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luttes - Page 6

  • Nucléaire : Colère et détresse à Tarapur - Résistance face à Areva à Jaitapur

    L'association AE2D organise
    la projection du film "High Power"
    en présence du réalisateur indien Pradeep Indulkar,

    le lundi  17 novembre 2014 à  20h00
     
    au Cinéma Les Studios à Brest 
    (Entrée : 3 euros)

    2013_High_Power_540.png

    Film High Power : en 1969 la première centrale nucléaire de l’Inde a été ouverte à Tarapur, en bord de mer. Aujourd’hui, 45 ans plus tard, paysans et pêcheurs témoignent : les ténèbres se sont abattues sur leur village. Tarapur est loin du merveilleux rêve promis... Ce film a obtenu le prix Uranium à Rio de Janeiro en mai 2013.

    Bande annonce en VO

    La projection du film sera suivie d'un court-métrage sur le projet d'EPR à Jaitapur : malgré la forte opposition locale, le gouvernement indien veut toujours construire une gigantesque centrale en zone sismique sur un site littoral encore préservé, avec des réacteurs exportés par Areva !

    Le réalisateur Pradeep Indulkar sera présent pour échanger avec le public et parler au nom des opposants indiens au projet de Jaktapur.


    entretien avec Pradeep Indulkar à Pont Croix (29) by cyberacteurs

  • Sivens : éviter de nouveaux drames

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    Communiqué des Alternatifs du 2 novembre 2014

    Rémi Fraisse,Testet,Sivens,Tarn

    Les Alternatifs saluent la mémoire de Rémi Fraisse et s’inclinent devant la douleur de ses proches.

    Barrage de Sivens : Une mobilisation citoyenne de longue date
    La mobilisation citoyenne contre le projet de barrage de Sivens n’a pas débuté le week-end dernier, mais dés 2011. Depuis des mois, des paysans, des riverains et des militants dénoncent un projet aberrant, dont l’objectif est de soutenir l’agriculture productiviste de quelques uns - créant à terme des impasses avec le changement climatique. Une soixantaine de jours de grève de la faim, pour obtenir la publication du rapport des experts et l’ouverture d’un débat, a été traité par le mépris. Depuis des mois ces opposants alertent sur la brutalité des forces de l’ordre.

    Un passage en force dans un extrême violence policière
    Début Septembre, les travaux ont été lancés pour un passage en force, dans une ambiance de manoeuvres militaires, avec l’objectif d’atteindre une situation irréversible. Si le gouvernement avait accepté d’écouter les arguments des opposants plutôt que de leur répondre par la force, Rémi serait encore vivant.

     Non à la criminalisation des mobilisations citoyennes
    De fait, le barrage de Sivens n’est pas le seul projet d’aménagement pour lequel le gouvernement français fait le choix de la répression et de la criminalisation des mobilisations citoyennes. Notre-Dame-des-Landes, la ligne ferroviaire Lyon-Turin, l’usine des 1000 vaches, OL Land, etc. sont autant de grands projets d’aménagement contre les dangers desquels se mobilisent de nombreux groupes citoyens. Loin d’être un blocage rétrograde, ces mobilisations portent le refus de solutions dépassées qui ne prennent en compte que des intérêts productivistes. Plutôt que d’envoyer la troupe, il est temps d’écouter ce que disent les acteurs mobilisés à Sivens, à Notre Dame des Landes etc… vers la recherche collective de solutions innovantes à des problèmes réels, de pistes pour inventer une société réellement durable et respectueuse des écosystèmes.

     Le gouvernement actuel qui n’a pas osé sanctionner les récentes destructions de portiques ni le saccage de bâtiments par des militants de la FNSEA, a réagi violemment face aux manifestations contre le barrage du Testet parce qu’il tremble devant la force de ces mouvements de contestation citoyenne ; ces mouvements préparent une nouvelle société, radicalement anticapitaliste, antiproductiviste, écologiste, autogestionnaire, une société à l’opposé de celle qu’il soutient.

    Cette société écologique et démocratique est à notre portée : pour Rémi, pour toutes et tous, amplifions le mouvement !

  • Terreur (d'État) au Testet

    Séquences de l'ambiance le 25 octobre 2014 au Testet (Tarn) avant la mort du militant écologiste Rémi Fraisse.

    Captation vidéo réalisée par le Groupe Groix.


  • Brest : les personnes migrantes expulsées de l'ancien immeuble des Affaires maritimes

     

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    Photo : Net Druide / Galères de Brest

    Il est 6h15 en cette matinée du 21 octobre 2014 à Brest. Les services techniques de la Ville de Brest sont tombés du lit pour venir dresser deux petits barnums à l'angle de la rue Branda et de la rue Saens. C'est pour une animation des commerçants... » signale un agent de la ville de Brest à une passante curieuse de savoir l'objet de cette agitation plus que matinale . Les « commerçants » de Brest auraient t-ils décidés de relancer le commerce des esclaves et celui des précaires ? Une nouvelle opération marketing « Brest héberge ses visiteurs » ?

    2538245609.jpgOn n'est pas dupe du côté des soutiens présents depuis l'aube venus soutenir les personnes migrantes qui occupent l'ancien immeuble des Affaires maritimes au 6 de la rue Saint Saens depuis plus de trois mois. L'immeuble doit être expulsé dans la journée. Pour l'effet de surpise, cela est râté. La veille au matin, l'huissier, accompagné d'une dizaine de policiers, était déjà venu à l'immeuble réquisitionné pour prendre les noms de tous les résident-e-s. Trois jours auparavant, les militant-e-s brestois avaient été prévenus (sic) de la préparation de l'expulsion. Les murs des préfectures françaises ne sont décidément pas si épais que cela.

