, sauf le vulgaire et le mesquin, car même s’il rit, le poète reste poète : questionneur, rebelle et éveilleur de conscience”.


    “vulgaire”, “mesquin”... là c’est sûr, cette année les sections FO et CFDT des transports urbains brestois ( ici et ) seront disqualifiés d’office et ne pourront participer au concours mis en place par l’association Red An Amzer autour de la rédaction de poèmes sur un ticket de bus sur le thème de “l’instant joyeux”. Nos deux instances syndicales pourront se dire qu’elles seront en pôle position si un concours de la satire syndicale est lancé à Brest.

    En lot de consolation, je propose aux disqualifiés de concourir à leur place avec mon petit poème à moi.

    poêticket ticket bibushumour de bus
    abus d’humour
    humour suspect
    désamour sans paix



    Après l’humour choc, un ticket chic en quelque sorte.

    - Blog des poétickets
    : http://poetickets.over-blog.org