Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

luttes - Page 8

  • Halte aux massacres à Gaza !

    Palestine.jpgDepuis le 8 juillet, début de l'offensive israélienne à Gaza, on compte plus de 1050 morts et 6 000 blessés palestiniens, dont 80 % de civils. Le quart sont des enfants. Maisons rasées, hôpitaux bombardés, établissements des Nations Unies attaqués, infrastructures détruites, Gaza est devenu un champ de ruines, dont les habitants sont, de fait, prisonniers en raison du blocus.

    Une nouvelle fois, le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au prétexte de tirs de roquettes, mais avec l'objectif avoué de mettre fin au gouvernement palestinien d'entente nationale, condition pourtant nécessaire à tout progrès vers une paix juste.

    Devant cette situation dramatique, les États occidentaux, dont le gouvernement français, se cantonnent une nouvelle fois à « dénoncer l'engrenage de la violence », sans désigner les responsables de cette nouvelle tragédie et appelant seulement le gouvernement israélien à « la retenue ». 

    A ce jour, la position du gouvernement français s'est alignée sur le discours israélien, jusqu'à faire des amalgames très dangereux avec l'antisémitisme et interdire des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien.

    Nous exigeons, au contraire, que le gouvernement français agisse au plus vite :

    • Pour l'arrêt immédiat des bombardements et pour le retrait sans condition des troupes israéliennes de la bande de Gaza ;

    • Pour la levée du blocus, illégal et criminel ;

    • Pour l'arrêt de l'agression israélienne en Cisjordanie, dont Jérusalem, et la fin de la colonisation ;

    • Pour que des sanctions immédiates soient adoptées à l'encontre de l'État d'Israël – en particulier la suspension des accords d'association entre l'Union européenne et Israël – jusqu'au respect par cet État du droit international et des droits inaliénables du peuple palestinien.

    Premiers signataires : Association France Palestine Solidarité, France-Algérie, MRAP, SUD-Solidaires, Union locale CGT, Front de gauche, LDH, UJFP, NPA, Les Alternatifs, Université Européenne de la paix

    Rassemblement à Brest le jeudi 31 Juillet à 18 h 
    Cours Dajot, en haut des escaliers (non loin du monument américain)

  • Protégeons la démocratie contre les excès de l'antiterrorisme !

    Communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN)

    Une nouvelle fois, le pouvoir exécutif prend prétexte de la menace terroriste et argue de sa mutation pour tenter de renforcer dans l’urgence, et sans réel débat démocratique, un arsenal répressif d’exception déjà disproportionné.

    Le ministère de l’Intérieur est déterminé à forcer le consentement à un projet de loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme, dont la teneur a été aggravée par la Commission des lois de l’Assemblée nationale le 22 juillet. Non seulement ce projet, examiné dans le cadre d’une procédure accélérée, multiplie les pouvoirs exorbitants de l’Etat sur les personnes suspectées mais de plus il vise la population dans son ensemble.

     Les citoyens ne doivent pas se méprendre : nul n’est à l’abri, car, en fait de lutte contre le terrorisme, les mesures envisagées portent gravement atteinte aux libertés fondamentales de tous et dénaturent une société qui bascule dans la suspicion et la surveillance généralisées.

    francecensure.pngSurfant sur l’émotion légitime que suscitent les actes terroristes, le gouvernement renforce à nouveau les pouvoirs coercitifs de l’autorité administrative et il contourne sciemment le contrôle de l’autorité judiciaire, gardienne constitutionnelle des libertés individuelles sur des questions aussi essentielles pour chaque citoyen que le contrôle de l’Internet, la liberté d’expression et la liberté d’aller et venir.

     L’antiterrorisme, doté de la légitimité suprême, autorise tout : il réinvente la neutralisation toujours plus précoce et se fait juge d’une intention terroriste « en devenir ». Donner à l’administration, et non plus au juge, le droit d’interdire aux citoyens de quitter le territoire car ils seraient « susceptibles » de constituer une menace à leur retour, étendre encore un arsenal pénal d’exception à des individus qui « auraient l’intention » de mener seuls des actes terroristes sans être au stade du commencement d’exécution, c’est bien considérer tous les citoyens comme suspects a priori. Le propre d’une « intention en devenir » est pourtant d’être si difficilement saisissable et si évidemment réversible ! Et ce ne sont pas les trop rares garanties prévues dans ce projet qui protégeront contre les dérives déjà connues en la matière !

     big brother,internet,censure,terrorisme,antiterrorisme,loi,libertés,oln,ldh,cecil,creis-terminal,ligue des droits de l'homme,quadrature du net,saf,syndicat de la magistrature,ministère de l'intérieurL’antiterrorisme continue surtout à diffuser une culture de la suspicion et de la surveillance à laquelle les « bons citoyens » devraient adhérer car ils n’ont rien à se reprocher et parce que la situation serait exceptionnelle. Mais en la matière, l’exception devient aussi permanente que la présence des militaires dans les lieux publics et les contrôles d’identité adoptés jadis sous couvert d’antiterrorisme…

    4065273850.jpgEt le « bon citoyen  en vient à consentir à une surveillance de ses allers et venues : dans le monde réel, où les compagnies de transport sont contraintes de transmettre aux pouvoirs publics les données d’enregistrement de chaque passager, ou comme sur le Net, où la surveillance est partagée entre des opérateurs incités à organiser une surveillance généralisée des échanges, et un pouvoir administratif autorisé à bloquer des sites au mépris des procédures judiciaires existantes de retrait des contenus.