    7h30. Zéle antiterrorisme ou médiatique, en tout cas, c'est près de 80 policiers qui déboulent avec leurs véhicules dans la rue Saint-Saens. Du grand cinéma. Le sous-préfet Bernard Guérin (ancien commissaire de police) et le commissaire Régis Allégri sont aux avant-postes. Le commisaire Allégri n'est présent à Brest que depuis deux mois. Ceci expliquant sans doute cette volonté de marquer les esprits par l'ampleur de son dispositif sécuritaire disproportionné qui frise au final le ridicule. L'immeuble en question n'est en effet habité majoritairement que par des familles avec enfants. Du côté de la sous-préfecture de Brest, on le sait très bien. Fallait quand même soigner la mise en scène.


    brest,migrant,sans-papier,demandeur d'asile,immigration,squat,réquisition,préfecture,sous-préfecture,finistère,bernard guérin,régis allégriL'expulsion s'est faite dans le calme. Sur les 70 personnes qui occupaient l'ancien immeuble des Affaires maritimes, seules 35 résident-e-s étaient présentes ce matin d'octobre. Les autres avaient fait le choix de partir se réfugier ailleurs deux jours avant pour se protéger d'une potentielle expulsion du territoire. Tour à tour, les résident-e-s de l'immeuble Saint-Saens sont orienté-e-s vers le barnum de la Ville d Brest pour un « accueil » administratif. Les rares chanceux auront été pour certains orientés vers le centre d'accueil de Coallia du port de commerce. Pour les autres, il leur aura été proposé quelques nuits d'hôtel pour la forme. Il faut soigner la communication préfectorale. Pas grave si le sous-prèfet exagère sur l'état d'insalubrité de l'immeuble dont les espaces de vie étaient sains et entretenus par ses occupant-e-s. La Ville de Brest aura offert dans sa grande générosité quelques conserves. Ce soir là, aucune personne migrante ne sera à la rue à Brest... du moins officiellement.

    9h30 l'opération policière d'expulsion est terminée.

    Vendredi matin, les quelques nuits d'hôtel proposées par le sous-préfet sont terminées. Ce sont à nouveau 28 personnes, dont de nombreux enfants en bas âge qui risquent de se retrouver à la rue ce soir à Brest. Dehors, il fait un vrai temps pourri brestois. Ce n'est pas grave car l'actualité politique et médiatique est dèjà sur d'autres sujets plus légers. Brest héberge ses visiteurs...

  • Stop au barrage d'irrigation de Sivens !

     

    Pétition initiée par Agir Pour l'Environnement


    Dans le Tarn, à proximité de Sivens, un nouveau grand projet inutile de barrage dédié à l'irrigation du maïs et financé sur fond public à hauteur de 8,4 millions d'euros menace une zone humide classée « remarquable » située au Testet.

    Stop à l’artificialisation des terres agricoles
    PS-Sivens.jpgAlors que l'artificialisation des terres agricoles ne cesse de s'accroître pour représenter 9,1% du territoire national, les promoteurs de ce projet de barrage s'apprêtent à déboiser une vaste zone de 40 hectares, dont 13 hectares de zones humides. Stop à la destruction de cette zone humide Une centaine d'espèces animales protégées ont été identifiées sur ce site. Comme de mauvaise coutume, les « déstructivistes » au pouvoir se proposent de créer de toute pièce de nouvelles zones humides au titre de mesures compensatoires. Dans le cerveau étriqué d'un bureaucrate, rien n'est aussi simple que de déplacer une zone humide et des espèces menacées. D'un clic de (chauve)souris, les salamandres, couleuvres et autres pipistrelles sont exfiltrées de la zone à bétonner et réimplantées artificiellement dans une nouvelle zone. Simple. Trop simple !!!

    Stop au modèle agricole productiviste
    Ce barrage est d'autant plus contestable qu'il va de pair avec un modèle agricole productiviste faisant la part belle au couple infernal « maïs / élevage industriel /nitrate /algues vertes ». Cette plante, inadaptée à nos latitudes nécessite une très forte consommation d'eau et d'intrants chimiques. Ineptie agronomique, le maïs oblige les agriculteurs à puiser dans les nappes phréatiques et cours d'eau. Aujourd'hui, l'agriculture absorbe plus de 70 % de l'eau consommée. Pour faire pousser un kilo de maïs, il faut entre 238 et 454 litres d'eau ! Pire, le maïs laisse la terre à nu pendant une très grande partie de l'année, créant les conditions du ruissellement, de l'érosion des terres arables et des inondations à venir.

    Stop à la répression des militant-es opposé-es à ce barrage
    Depuis plusieurs semaines, cet énième grand projet inutile cristallise l'opposition de militant-es mobilisé-es. Ces derniers sont confronté-es à un déploiement de force et de violence policière que les zadistes de Notre-Dame des Landes n'ont que trop bien connu. Au Testet avec ce projet de barrage comme à Drucat avec le projet de ferme-usine des 1000vaches, ce modèle agricole dépendant du maïs et du soja vacille. Pour que la transition agricole que nous appelons de nos voeux voie enfin le jour, ces grands projets inutiles doivent être abandonnés. 

     Stop au barrage d'irrigation de Sivens :

     Signez pour défendre la zone humide du Testet !

    S'informer :

    Collectif de sauvegarde de la zone humide du Testet

    Collectif Tant qu'il y aura des Bouilles

    La bataille pour sauver la zone humide du Testet - Dossier du journal Reporterre

    Barrage de Sivens : un projet d'intérêt général ?
    Par Les Amis de la Terre

    Ségolène Royal ne connait pas le dossier du Testet et s'en lave les main. 
    Par Barnabé Binctin - Reporterre -  05 septembre 2014