    Il est dangereux pour les libertés qu’au nom de la lutte anti-terroriste, le législateur, par l’exclusion des délits d’incitation et d’apologie de son champ d’application, rogne encore sur la loi sur la presse de 1881 ; loi fondatrice et fondamentale, qui protège avant tout la liberté d’expression des risques d’une trop hâtive et trop large pénalisation des discours critiques de l’ordre établi, et qui sanctionne déjà les abus. Comme il est dangereux que le législateur donne aux autorités judiciaires et policières des pouvoirs d’enquête exorbitants et attentatoires aux libertés dans des domaines si larges que la lutte anti-terroriste y est réduite au rang d’alibi. C’est pourtant ce qui est à l’œuvre avec la facilitation des perquisitions des systèmes informatiques et des réquisitions pour déchiffrer les données, le développement de l’enquête sous pseudonyme, l’allongement de la durée de conservation des écoutes administratives, l’aggravation de la pénalisation de la captation de données d’un système de traitement informatique…

    En étendant le filet pénal et administratif à « l’intention », en faisant de la neutralisation préventive et du contrôle généralisé des populations un principe, en rognant sur les garanties procédurales qui, dans un Etat de droit, doivent s’appliquer à tous, ce gouvernement fait sombrer la démocratie dans l’Etat de terreur que recherchent ses détracteurs, il tombe dans le piège des terroristes.

    L’Observatoire des libertés et du numérique dénonce tant l’esprit que le contenu de ce projet de loi et enjoint les parlementaires, qui examineront ce projet en septembre 2014, à refuser de mettre plus à mal les fondements de notre démocratie.

    Paris, le 24 juillet 2014

    Organisations membres de l’OLN :
    Cecil, Creis-Terminal, Ligue des Droits de l'Homme, Quadrature du Net, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature.

    Aller plus loin :

    Un Observatoire des libertés et du numérique (OLN) en nouveau lobby citoyen
    Numérama.com - 30 janvier 2014

  • Intermittents et précaires invités au festival des Vielles Charrues

    Le jeudi 17 juillet 2014, des intermittents et précaires du Finistère étaient  invités à participer à une table ronde organisée par la WebTV du festival des des Vieilles Charrues pour évoquer la mobilisation contre la dernière convention régressive MEDEF UNEDIC.

    Se tenir informé de la mobilisation :

    Coordination des  Intermittents et Précaires d'Ile de France (CIP-IDF)

    Art en Résistance dans les Territoires - Section Finistère (A.R.T. 29 )

    - Collectif Brest en marche contre l'injustice sociale

  • Gagnez des places pour les festivals du Finistère...

    Flyer trouvé à Brest le 17/07 sous l'essuie-glace d'une voiture.
    Il fallait envoyer un SMS avec la mention « Joker » au 06 60 26 64 60 pour, selon la promesse, « gagner des places pour les festivals estivaux du Finsitère ».
    Vraie opération de promotion touristique du Conseil Général du Finistère ou action d'interpellation des chômeurs, intermittents et précaires en lutte contre la convention régressive MEDEF UNEDIC ?
    La réponse au bout de la ligne... et un indice au bout du lien.
     

    festivals,finistère,intermittents,précaireschômeurs;lutte

  • La lutte des intermittent-e-s du spectacle c'est la nôtre !

     Nous somme toutes et tous des intermittent-e-s de l'emploi !

    GdB_chomeurs_ni_mendiants_ni_esclaves.jpg

    Texte du tract diffusé par le Collectif Brest en marche contre l'injustice sociale

    Le 22 mars 2014 les syndicats CFDT, FO et CFTC, avec les organisations patronales dont le MEDEF, ont signé une nouvelle convention UNEDIC, (elle règle le montant et la durée de l'indemnisation chômage).

    Malgré la forte mobilisation des intermittent-e-s du spectacle contre cette convention, le gouvernement l'a agréée le 26 juin 2014.

    La lutte des intermittent-e-s du spectacle, relayée par les médias, n'est que la face visible de l'iceberg : 80% des embauches actuelles s’effectuent en CDD !
    L’intermittence, les contrats courts et la discontinuité sont le quotidien des chômeurs et précaires.

    La lutte contre la nouvelle convention UNEDIC est tout sauf une lutte corporatiste, car elle défend les conditions de tout-e-s les chômeurs et précaires, c'est pourquoi nous en sommes pleinement partie prenante !

    Cet accord va encore dégrader les droits sociaux des plus exploités, les obligeant à accepter des emplois toujours plus précaires dans des conditions toujours plus mauvaises. Au contraire, garantissons sans conditions l’accès à l'assurance chômage à tout-e-s les salarié-e-s en emploi discontinu !

    NOUS REVENDIQUONS :

    •  L'abrogation de la dernière convention UNEDIC
    • L'augmentation des cotisations sociales par l'augmentation des salaires !

    • Un salaire inconditionnel !

    • L'abolition de toutes les formes d'exploitation !


    Sur le même sujet :

    - " Chômeurs, intérimaires, intermittents du spectacle, salariés précaires (ou qui pourraient le devenir) : pourquoi cet accord nous concerne tous !par Collectif Avignon Off de la Cip-Idf - 13 juillet 2014